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 gucci fendi homelessness (100%)

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Feu Ardent
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Feuille de Superheros/Supervillain - Mutant
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MessageSujet: gucci fendi homelessness (100%)   gucci fendi homelessness (100%) EmptyMar 4 Fév - 1:33




red, white, blues in the skies,
summer's in the air and baby heaven's in your eyes.

dash lockwood
âge, date et lieu de naissance · 27 ans, né le 15 mars. Originaire de Vancouver, CA. nationalité et origines · Canadien de sang, ses ancêtres sont très probablement issus du Royaume-Uni, plusieurs générations en arrière. statut civil · Célibataire. occupation(s) · «Touriste». personnalité · innocent, naïf, bienveillant, enthousiaste, enfant doré, aucune intelligence de rue, spontané, ouvert d'esprit, consciencieux, emphatique, la main sur le coeur.
---------------
behind the mask
groupe · raised by wolves. faceclaim · Kevin Pabel.


i hear the secrets that you keep
si vous habitez windmont bay que pensez vous de la ville ? a contrario si vous êtes de passage, qu'est ce qui a motivé votre choix ? · Découvrir le monde, descendre la côte et faire le road trip de tous les road trips semblait être l'idée du siècle. Malheureusement pour Dash, son projet de voyage en touriste invétéré s'est rapidement écourté une semaine après le début de son périple, lorsqu'il a négligemment laissé son sac sur la banquette arrière de Mickey's le temps d'aller se soulager aux toilettes. Désormais seul, sans téléphone et sans argent, il se retrouve condamné à errer les rues à la recherche d'une âme charitable, trop fier pour oser appeler ses parents et leur donner raison. Pour l'heure, la ville lui semble plutôt accueillante, bien que l'hospitalité de ses habitants décidera d'elle même s'il s'agit pour lui d'un véritable coup de coeur ou d'un simple coup de boule.

quel est votre rapport quant aux potins ? est ce que cela vous intéresse, ou vous êtes plus du genre discret? Dash a un tic qui ressort très rapidement lorsqu'il est question de ragots et de médisances. Il se renfrogne, se recroquevillant très légèrement en boule, tout en devenant immédiatement muet de façon inhabituelle. Il semblerait qu'il ne porte pas les  secrets dans son coeur, et qu'ils lui réservent le même traitement. Plus son interlocuteur se mettre à insister sur le sujet, plus le regard de Dash se perdra à l'horizon. Il n'est pas du genre malpoli, il s'agit simplement d'une situation qu'il n'est pas à même de maîtriser. De manière générale, Dash fuit d'ailleurs tous les sujets difficiles: il préfèrerait ne pas parler à une personne pendant des mois plutôt que de les laisser partager des mauvaises nouvelles avec lui. Il a beau avoir un coeur en or, il n'en reste pas moins un coeur d'enfant.


it's a lie i catch you everytime
partie libre · 

Dash est un garçon comme les autres (*).

(*) NB: par comme les autres, lire « né avec une cuillère en argent en bouche, sans jamais avoir été confronté à la rudesse du monde réel, ni avoir travaillé (**) ne serait-ce qu'un seul jour de sa vie ».

(**) par « travaillé », il est compris que récolter un « salaire » mensuel (***) de la part de ses parents pour un « métier » honorifique dans une entreprise dans laquelle il n'a jamais effectué la moindre tâche ne compte pas comme du travail.

(***) par « salaire mensuel », comprendre « équivalent à dix années de salaire pour une personne relativement confortable, et une vie entière d'économies pour les moins fortunés » (****).

(****) son salaire mensuel est particulièrement apprécié par le(s) détenteur(s) actuel(s) de sa carte platine noire.

Dash a décidé de quitter le cocon familial car il voulait « découvrir le monde » (*****) et vivre de « véritables aventures » (******).

(*****) par « découvrir le monde, comprendre « voir autre chose que Vancouver ».

(******) par « véritables aventures », comprendre vivre de ses propres moyens, sans être confiné par les attentes de ses géniteurs tout en profitant impunément de leurs finances (*******).

(*******) bien évidemment, cette partie là de son plan a été légèrement contrecarrée par le vol de toutes ses affaires.

Il a donc pris le minimum nécessaire (*******) avant de dire Adieu à ses parents, qui l'ont renié pour son impunité (********).

(*******) par « minimum nécessaire », comprendre trois valises remplies de fringues designers inutiles, tels que des chemisiers Valentino en maille qui ne protègent absolument pas du froid, des chaussures de chez Salvatore Ferregamo et toute une panoplie de chemises Balenciaga, Gucci et Bottega Veneta (*********).

(**********) De tous ses vêtements haut de gamme, ne lui restent que ce qu'il portait sur lui au moment où ses affaires ont été volées, à savoir: des lunettes de soleil Fendi, un pantalon Givenchy, une chemise Saint Laurent, une montre Rolex et des mocassins Alexander McQueen. Plus précaire que lui, ça n'existe pas.

(*********) par « renié pour son impunité », comprendre avoir émis des réserves sur son voyage avant de l'accompagner jusqu'à l'aéroport en lui faisant promettre de les appeler au moindre pépin et en lui rappelant qu'il pouvait revenir dès qu'il en avait eu assez de son périple.

Dash a vu des choses incroyables lors de son séjour: il a vu une biche accoucher, un bucheron couper du bois et une fille gifler un camarade de la gent masculine. Il a vu des montagnes, des lacs, des routes, des fermes ... Et il n'a même pas eu besoin de sortir des chambres d'hôtels 5 étoiles pour pouvoir profiter de toutes ces merveilles sur l'écran télé panoramique (***********).

(***********) Bien évidemment, il lui faudra désormais faire recours à d'autres ressources pour se loger, n'ayant plus de moyens pour se louer une chambre d'hôtel (et ayant perdu ses affaires (************) avant d'avoir pu plier baggages à Windmont Bay).

(************) toutes ses affaires, y compris ses valises, ses vêtements, son ordinateur, son porte-feuille ... Tout, hormis les vêtements portés sur lui.

Désormais, Dash est condamné à déambuler les rues de Windmont Bay à la recherche de ses affaires. Il n'a même pas les moyens de se payer un coup de fil aux cabines téléphoniques. Il n'a jamais été aussi pauvre de sa vie, et c'est vraiment scandaleux.

Une âme charitable parviendra-t-elle à le tirer de sa misère, ou se retrouvera-t-il condamner à errer seul dans les rues avant que le froid, la famine ou la déshydratation n'aient raison de lui et ne le transforment en charogne ?

La suite au prochain épisode.


when you're talkin' in your sleep
prénom/pseudo · dirtbag. âge · le même qu'il y a trois mois, mais pas le même que dans trois mois. présence · 4j/7 (?) *sauf imprévu*. avez-vous pris un scénario ? · non. commentaires · Clemens est vraimennt laid et Ashes a mauvaise haleine.  Rolling Eyes  crédits · Kult Model Agency.

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MessageSujet: Re: gucci fendi homelessness (100%)   gucci fendi homelessness (100%) EmptyMer 19 Fév - 5:49

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MessageSujet: Re: gucci fendi homelessness (100%)   gucci fendi homelessness (100%) EmptyVen 28 Fév - 21:31

[code]○ DASH LOCKWOOD
Secret n°3 ~ Fanatisation aigüe.
Partagé avec : Personne.
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Indices :
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MessageSujet: Re: gucci fendi homelessness (100%)   gucci fendi homelessness (100%) EmptyJeu 28 Mai - 2:19

Soirée karaoké – Back to the Eighties @Dash Lockwood
A en juger par les airs moqueurs qui s’étaient affichés sur les visages des amis de Clemens, la performance de la chanteuse amateure qui tentant tant bien que mal de rendre justice à 99 Red Balloons n’était pas du plus haut niveau. Bien qu’il se soit joint à leurs commentaires narquois, Clemens ne partageait pas leur avis – il aimait sa voix cassée et son sens approximatif du rythme. Cette soirée karaoké à laquelle il avait été convié par ses amis s’avérait bien plus amusante que ce à quoi il s’était attendu. Ils étaient cinq, avaient chacun une bière posée devant eux – et ce n’était pas leur première de la soirée – et tous avaient promis de jouer le jeu et de passer au moins une fois par la case humiliation publique devant le micro.

