Jackson Finchleyfeat. Miles Bugbyvngrs( Ton personnage est...? ) Inventé
( Comment est-ce que tu as trouvé le forum ? ) je l'ai jamais perdu :drama:
( Pourquoi avoir choisi de t'inscrire ? ) Pourquoi pas ? :robert:
( Quelles sont tes disponibilités ? ) Variable
( Si tu devais définir ton style, quel genre de joueur es-tu ? ) Relou et re-relou
( C'est quoi ton dinosaure préféré ? ) Isaac :svp:
( Un dernier petit mot ? ) Ni oui ni non.
Carte d'identité
Âge et date de naissance : 28 ans, né le 16 mai.
Lieu de naissance : New York, le Bronx.
Origine et nationalité : Américain de pure souche, légèrement Trumpiste sur les bords.
Job ou occupation : Parasite, vivant aux guêtres des rencontres sans avenir faites au détour d'un martini. Psychologue, accessoirement, bien que le carnet de rendez-vous demeure résolument bien vide. Il s'agit d'un titre honorifique permettant d'impressionner plus que d'une véritable vocation.
Orientation sexuelle : Autant de direction qu'une girouette en plein mistral.
Mensurations : Assez costaud pour casser des gueules.
Son de sa voix : Arrogante et condescendante.
Statut civil : Célibataire.
Crédits : vngrs.
Caractère : Baratineur – cynique – broie du noir – appréhensif – rancunier – pessimiste – égoïste – vicieux – blasé – briseur de rêves – parasitique – malsain – charmeur – beau parleur – bon à rien – bougon – de mauvaise foi.
je suis un voisin
Invisible
je possède un appartement plus ou moins rangé dans le ( old lady )
Raconte ta vieUne petite dizaine d'anecdotes ou manies • Difficile de savoir comment il s'est retrouvé là.
Un jour, il s'est réveillé et elle était enfin morte. il se sentit absorbé par un vide immense en comprenant qu'il ne pourrait plus jamais la revoir, ne serait-ce que pour lui rappeler, une dernière fois, Ô combien il la détestait. Depuis, il vit dans son vieux bordel, davantage occupé à saccager l'appartement délabré qu'à trier ses affaires. En trouvant des mégots de cigarette sous son lit, il soupire lourdement : ça lui en rappelle, des souvenirs.
• « Ça sent bizarre ».
Il se réveille en plein milieu de la nuit avant de constater, avec terreur, qu'un cercle de flammes l'enlace. Il lèche les rideaux et caresse les murs, menaçant de le dévorer à son tour. « Maman, maman, y'a le feu ! ». Elle dort à poings fermés et il le faut la secouer vigoureusement pour qu'elle daigne enfin lui adresser la parole. « Chéri, va donc chercher un Xanax à maman. »
C'était il y a 20 ans.
• Distraitement, il se fraye un chemin à travers le taudis qu'est l'appartement de sa mère avant de s'arrêter en marchant sur quelque chose de pointu. « Putain de bordel de merde ! » S'asseyant précipitamment sur le lit, l'américain regarde furieusement les larmes de sang perler sur la plante de ses pieds. « Salope, salope, putain de saloperie. » grommelle-t-il finalement, bougon. Même dans la mort, elle continue de lui faire chier.
• « La voilà, notre petite princesse. Hé, princesse, princesse ... Tu nous fais une petite danse ? »
Avec mépris, il les regarde. Il les déteste tous. Et elle n'est pas mieux, pendue à leurs guêtres, à rire comme une hyène. Son cortège successif de relations dysfonctionnelles lui vaut de bien belles rencontres avec des hommes, tous plus instables et rustres les uns que les autres. Un coup il est trop sale. L'autre, trop propre et précieux. Rien n'est assez bien, pour eux. Et elle, elle les laisse faire. Il les haït. De toutes ses tripes. Il avait alors douze ans.
• Sur le comptoir de cuisine jonche une photographie au cadre à moitié rongé par l'usure et la négligence. Dedans se trouve deux visages souriants: celui d'une mère bien photogénique, et d'un enfant encore bien trop naïf et insouciant. Les deux semblent heureux, mais ce que la photographie ne peut pas immortaliser, c'est la détresse qui ronge leurs âmes à petits feux depuis le début.
• « Et si tu me parlais de ta mère ? »
« J'veux pas en parler. »
« Très bien. Et ton père ? »
« J'en ai pas. »
Elle soupire tristement, avant de le regarder d'un air attendri: ce n'est pas de sa faute, se dit-elle. Il n'est pas né dans la bonne famille.
« Bon. De quoi veux-tu parler, dans ce cas ? »
« J't'emmerde. »
La conseillère note des observations sur sa feuille concernant l'adolescent renfermé.
« T'écris quoi dans ton carnet, là, madame ? »
Elle redresse son regard pour le planter dans le sien.