Lorsque la jeune femme acheva de massacrer 99 Red Balloons, Clemens se leva avec un enthousiasme non dissimulé. C’était à son tour, et il était ravi : les années 80 étaient sa décennie musicale favorite, il y avait fort à parier qu’il n’ait pas besoin de lire le prompteur pour interpréter son choix : Kids In America. Clemens ajusta ses vêtements et après une dernière gorgée de bière, se précipita vers la scène. Alors qu’il s’apprêtait à prendre le micro, quelqu’un le fit avant lui. Clemens se tourna vers l’autre, un jeune homme blond au physique de viking. « I think that’s mine. » protesta Clemens d’un air sûr de lui.




Une semaine. Cela fait une semaine que Dash a décidé de s'installer à Windmont Bay (1). Au final, il semble ne pas trop avoir de mal à s'adapter à ce nouvel environnement: les gens lui sont plutôt sympathiques, on lui a même prêté des vêtements. Il lui faudra trouver un métier s'il désire pouvoir subvenir à ses besoins mais, pour l'heure, le jeune homme a envie de profiter d'une soirée détente. Quoi de mieux pour ce faire qu'une soirée karaoké thématisée années 80 ? La curiosité piquée, vêtu d'une veste en cuir cruellement bas de gamme empruntée à un bon samaritain, le blond se laisse porter par les lumières néon du bar et le rythme entêtant des mélodies. N'ayant jamais eu l'occasion de faire du karaoké dans sa jeunesse, il a l'impression de découvrir le monde pour la première fois.

Ses yeux s'émerveillent sur la musique synthétique qui est portée avec enthousiasme par une jeune femme qui n'a pas besoin de grand chose d'autre que sa joie de vivre pour briller. Son élan de bravado inspire le jeune Lockwood, qui profite de sa descente de la scène pour se jeter à sa poursuite, désireux de suivre son exemple. Il a envie de rendre Belinda (2) fière: elle n'a pas la reconnaissance qu'elle mérite, à ses yeux.

Épris de zèle et d'enthousiasme, le blond à la gueule enfarinée arbore son sourire le plus angélique avant de se saisir du microphone. Avant qu'il ne puisse entamer sa chanson, une voix profonde et ténébreuse l'interrompt dans sa démarche.

I think that’s mine.

Désemparé, le blond lâche immédiatement le microphone.

– I'm sorry, I didn't mean to ... Please, go ahead, il déclare finalement d'un ton docile et apologétique.
_____

(1) Une décision fortement influencée par le vol de toutes ses affaires.
(2) Ses parents ont longtemps souffert du refrain saccagé de « Heaven is a Place on Earth » qu'il s'évertuait à beugler sous le pommeau de douche, des années durant.




Clemens ne laissa pas au blond le loisir de protester. A peine celui-ci avait-il lâché le micro que l’écrivain s’en emparait comme pour s’assurer que l’autre ne pourrait pas changer d’avis. Sans broncher, le jeune homme avait reculé en formulant des excuses bredouilles. Fier d’avoir affirmé sa domination, Clemens, qui n’avait rien pourtant d’un mâle alpha, se fendit d’un sourire miséricordieux. « ‘s alright. Don’t sweat. » Il posa les yeux sur le visage sculpté de l’inconnu et fronça les sourcils. Oh, hello there. Il avait un air innocent, presque trop gentil pour ce monde de brutes, le genre d’air qu’on retrouvait chez ceux que la vie avait jusque-là protégés des rigueurs de la vraie vie et de ses galères. Pas indifférent, Clemens s’arrêta en plein milieu de son parcours, à deux pas de la scène. Le reste de l’assemblée le regardait sans doute avec impatience, rongée par l’excitation de l’entendre faire l’étalage de ses talents vocaux. Qu’importe. Immobile, Clemens scrutait le beau visage de l’inconnu à la recherche de quelque chose – mais quoi ? « Tell you what. » grommela-t-il d’une voix mal assurée, « Why don’t we share that mic later? I’ll buy you a drink if it helps convincing ya. » Nerveux, Clemens tourna le regard vers la table où se trouvaient ses amis, dont certains masquaient à peine leur amusement devant la scène




L'innocence de Dash est une arme subtile. Clignez des yeux et elle disparaît si vite qu'elle semble ne jamais avoir existé.

– I'm so, so sorry ... It's my first time so I don't really know how this all works.

En disant ces mots, le canadien fait un large geste de la main dans le but de désigner le micro (3). Dash a un peu honte ; il se sent comme un enfant qu'on découvrirait la main dans la jarre à cookies, les joues gonflées par les miettes et les pépites de chocolat. Il regarde l'inconnu se diriger vers la scène d'un regard mélancolique, ne comprenant par ailleurs pas pourquoi celui-ci se retourne, ni même qu'il lui adresse la parole. Lorsqu'il comprend enfin que les mots de cet homme à la voix rauque et au pas assuré s'adressent à lui, il se désigne lui-même de son index.

– We can do that ? demande-t-il finalement incrédule. Et avec un verre gratuit en prime (4)? Est-il tombé à Los Angeles par accident ? Car il y a bien trop d'anges dans les parages. Après un bref temps d'hésitation, le blond esquisse un sourire chaleureux.

– Sure, why not ? I'll be waiting for you. En disant ces mots, il part s'installer dans un coin, curieux de découvrir le morceau que son "remplaçant" sur scène s'apprête d'interpréter (5).

_____

(3) ... et la salle de Karaoke, et la ville, et même ce pays bizarre où personne ne semble vouloir se promener sans son gun, ou, plus simplement, l'âge adulte et l'indépendance financière qu'il regrette un peu maintenant qu'il en voit toutes les couleurs.

(4) À ce stade accru d'innocence infantile, Dash n'a pas encore compris que rien n'était réellement gratuit dans le monde.

(5) Pour les oreilles de tous, il vaut sans doute mieux que Dash chante plus tard, lorsqu'ils seront trop ivres pour réellement juger de la qualité de sa voix tout sauf mélodieuse.




Clemens ne manqua pas d’être surpris par la simplicité de son interlocuteur. C’était rafraichissant en somme. Habitué aux têtes pensantes et aux discours interminables de Messieurs Je-Sait-Tout, Clemens en avait oublié qu’un peu d’innocence avait quelque chose de neuf, d’appréciable. Il haussa les épaules – son geste favori – puis se fendit d’un espiègle : « Don’t worry buddy. Besides, inexperience can be a very charming quality. » Clin d’œil, sourire en coin, air détaché, Clemens avait sorti tout son attirail de charmeur. C’était maladroit et sans pareil dans le genre pieds dans le plat, mais les discrets applaudissements approbateurs de ses amis lui indiquèrent que c’était sans doute la marche à suivre. Il aurait préféré que ces derniers s’abstiennent de telles démonstrations, craignant de mettre mal à l’aise le blond.

« Yeah, just you wait. »

De longues minutes plus tard, ses cordes vocales rendues incapables par son interprétation de Words (changement de dernière minute causé par l’irruption imprévue du mystérieux blond), Clemens rendit le micro au maitre de cérémonie et quitta la scène en saluant le reste de l’assemblée pour aller retrouver son nouvel acolyte. « So tell me, what name do you go by? » demanda-t-il en s’appuyant contre un mur à côté du blond, « And what tickles your fancy right now? Drinks-wise I mean. »







Si les lumières n'étaient pas aussi tamisées, les joues légèrement cramoisies de Dash le trahirait. Pour l'heure, il se contente de sourire bêtement à cet inconnu au sourire électrique du barbu qui lui fait face. Ça semble chahuter d'une table au fond et Dash se retourne subitement, pour se retrouver confronté à ... Rien de spécial. Un groupe d'hommes qui regardent partout sauf en leur direction (6). La réflexion du châtain serait vite perçue pour une menace, mais l'innocence de Dash l'empêche de réagir autrement qu'en rougissant de plus belle. Elles semblent même s'embraser lorsque son regard se perd sur la scène au moment où la star de la scène se met à chanter d'une voix somme tout plutôt correcte des paroles qui heurtent Dash au plus profond de sa sensibilité.

Quelques minutes plus tard, alors qu'il a la gorge sèche et le regard timidement enjoué, il se voit rejoint par le héros de l'heure qui lui demande son nom.

– I’m Ashley, but you can call me Dash, beugle-t-il finalement par dessus la musique (7). Face à la deuxième question du brun, le regard de Dash s'embrume de confusion. I don't really know ... Is it bad if I say a cosmo? Un rire nerveux se revêt sur ses lèvres alors qu'il tente d'interpréter l'expression de son interlocuteur. I take it back, get me a whiskey on the rocks [8]. Il ne parvient pas à assumer ses penchants de Carrie Bradshaw.
_____

(6) Et Dash n'y voit que du feu.
(7) Notez qu'il se garde bien d'expliquer comment il a obtenu ce sobriquet.
[8] Pour information, Dash tient très mal l'alcool et essaie simplement de se donner des airs comme un adolescent le ferait s'il était à sa place






Ashley, hein ? Bien noté. Intrigué par ce besoin d’utiliser un surnom qui semblait avoir peu en commun avec son prénom, Clemens se garda pourtant de pousser le questionnement plus loin pour ne pas paraitre trop curieux d’emblée. Il souhaitait aussi garder un semblant de conversation pour le reste de la soirée, qui était après tout encore bien précoce. « Righto. I’m Clemens, since you asked so nicely. » rétorqua-t-il en se parant d’un sourire narquois. Il n’était pas certain que sa voix cassée ait porté par-dessus la musique mais il ne se répéta pas.

Clemens retint un rire moqueur à la proposition de Dash. « You can have drink you want. I don’t judge. » La fragilité adolescente du blond l’amusait. Il respirait l’insécurité, ce qui pouvait être une simple façade, mais Clemens se faisait un devoir de rassurer ses hésitations. Il attrapa Dash par le bras et le mena à travers la foule vers le bar. Il commanda au barman le whiskey de son comparse et s’offrit une vodka soda. « Cheers then. » dit-il en trinquant. Il s’enquit ensuite. « Don’t believe I seen you round here before. » Une gorgée de vodka suivie d’un claquement de langue satisfait. « At least I think I’d remember it. »











Dash ne sait pas si la lumière langoureuse rosâtre et mauve du bar karaoke y est pour quelque chose, mais il se surprend à être particulìèrement ouvert à la présence de son compagnon d'infortune.

– Yes, Ashley ... But you can call me DASH ! répète-t-il bêtement, insistant bien sur ce dernier mot, au cas où le châtain ne l'aurait pas compris. Celui-ci parle de nouveau mais Dash peine à l'entendre par-dessus les beuglements de la jeune femme qui essaie de chanter du Whitney. I'm sorry ! I can't hear you ! What did you just say ? demande-t-il en hurlant presque par dessus les synthétiseurs vintage.

Dash se fait alors trainer vers l'autre bout de la salle, où se trouve le comptoir du bar. Avant même qu'il ne puisse se raviser et commander ce fameux cosmo [9], voilà qu'il se retrouve face à du whiskey. Alors que l'inconnu au nom inintelligible trinque, Dash lui envoie un sourire à moitié grimaçant avant de porter le verre à ses lèvres avec hésitation. Il fronce immédiatement des sourcils.

– Wow ! That's strong ! balance-t-il d'une incrédule digne d'un mineur s'étant infiltré dans un bar. I'm not from around here ! s'exclame-t-il finalement. I arrived a week ago ! [10]
_____

[9] Qu'il meurt d'envie de goûter depuis la première saison de Sex & the City sans jamais en avoir eu l'occasion.
[10] Dash hésite furtivement à lui conter ses mésaventures d'arrivée avant de se raviser: il n'est pas venu pour qu'on s'attendrisse sur son sort, il est venu pour oublier, s'amuser, chanter, vivre ... Toutes les choses qu'il n'a jamais réellement pu faire par le passé.






Face à la réaction paniquée de Dash devant sa boisson, Clemens ne parvint pas à réprimer un éclat de rire qu’il tenta de maitriser malgré tout afin de ne pas offusquer le jeune homme. « It’s literally whisky with nothing else, of course it’s strong. » Clemens lui ôta son verre des mains et lui tendit le sien en échange. « Have this instead. » Une vodka coupée à une boisson sucrée serait bien plus agréable à Dash ; quant à lui, il adorait le whisky. Il se trouvait décidément bien face à quelqu’un de bien étrange – un mélange insolite de physique de mannequin, et de la sensibilité de Bambi. Une gorgée de whisky coula dans la gorge de Clemens qui se lécha les lèvres pour ne pas en perdre une goutte.

« Oh really, and how do you like Windmont then? » Question bateau, type ouverture de conversation, mais Clemens n’osait pas trop chercher à en savoir plus sur Dash, comme s’il risquait d’ouvrir une boite de Pandore, d’empiéter sur la vie privée du jeune homme et de se mêler de ce qui ne le regardait pas. A la place, Clemens scrutait son visage pour y deviner des traces de son histoire






Il se sent légèrement bête avec cette consommation qu'il ne désirait pas. Son ténébreux camarade lui explique la raison de sa confusion: le voilà occupé à consommer un spirit à l'état pur. Avant que Dash n'ait réellement le temps de protester, l'homme, se révélant décidément de plus en plus sympathique, lui attrape le verre des mains pour lui offrir sa consommation. Dash contemple l'homme avec une curiosité presque envieuse: lui aussi aimerait pouvoir boire le whiskey comme ça [11]. Au lieu de cela, le blond se contente de boire le vodka soda, souriant d'un air détendu en constatant que cette boisson est beaucoup plus agréable que la première.

– Thanks, dit-il finalement en souriant. Le brun lui pose une question qui le désempare quelque peu. Dash se gratte les cheveux, comme pour se gagner du temps de réflexion. I like it, déclare-t-il d'un ton mi-convaincu. People are nice here and it's warmer than Vancouver. Un sourire innocent et sympathique se dessine sur ses lèvres. What brings you here ? demande-t-il finalement en sirotant le vodka soda, une étincelle de spontanéité au coin des yeux.
_____

[11] Dash n'a pas beaucoup d'expérience avec les alcools forts. De là d'où il vient, on boit surtout du Vin de grand cru.