« Casser le nez d'un autre camarade est une offense très sérieuse, Jackson, tu sais ? »
Le blond ne répond rien. La conseillère soupire de nouveau.
« Très bien. Ce sera tout pour aujourd'hui. » Elle décide finalement de capituler. L'adolescent semble hésiter, se levant lentement avant de se retourner pour tenter de se livrer.
« C'est pas moi qui ai commencé. » proteste-t-il finalement.
« C'est ce qu'ils disent tous. » remarque la conseillère, sans lever le nez de ses dossiers. Le jeune homme claque la porte en sortant.
• Son téléphone sonne alors. Il peste entre ses lèvres avant de décrocher le combiné.
« Oui, allô ? »
« Jackson ? Tu fous quoi, mec ? Ça fait dix jours que j'essaie de t'appeler. »
Le blond se gratte la tête timidement.
« Désolé, j'ai été un peu occupé. »
« Tout va bien ? »
Il n'hésite pas une seconde avant de répondre.
« Oui. Tout va bien. »
Elle était enfin morte. Il savait que ce jour viendrait tôt ou tard, cela faisait des années que c'en était devenu inévitable, et pourtant, la nouvelle l'a tout de même frappé comme si elle était issue de nulle part. Désormais, le voilà seul dans cet appartement miteux, à se demander ce qu'il fout là.
• « Et du coup, tu veux devenir psychologue, maintenant ? »
Il hausse des épaules en enfonçant ses mains dans ses poches.
« Faut croire que oui. » déclare-t-il avec nonchalance. La conseillère continue de griffonner sur ses feuilles de notes.
« Pourquoi cette voie là, précisément ? »
Il hausse de nouveau des épaules.
« Y'parait que ça rapporte bien. »
« C'est tout ? » demande-t-elle en plantant intensément ses yeux dans les siens.
Peut être que je voulais être un peu comme toi, se dit-il, avant de se raviser. Les sentiments, c'est pour les mauviettes. Pas comme lui.
« C'est déjà pas mal, non ? »
• Il ramasse un album photo avant de parcourir certaines de ses pages d'un air solennel. Ses doigts s'accrochent une dernière au visage de sa génitrice, comme pour tenter de s'accrocher à son souvenir, comme pour tenter de se convaincre qu'elle n'était pas réellement morte et qu'elle reviendrait, d'une minute à l'autre, les mains remplies de victuailles en tous genres. Mais la porte ne s'ouvre pas, elle ne reviendra jamais, et au final, l'album photos n'est bon qu'à mettre à la poubelle.
• « Ça fait longtemps que vous possédez ce bien immobilier ? »
« Deux semaines. »
« Et vous voulez déjà le revendre ? »
« C'était l'appartement de ma mère. Elle est décédée. »
« Oh ... Je suis tellement désolée ... »
« Il faut pas. Elle méritait pire encore. »
« ... Et vous êtes sûr de vouloir revendre si vite ? »
« Si je l'étais pas, je ne t'aurais pas appelée. Plus vite j'en serai débarrassé, mieux je me porterai. »
« Bien. Laissez-moi donc vous expliquer la marche à suivre ... Il va vous falloir faire le vide et le ménage avant de photographier chaque pièce ... Ensuite, il vous faudra ... remplir des papiers ... laisser les clefs ... attendre une offre ... négocier ... avocat ... aide si vous voulez ...
...
...
Vous avez des questions ? »
« On commence quand ? »
( C'est comment, chez toi ? ) décrire son appart, son mode de vie, comment ça se passe avec la famille Stérile, calme, impersonnel. On pourrait croire que l'appartement est inhabité tant il manque de caractère et de personnalité. La seule preuve de son existence ? Les draps défaits et la vaisselle salle qui s'accumule occasionnellement lorsque la motivation flanche. ( L'immeuble d'en face, la rivalité tout ça, tu en penses quoi ? ) décrire son avis sur les histoires de voisinage Il a vraiment autre chose à foutre de son temps que de s'attarder là dessus. Il est là pour vider un appart et le revendre. Une fois que ce sera chose faite, il repartira comme si de rien n'était. Les histoires de voisinage, c'est bien en dessous de lui. ( Tu penses finir ta vie ici ? ) comment s'imagine finir ton personnage ?Absolument pas. Une fois l'appartement vendu, il retournera vivre où bon lui semble.
En bref, ça donne quoi ?
Si tu devais résumer le personnage en quelques mots ? Jeune psychologue de comptoir recherche clients à entuber pour pouvoir s'enrichir de leurs mésaventures. Si vous avez du temps à perdre et de l'argent à gaspiller, n'hésitez donc plus et faites appel à monsieur Finchley. Idéal pour ceux désirant empirer leur état plutôt que de l'améliorer.
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