Clemens observa avec satisfaction le jeune homme se délecter de sa boisson. Fier de son intervention, il s’offrit une nouvelle gorgée de whisky qui lui recouvre la gorge d’une épaisse paroi irritante. Il toussa afin de se débarrasser de son inconfort, et acquiesça en silence à la remarque de Dash. Windmont Bay n’était pas une ville désagréable mais elle suscitait par ailleurs peu de réactions enthousiastes. C’était le genre de ville douce à vivre lorsqu’on y résidait, et qu’on oubliait dès qu’on la quittait. Un peu comme un roman médiocre, ou une chanson peu inspirée. Elle n’était ni unique ni splendide. « Glad you do. It’d be a darn shame if you weren’t having a good time. »

« What do you mean, here? » demanda ensuite Clemens, curieux. Dash parlait-il de la ville, ou du bar ? Le romancier n’attendit pas la précision de son interlocuteur et répondit, à moitié absent, trop préoccupé par la compagnie du blond pour accorder de l’importance à sa réponse : « I guess I came to escape today’s musical mediocrity by taking part in the alcoholic re-enactment of the greatest decade in pop music. » Leave it to authors to make pedentic answers to the most mundane questions. Clemens sourit à Dash, une sensation de chaleur se diffusant dans ses entrailles, là où l’alcool s’accumulait, là aussi où la présence de Dash faisait le plus d’effet.






Dash sent l'alcool commencer à lui monter à la tête. Il ne sait pas si c'est le whiskey ou la vodka [12], mais il commence à sentir très légèrement ses pensées s'embrumer [13]. Ses cils battent comme le feraient les ailes d'un papillon tandis qu'il s'accoude au bar afin de pouvoir offrir un support à sa tête blonde.

– You think so ? demande-t-il finalement d'un air amusé. If I wasn't, what would you have said ? sa curiosité est innocente et sincère. Il se pose parfois des questions que le commun des mortels jugerait pourtant inutiles ou sans intérêt. Ou tout simplement sans aucune logique. Elles en ont, pourtant. Mais ça ... Seul Dash le sait.

– Here ! Eeee-very-wheeere ! Le blond s'exclame finalement d'une moue amusée, faisant un large geste de bras pour désigner toute la totalité de l'univers les englobant. Le brun lui répond, le Canadien prêtant davantage attention à son sourire maladroit qu'aux propos qu'il pourrait bien tenir. Il a vraiment l'air gentil, ce monsieur. Dash se dit qu'il se forge peut être une amitié solide qui durera des années.

– Mmmmh-kay... And how is that working for you ? baragouine-t-il finalement, les yeux mi-clos, tellement détente qu'il en oublie comment articuler correctement.
______

[12] Probablement les deux.
[13] Pour rappel, this bitch doesn't do [14] hard liquor.
[14] Not until now, that is.






Clemens hésita quelques microsecondes avant de répondre à la question de Dash ; il se demandait si cette interrogation était sincère ou s’il s’agissait d’une perche que lui tendait le blond. Perplexe, il fixait le visage du jeune homme et y cherchait des indices, sans succès. Abandonnant cette réflexion stérile qui ne le menait nulle part, Clemens joua négligemment avec son verre avant de se barder d’un vague et badin : « I wouldn’t have said anything, but I would have done something about it. » Prends ça comme tu veux, songea-t-il.

Dash semblait s’animer à chaque gorgée de vodka soda, indiquant ce qui semblait être un manque d’expérience de l’alcool fort. D’ordinaire bougon, Clemens se laissait entrainer par l’allègement de leurs échanges. Dash baragouina quelque chose que le romancier ne comprit pas, et plutôt que de le faire répéter ce dernier choisit de se contenter d’un sourire et d’un haussement d’épaules flous. « Wanna dance ? » bifurqua-t-il ensuite, les hanches démangées par le son des synthés dans le bar






Une flamme semble naître au fond de Dash. Il ne saurait pas vraiment décrire cette sensation ; tout ce que le blond sait, c'est qu'elle fait du bien. Elle rend avide, d'expériences, mais également, de la compagnie du brun. Dash ne sait pas pourquoi [15], mais il n'a pas envie que sa conversation avec le blond s'éternise.

– What would you have done ? demande-t-il finalement, d'un air confusément innocent. Au fond de lui, il a bien une petite idée de ce que le brun avance, mais elle reste très innocente et embrumée par les doutes et les appréhensions. Leur conversation est cependant coupée court par les synthés familiers et infectieux de Take on Me. Le brun l'invite à danser.

– You bet I do ! Dash s'exclame, avant de se précipiter vers la piste de danse, déchaîné et désinhibé par les tendres caresses de madame vodka. Nana nana, na, na-na, nanananana nana nana na-na-na, na nananana ... se met-il à chanter [16] en invitant son compagnon de mésaventure à le rejoindre par le biais de ses yeux rieurs. I love this song ! confesse-t-il finalement avec euphorie.
______

[15] Probablement à cause de l'alcool.
[16] Faussement, non pas que cela ait une quelconque importance.







C’était indéniable, cette soirée avait pris un tournant des plus inattendus pour Clemens. Lui qui était venu montrer l’étendue de ses talents de vocaliste en compagnie d’un groupe d’amis se retrouvait éloignés desdits amis qu’il avait troqués pour un énigmatique blond qui n’avait à priori jamais bu une goutte d’alcool de sa vie.

Clemens abandonna son verre de whisky, à présent vide, sur le bar, et suivi Dash qui se dirigeait d’un pas enthousiaste vers la piste de danse où les deux hommes se joignirent aux autres fêtards. Le romancier ne put retenir un éclat de rire, charmé par l’essai approximative de son partenaire d’interpréter la chanson sur laquelle il dansait. « I can tell. » rétorqua-t-il en tentant de couvrir le bruit de la musique, pas sûr d’y être parvenu.

Il attrapa ensuite le verre qu’il avait donné au blond plus tôt, le lui arrachant des mains sans plus de cérémonie, puis avala les dernières gouttes qui s’y trouvait avant de le poser sur une table à quelques pas d’eux. Clemens se rapprocha alors de Dash et le regarda intensément à la manière dont un ours polaire regarde un phoque endormi sur la glace. Un peu déconcerté à l’idée d’être un prédateur sur le point de profiter d’une créature rendue vulnérable par l’alcool and the rythm of the night, Clemens hésita un bref instant, mais il y avait une question à laquelle il n’avait pas encore répondu. « To answer your question from earlier, » reprit-il en faisant en sorte, cette fois, que sa voix porte par dessus la musique et en se penchant vers l’oreille de Dash, « I’d have done this. » Il posa alors une main sur la hanche du blond et releva lentement la tête, content de savoir que la couleur rouge vif qui se répandait sur ses joues serait dissimulée par la lumière tamisée du bar






It's a good song ! Le blond tente tant bien que mal de défendre les mérites de la chanson qu'il ne peut pas s'empêcher de chantonner à tue-tête avec sa voix de chat étranglé. Dash ne réagit pas lorsque son verre lui est arraché des mains, se contentant de mouvoir ses hanches au même rythme que la musique. [17] Le canadien se retrouve cependant particulièrement surpris lorsqu'une main est posée sur sa hanche et que le regard de Clemens décide de se planter dans le sien. Ses yeux s'intensifient, se perdant lentement dans ceux de son interlocuteur tandis que la musique continue de vibrer tout autour d'eux. Les hauts parleurs dansent, le coeur de Dash battant au même rythme que celui des pas de leurs camarades de piste de danse, mais son souffle, lui, s'arrête. Il ne sait pas trop pourquoi [18] mais Dash se retrouve alors à lui poser une question des plus dangereuses.

– What else would you have done ? beugle-t-il finalement par-dessus la musique.

______

[17] En vérité, le jeune homme est surtout très reconnaissant: il a la tête légère et une conviction ferme que le whiskey, ce n'est décidément pas pour lui.
[18] Mais le whiskey doit bien le savoir.
______

[size=10]CITATION :
Clemens se rapprocha alors de Dash et le regarda intensément à la manière dont un ours polaire regarde un phoque endormi sur la glace.
g o a l s[/size]





L’atmosphère déjantée du bar était tout sauf propice à la romance. La musique rétro les empêchait de pouvoir parler convenablement et n’offrait pas une atmosphère des plus séduisantes. Il y avait un monde fou autour d’eux – ou du moins Clemens en avait-il l’impression. Il se sentait entouré par une véritable marée humaine, submergé par ces présences intruses, gênantes par leurs mouvements mais bienvenues car elles offraient finalement aux deux hommes un abri où cacher leur pudeur, si tant est qu’ils en aient.

La chanson se termina et fut suivie d’un autre morceau tout aussi fort, tout aussi entrainant. Le corps de Clemens adapta mécaniquement ses mouvements au rythme de la nouvelle chanson, guidant gentiment le corps de Dash à l’aide de sa main posée sur sa hanche. Il réalisa soudain qu’il avait chaud à la paume, à l’endroit où elle était en contact avec le blond. Clemens ne quittait plus des yeux le regard de biche de son partenaire, comme s’il avait espéré y trouver la réponse à la question que celui-ci avait hurlé par-dessus la musique. « Dunno. » répondit-il avait une certaine mauvaise foi emprunte d’un peu de modestie, après s’être penché en avant pour être certain que ces deux syllabes floues comme la vue d’un myope parviennent bien à l’oreille de Dash.

Clemens ne se redressa pas, et ralentit légèrement le rythme auquel il se déhanchait. Il laissa son visage proche du cou de Dash et tournant la tête, frotta doucement le bout de son nez contre le cou du blond. Il releva la tête et posa ses deux mains sur les joues chaleureuses et – sans doute – rougies par l’alcool avant de déposer un court baiser sur les lèvres de Dash. « Something like that I guess. » fut la punctuation à leur baiser



how do you like that, Clemens wiping his noise into Dash's neck










Dash n'a pas l'habitude de se faire mener en danse. Il n'as pas vraiment l'habitude de danser avec des gens, plus généralement. Il n'a également pas l'habitude de protester lorsque des évènements inattendus surviennent, alors il se laisse faire, suivant avec enthousiasme l'entrain du brun. La musique change, leurs mouvements, eux, ne changeant pas, Dash se contentant de sourire d'un air hébété face à cet inconnu au regard profond. Dash se sent léger ... Si léger qu'il n'est plus vraiment le maître de ses pas et qu'il manque de trébucher un pas sur deux. Et surtout, heureux. Incroyablement heureux, malgré la solitude et le vol inattendu de ses affaires. Comme si une vague de chaleur l'emportait vers un monde uniquement composé d'étoiles et de nuages.

Dash sent la sueur perler le long de ses mains pourtant habituellement ses sèches. Sa paume, rendue douce et humide, se met à chauffer sous l'emprise de l'inconnu dont il ignore toujours le prénom. Un moment d'inattention suffit à perdre son regard dans les iris envoutantes de l'homme à la voix ténébreuse. Dash, pris au piège, ne parvient plus à s'extirper de ces pupilles à l'emprise magnétique. Le brun lui répond d'une nonchalance qui le déçoit presque. Le blond ne sait pourtant pas à quelle réponse il s'attendait. Il sait juste que celle obtenue ne le heurte pas de la façon qu'il l'espérait.

– Neither do I ! s'exclame le blond, avant de répéter, comme un mantra: I love this song !, changeant de sujet pour ne pas avoir à subir la gêne qu'il ressent inexplicablement à ce moment précis. Le blond continue de danser comme si sa vie en dépendait, rejouant les mooves les plus enviables qu'il avait longuement étudié lorsqu'il n'avait rien de mieux à faire de ses journées que de regarder des compilations de danse sur youtube. Le blond frissonne en ressentant des frottements éveiller quelque chose au niveau de sa nuque. Ses joues s'empourprent dans la pénombre tandis qu'il se surprend à humer soigneusement le parfum des cheveux de son cavalier impromptu. Dash se retrouve étrangement attristé lorsque l'inconnu éloigne son visage du sien. Il est légèrement confus lorsque celui-ci prend son visage entre ses mains: va-t-il le frapper ? Le secouer tel un prunier ? Lui chatouiller les oreilles ? Le suspense est intenable.

Puis, soudainement, avant que quiconque ne puisse crier "gare", l'inconnu s'empare du visage de Dash [20]. Pour accompagner son élan de spontanéité, la musique décide de ralentir le tempo, laissant le canadien s'enivrer des premières notes de Take My Breath Away, une de ces innombrables chansons qu'il love tant. Et étrangement, il sent ses yeux s'écarquiller merveilleusement, et son coeur battre, avec férocité contre sa cage thoracique. Le blond, vraisemblablement surpris, se demande s'il a rêvé ce moment. Jamais il ne lui serait venu à l'idée que son interlocuteur puisse s'intéresser à lui autrement que pour tenir une simple conversation anodine. Et Dash ne sait pas s'il se découvre des facettes de lui dont il ignorait jusqu'alors l'existence, ou s'il se contente de suivre les instincts de son ébriété, mais voilà qu'il attrape à son tour le visage du brun pour plaquer, lui aussi, ses lèvres contre les siennes. Dash se laisse guider par les caresses envoutantes de l'inconnu [22], prolongeant le contact en laissant ses lèvres déferler contre celles de l'inconnu comme le feraient des vagues sur un rivage.

Lorsque le blond rend finalement au brun l'usage de ses lèvres, il se gratte distraitement les cheveux, un regard timidement gêné sur le visage.

– I'm sorry. I don't know what came over me, se justifie-t-il finalement.
______

[20] Dash avait déjà été embrassé, mais jamais comme ça [20].
[21] Et surtout, jamais sur du Berlin.
[22] Ainsi que celles de la vodka.

SPOILER:
sorry about the roman omg, dash's first guyxguy kiss needed the right description gucci fendi homelessness (100%) 1371376095





Gemini Cricket he’s a damn good kisser, s’offusqua Clemens lorsque leurs lèvres se séparèrent et leurs visages retrouvèrent une distance normale. Dash embrassait avec un mélange d’enthousiasme et d’absence de contrôle auquel le romancier n’était pas habitué. Il se sentait comme un alléchant gâteau au chocolat offert à quelqu’un qui n’avait jamais gouté au cacao mais en avait eu le désir secret pendant des années. Il ferma un court instant les paupières pour enregistrer méthodiquement ce sentiment en lui et se promettre, plus tard, une fois l’excitation passée et son sang refroidi, de revivre à l’encre ce moment étonnant.

« Have I been too forward? » s’enquit-il face à la gêne du jeune homme, bien visible malgré les distortions causées par les projecteurs et l’absence de lumière directe. Le  blond tâchait de se justifier – my body came over yours a moment ago, se retint-il de répondre en fixant Dash, inquiet de le voir ainsi déconcerté. Comme auraient dit les Killers, it was only a kiss« I’m so sorry, I thought I - » bafouilla Clemens, perdu. « I thought you - » Dash avait pourtant partagé le baiser, Clemens ne l’avait pas rêvé. Ses lèvres avaient répondu aux siennes et sa langue s’était rendue elle aussi. Que faire dans de telles circonstances ? Clemens, réalisant que ses mains étaient toujours posées sur les joues de Dash, s’apprêta à les retirer. Il s’imaginait déjà pantois, les bras ballants, les pieds tordus, formuler des excuses maladroites et prendre la fuite sans demander son reste quitte à abandonner son groupe d’amis sans explications. Au lieu de cela, il fit doucement glisser ses mains le long du cou, des épaules puis des bras de Dash jusqu’à glisser ses doigts dans les siens. « Is that better? » osa-t-il, comme si le suave sudiste qui se cachait en lui reprenait le dessus.






Le coeur qui bat férocement contre une cage thoracique, comme si sa vie en dépendait, Dash regarde craintivement son partenaire de danse. Que venait-il de faire ? Il semblerait que l'alcool ait délié sa langue plutôt deux fois qu'une, et le canadien se sent embarrassé d'avoir autant perdu le contrôle de son corps. Il en oublie même que Clemens était à l'origine de ce baiser, et qu'il n'a fait que de répondre à cette invitation. Plus que tout, il se retrouve perturbé par le plaisir qu'il semble avoir pris à dérober ce baiser à un autre homme [22].

Le brun semble déboussolé par le 180º du blond, et pour cause. À sa question, l'embarras de Dash s'amplifie. Not at all ! beugle-t-il par dessus la musique. I'm just not used to ... this, avoue-t-il finalement. Visiblement, la réponse du blond destabilise également son interlocuteur, celui-ci se retrouvant visiblement autant, si ce n'est plus, embarrassé que lui. Cette gêne, bien que tempérée par le cadre et la musique assourdissante, ne fait qu'amplifier celle que le canadien ressent. Son coeur continue de battre la chamade. Ses mains deviennent moites de nervosité. Le blond, habituellement si bavard, se retrouve si confus qu'il ne sait plus quoi dire. Heureusement pour lui, son partenaire de danse est assez dégourdi pour eux deux, parvenant rapidement à surmonter sa gêne pour tenter de lui apporter un brin de réconfort. Le sourire de Dash est impossible à interpréter dans le mauvais sens: ses yeux pétillent de reconnaissance. Sans répondre à sa question, le blond hoche de la tête, cramponnant les doigts du brun avec tellement d'enthousiasme qu'il manque de lui faire du mal.

– Sorry, my hands are a bit wet, déclare-t-il finalement avec tellement d'aisance qu'on en oublierait presque sa confusion de quelques secondes plus tôt. Ne sachant que trop peu comment enchainer, le blond tente finalement une approche timide. I like your beard. Ses mains se resserrent presque instinctivement autour des doigts du brun afin de s'empêcher de tomber lorsqu'il manque de lui marcher sur les pieds. Sorry, I'm not a very good dancer déclare-t-il finalement. Ses yeux se figent sur ceux de l'homme sans nom. Il semblerait qu'ils essaient de lui communiquer ce que sa pudeur l'empêche de partager. Si Dash n'avait jamais embrassé un autre homme auparavant, il n'avait également jamais ressenti ça quand il avait pu se faire embrasser par le passé dans le cadre d'une partie triviale de spin the bottle. Dash n'avait jamais vraiment compris pourquoi ses amies rêvaient tant d'avoir des petits copains au lycée, ni pourquoi Cindy en seconde n'arrêtait pas de lui courir après.

Face à cet énigmatique barbu au regard profond, il semblerait qu'il commence enfin à comprendre..
______

[22] Il savait que ça se faisait, bien entendu, et avait une ou deux fois songé à l'éventualité que ça lui arrive un jour, mais de là à ce que ça se produise réellement ... De tout son entourage, il doit être le seul que cela puisse surprendre.






Clemens tâcha de masquer la sensation de douleur qui se manifesta dans ses mains lorsque les doigts de Dash s’y cramponnèrent. Visiblement gêné par leur échange le blond avait besoin d’être rassuré et si cela passait par le labourage intensif des mains du romancier, qu’il en soit ainsi. Il ne parvint en revanche pas à s’empêcher de grimacer lorsque les pieds de Dash prirent appui sur les siens et de lâcher un bref « Ouch. ». Il hocha la tête en guise de réponse aux excuses du blond et se fendit d’un « Don’t worry, it’s nothing. » qu’il rendit aussi brave que possible. Comme toujours lorsqu’il se trouvait en compagnie de quelqu’un qui lui plaisait, Clemens se parait de ses plus belles plumes et faisait le paon, un personnage à mille lieues de l’homme qu’il était en réalité – vulnérable, introverti et solitaire. Clemens sourit sans répondre d’abord aux compliments de Dash, empreints de maladroitesse qui ne pouvait que toucher le romancier. Il y avait chez le blond une forme d’innocence mâtinée d’inexpérience, semblable à celle que l’on rencontrait chez les adolescents qui échangeaient leurs premiers baisers : un besoin de s’excuser de tout, de complimenter les petites choses, de mettre l’autre en valeur pour cacher ses propres faiblesses. Incapable de répondre quoique ce soit d’intelligent à ce que venait de lui dire Dash, Clemens choisit de ne pas répondre et se rapprocha du jeune homme dont il lâcha les mains – pas parce qu’elles transpiraient mais parce qu’il avait besoin de sa liberté pour pouvoir, comme il le fit alors, enlacer la taille de Dash. « You tell me when to stop. » lui fit-il ensuite pendant que ses bras se nouaient autour des hanches sveltes de Dash – des hanches de jeune homme, fermes et fines, qui ne demandaient qu’à être enlacées. La musique changea, et une ballade se fit entendre. « Appropriate. » plaisanta Clemens en ralentissant le rythme de ses pas, fermant son embrassade en slow-motion.





Malgré les mots rassurants du barbu, Dash refuse désormais de quitter leurs pieds des yeux, une tâche d'apparence futile compte tenu du niveau de luminosité restreint de la salle. Sous la lumière atmosphérique et tamisée, le visage irradié des rayons roses et bleutés des néons, le regard de Dash décide finalement de se redresser de façon furtive, de sorte à croiser celui de Clemens. Dans les yeux du romancier, le blond croit lire des promesses douces et rassurantes qui le détendent davantage [23]. Il se sent initialement bête de ne pas recevoir de retours à ses propos, comme s'il avait dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Ce n'est que lorsqu'il sent un bras s'enrouler autour de sa taille que son souffle se coupe et que son regard s'accroche à celui de Clemens avec insistance. À sa réflexion, tout ce que Dash sait répondre, c'est un simple hochement de la tête pour lui indiquer avoir compris ses propos. Alors que Take My Breath Away s'éclipse discrètement, cédant place à I Want to Know What Love Is, de Foreigner, Dash semble se laisser guider par les pas de Clemens, ralentissant sa cadence, laissant son corps se fier à celui de son partenaire de danse. Encouragé par l'ébriété, le sommeil, et cet étrange sentiment qui lui crée deux mille noeuds dans le ventre dès que le regard de l'écrivain, tel un éclat de foudre, le frappe de plein fouet, il laisse finalement sa tête se reposer doucement sur l'épaule de cet homme qu'il trouve à la fois incroyablement énigmatique, et étrangement rassurant. Sans se soucier du risque de se faire rejeter ou de la peur de trop se livrer, le blond baragouine finalement un mielleux: You smell real nice, avant d'enterrer son nez dans le col du barbu. Il aura peut être l'air ridicule, mais il s'en préoccupe peu: le sentiment de relaxation presque absolue [24] qu'il ressent à ce moment précis en vaut bien la chandelle.
______

[23] Ça, ou le whiskey qui l'a bien mis dans l'ambiance.
[24] Surpassé uniquement par un traitement de spa tout inclus au Hollyburn Country Club de Vancouver.
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MessageSujet: Re: gucci fendi homelessness (100%)   gucci fendi homelessness (100%) EmptyJeu 28 Mai - 2:23

There was a boy, there was a girl,
and there was a latte left on the counter.


On lui a appris à ne pas jouer avec la nourriture [1] mais il a tendance à ne pas encombrer son esprit avec des préoccupations aussi futiles: Dash a besoin d'espace pour stocker sa mémoire encyclopédique des Fashions Weeks de New York, Milan et Paris. Il a besoin de pouvoir répertorier les paroles de toutes ses power ballads cultes des années '80 et '90 [2]. Alors, il ramasse la cuillière soigneusement rangée sur la soucoupe de son latte pour dessiner des nuages dans la mousse de sa tasse. La magie de Dash, c'est qu'un rien le divertit: il lui en faut vraiment peu pour être heureux.
______

[1] À maintes et maintes reprises.
[2] See DashXClemensˆ1.











Cet air innocent sur ce visage déjà connu, cette inconscience dont Lyle se délectait en jubilant tout bas et en touchant du bout du doigt son nouveau foulard valant une petite fortune. Riehl traversa la salle, en quête d'une conversation amusante, quelque chose qui pourrait le divertir d'un quotidien un peu trop morne. " Move from my path, Snooki." siffla-t-il entre ses dents, dévisageant froidement la brune aux hanches larges qui lui bloquait le passage et l'empêchait d'atteindre la douce félicité qu'était le visage d'éphèbe du beau Dash, qu'il avait rencontré quelques jours plus tôt. Le visage de la cliente se transforma en rictus vexé et haussant les épaules, vaguement ennuyé qu'elle n'en soit contrarié, Lyle lui offrit son plus beau sourire hypocrite. " I said move not stare." rajouta-t-il, la contournant avec grâce pour arriver vers son objectif.

" Nice shirt, pretty boy." glissa Lyle, laissant ses doigts caresser le tissu de sa chemise, tout en s'asseyant face à lui, observant l'air éberlué que portait l'homme face à lui. " What are you smiling at?" s'enquit-il, cherchant à ce que l'apollon le divertisse alors qu'il tentait de se recoiffer et de dompter sa chevelure platine dans le miroir à quelques mètres de lui.













Il lui faut un temps d'adaptation marqué pour réaliser qu'on s'adresse à lui [3].

– Oh, it's not mine. Il s'exclame en toute hâte, presque pour justifier la chemise Tommy Hilfiger plutôt moulante [4] qui lui colle aux tétons. Si cela n'en tenait qu'à lui, il porterait l'une des deux chemises Versace qu'il avait soigneusement repassées avant de les ranger au fond de sa valise, et les aurait assorti avec son pantalon rose barbe-à-papa Valentino. On lui demande alors pourquoi il sourit et Dash, légèrement confus, cligne des yeux.

– Sorry, I didn't realise I was, I ... I was just wondering: where did you get your scarf? Ses yeux de fashionista s'aiguisent en croisant une écharpe Hermès qui ressemble étrangement à celle qu'il avait oubliée dans son fameux sac Mark Jacobs lorsqu'il se l'est fait voler. Un tirage limité à 300 exemplaires. Dash l'avait achetée pour ce détail, ainsi que son prix, plutôt qu'autre chose, la rareté et l'étiquette étant davantage des marqueurs de qualité à ses yeux que son appréciation pour le produit. I think I had one just like it ... souffle-t-il finalement avec une douceur qui semblerait – presque – envieuse.
______

[3] Le garçon n'est pas particulièrement brillant.
[4] Un peu trop à son goût.










" That old thing?" s'étonna Lyle, attrapant le foulard doux et soyeux entre ses doigts et le caressant. Haussant les épaules et prenant une moue peu convaincue, il planta ses yeux dans les prunelles de l'innocent. " A gift from a friend." mentit-il ouvertement, lui offrant un sourire hypocrite au possible. Pour esquisser la prochaine question, Lyle  attrapa la cuillère d'entre les doigts du bel homme, la trempant dans son latte et la léchant goulûment - par là, il le fixait intensément, guettant sa réaction à cette provocation.

Lyle n'arrivait à distinguer à travers ses yeux de biche vides de sens si Dash était intéressé par autre chose que l'écharpe qu'il portait. S'appuyant sur la table pour se pencher et s'approcher de son interlocuteur, il reposa la cuillère sur sa soucoupe, laissant ses yeux détailler sa jawline parfaite. Une main dans ses cheveux qu'il recoiffait à nouveau, Lyle toucha tendrement le nez du Dash avant de reprendre leur conversation d'une banalité effrayante. " You into men, Dash?" Lyle ne cherchait pas à y aller par quatre chemins - s'il pouvait éviter de perdre son temps à convaincre Lockwood de ses nombreux talents et s'il pouvait simplement les lui montrer le plus rapidement possible, le monde de Lyle n'en serait que meilleur











Le regard du jeune homme suit intensément les moindres mouvements de l'écharpe bleue, qui semble l'appeler. Dans d'autres circonstances, il aurait probablement demandé à pouvoir la toucher, comme pour s'assurer qu'il ne s'agisse pas d'un mirage. Pour l'heure, le blond préfère ne pas agir de façon trop impolie. Le jeune homme lui envoie un sourire dans lequel le canadien ne voit que du feu [5].

Les yeux du trentenaire s'écarquillent quelque peu en constant l'assurance avec laquelle son interlocuteur semble s'approprier son latte. Dépité, le blond le regarde faire, un regard béat de stupeur placardé sur le visage [6]. Ce n'est que lorsque le blond platine s'avance que, presque instinctivement, le blond sursaute avant de se reculer contre le dossier de la banquette. Dash a à peine le temps de cligner des yeux lorsque l'index du jeune homme s'abat contre son nez que déjà, le voilà assommé par une question décidément bien inattendue.

– Into men ? répète-t-il finalement, étonné, comme pour s'assurer qu'il avait bien entendu les paroles du jeune homme. Le blond prend un moment pour réfléchir, fronçant [8] des sourcils en exhibant une moue décidément bien concentrée avant de se décider, finalement, à répondre avec sincérité et ouverture. I don't know. I never really thought about it. Why ? [9]
______

[5] Il n'a jamais été très bon juge de caractère.
[6] Il n'a jamais non plus été très réceptif aux innuendos [7].
[7] Compte tenu de son innocence légendaire.
[8] Adorablement.
[9] Dash est décidément bien trop innocent pour ce monde.











" Oh don't give me the puppy look." soupira le blond platine, levant les yeux au ciel face à la tête de l'apollon décontenancé par ses actions. " I'll get you another spoon." râla-t-il légèrement, cherchant du regard son compagnon de misère, le petit jeune qui était supposé lui servir de valet - ou plutôt son collègue qui tentait avec beaucoup de mal d'apprivoiser les humeurs de son supposé supérieur. " Barron Trump there will help us." affirma Riehl, captant son attention en lui faisant de larges signes de la main. " You be good and give me a new spoon, Trumpie!" s'exclama Lyle à son collègue, lui lançant un regard mi-dépité, mi-amusé. Son collègue lui tourna le doigt et fit semblant de l'ignorer. Lyle souleva ses sourcils parfaitement dessinés et pinça ses lèvres. " He'll pay that in a minute. But first ..." se chuchota-t-il en reportant son regard perçant sur sa proie innocente.

La question posée semblait l'avoir fortement perturbé. Le beau Dash était délicieusement adorable et totalement à côté de la plaque. C'était ce qui faisait son charme particulier. Lyle, énamouré par cette attitude idiote, soupira amoureusement à sa réponse. " You're so cute, you know that?" dit-il, rêveur, posant sa tête contre sa main, l'appuyant dessus, ses yeux caressant la courbure de sa mâchoire et ses cheveux parfaitement coiffés. " Maybe I can help you figuring that out." s'enquit Lyle, laissant les sous-entendus flotter entre eux, mais se rendant compte qu'il fallait peut-être être plus direct avec Dash, pour qu'il prenne vraiment l'ampleur de son charme et que Lyle soit clair avec lui sur l'attirance ressentie. " By that, I mean, to be very clear ..." dit-il, se penchant vers l'homme et donc au-dessus de la table pour lui chuchoter son idée impudique dans l'oreille.











Dash est légèrement perdu face à tous les mots que lui débite le blond platine à une vitesse vertigineuse. Au départ, le canadien croit l'avoir offusqué, écarquillant ses yeux de merlan pour indiquer sa confusion face à ce quiproquo. La situation est cependant vite diffusée par l'affirmation que Trumpie lui livrera une nouvelle fourchette, lui valant un léger sourire gêné [10] de la part du blond, ainsi qu'un timide geste de la main.

Thank you, Trumpie ! s'écrie-t-il de sa voix chaleureusement embarrassée. What an unusual name ... constate-t-il finalement silencieusement.

Face à la question rhétorique de l'inconnu qui lui fait face, l'étonnement de Dash est indéniable. I am ? [11] Les propos suivants du jeune homme le mettent légèrement dans l'embarras mais le Canadien ne saurait dire si c'est parce que Lyle le met mal à l'aise ou si c'est parce qu'une partie de lui se trouve intriguée par les invitations du jeune homme. You can ? souffle-t-il de nouveau, toujours aussi naïvement et confusément. Des mots lui sont alors chuchotés à l'oreille [12] suite à quoi les yeux du blond s'écarquillent tant qu'ils semblent menacer de sortir de leurs orbites. Oh ... Wow ... Um ... Do people really do that ? Is that even allowed ? Lui qui voulait simplement profiter de sa matinée en rêvassant face à son latte, le voilà servi.
______

[10] Et surtout, très niais.
[11] Cet adjectif est souvent utilisé pour décrire sa frimousse, et pourtant, sa surprise de se faire ainsi-libeller est sincère à chaque fois tant il ne se reconnaît pas dans ce mot.
[12] Mots qui ne peuvent pas décemment être partagés avec autrui que les concernés.









Lyle se sentait comme un lion face à une antilope innocente - délicieusement affamé de découvrir le goût de la chair de sa proie aux allures d'un mannequin de magasine. Dash avait accroché son regard dès sa première apparition au café - Lyle avait décidé qu'il lui ferait un dîner de choix et il comptait bien tenir la promesse qu'il s'était fait à lui-même. L'un de ses qualités principales était la ténacité - mais la manipulation était aussi dans ses compétences, arrivant souvent à obtenir ce qu'il voulait. Même si l'attitude de Dash pourrait en rendre plus d'un perplexe - cet air hébété constant, ces réflexions bêtes - Lyle se persuadait qu'il arrivait à lire entre les lignes. Crédule, le bel homme installé face à lui, l'était, ça, il en était sûr. Maintenant, il lui suffisait de savoir s'il était malléable et enclin à le joindre dans sa quête du plaisir. " Yes, I can. That's my magic power." affirma Lyle, se relatant à ses capacités de persuasion extrême, le sourire malhonnête aux lèvres. Riehl était persuadé que s'il touchait Dash, celui-là saurait instantanément qu'il aimait aussi les hommes. Voilà à quel point il était aussi persuadé de ses capacités physiques et charnelles.

La réaction de Lockwood face à sa réflexion plus que lascive - très graphique - fit rire Lyle d'un rire pur et cristallin. Les yeux écartés du beau blond le firent encore plus rire et le jeune adulte dût couvrir sa bouche de sa main pour cacher son amusement profond. " That's more than allowed." déclara le barista, levant les yeux au ciel. Dieu qu'il était adorable. Il allait n'en faire qu'une bouchée, une fois dans l'intimité d'un endroit moins public. " So ... are you interested by what I've just said?" s'enquit-il Lyle, le regard brûlant d'une énergie fortement luxurieuse, pendu aux lèvres de l'éphèbe, qui n'avait qu'à acquiescer pour qu'il l'emmène profiter d'une fin d'après-midi lascive.











Tel un mouton en proie aux loups, Dash vit simplement, sans réellement percevoir les possibles menaces qui rodent, pourtant, partout autour de lui. Le voleur de ses affaires en était une. Lyle en est une deuxième. [13] L'assurance que le jeune homme semble posséder à foison contraste très fortement avec la nature plutôt docile et silencieuse du blond. Il ressent un sentiment étrange à l'égard de ce jeune homme – une certaine forme de jalousie envieuse, comme un désir d'être davantage comme lui, et ce sentiment l'intrigue au plus haut point.

– How ? Dash demande finalement au jeune homme avec curiosité. Celui-ci lui susurre alors des propos qui empourprent ses joues d'un rouge cramoisi. Lorsque le blond platine rit face à sa réponse, Dash se demande s'il n'aurait pas dit quelque chose de stupide, comme ça lui arrive si souvent de faire. Un autre aurait probablement tenté de confronter Lyle au sujet de son amusement ; le canadien se contente de se demander laquelle de ses paroles avait trahi son imbécilité. Le jeune homme qui lui fait face tente de le convaincre que sa proposition tient la route, mais Dash semble moyennement convaincu. Are you sure about that ? Le barista réitère sa proposition et l'hésitation se lit sur les traits du blond comme dans un livre ouvert. I don't know. I guess ? Ses yeux se perdent sur l'écume de son latte, et tout ce à quoi il parvient à penser, à ce moment précis, c'est que sa boisson doit déjà être bien froide à l'heure qu'il est. Ça le rend un peu triste, mais bon, c'est comme ça. Aren't you supposed to be working ? demande-t-il finalement à son interlocuteur.
______

[13] Dash ignore dans que, dans cette situation précise, 1+2=1.











(tw: hot)

Le beau Dash ne semblait pas entièrement convaincu et Lyle prit cet air incertain comme un défi pur et dur - lui prouver qu'il n'allait pas regretter d'acquiescer à sa proposition indécente. Non loin l'idée de le forcer à faire quelque chose qu'il ne souhaitait pas. Après tout, Lyle, malgré ses caprices et son égo surdimensionné, pouvait bien comprendre qu'on ne s'intéresse pas à lui. Ou du moins il pouvait essayer de comprendre - car cette affirmation lui semblait tout à fait ridicule. Le reflet du miroir lui confirmait chaque matin qu'il pouvait être fier de sa beauté particulière, de ses traits fins, de son regard perçant. " Working?" s'esclaffa Lyle, se relevant en s'appuyant sur la table et en tendant ouvertement la main vers son mannequin préféré. " Who needs working when we can have fun?" susurra-t-il en se penchant vers Lockwood, lui glissant un regard bien senti sur ce qui l'attendait. Lyle le sentit à nouveau hésiter et souffla ouvertement, s'impatientant comme les quelques flammes qui commençaient à perler dans son dos. " Take my hand, pretty. Come with me. " lui affirma-t-il, d'un ton plutôt sec, ses prunelles bleues intenses croisant un regard qu'il aurait qualifier d'apeuré.

La réserve du coffee shop n'était pas très grande, ni très large; mais elle ferait sûrement l'affaire pour ce qui allait se passer entre les deux hommes. Lyle avait ouvert la porte, la main du beau Dash toujours dans la sienne. Dans une volonté de le mettre plus à l'aise, Lyle s'était doucement approché de lui, alors que Dash était dos à une étagère. Sa main gauche vint caresser sa mâchoire finement taillée et à quelques centimètres de lui, il posa ses pupilles dilatées sur l'éphèbe, alors que sa main droite glissa le long du fin tissu de sa chemise, atteignant avec lenteur l'entrejambe de Dashwood. Fortement flatté par la réaction de Dash, Lyle releva ses yeux étonnés par sa découverte et mordit sa lèvre inférieure. " Someone is happy to see me." fit-il remarquer, venant coller sa main contre la nuque d'un Dash hébété qui l'observait intensément. " What are you waiting for, handsome?" lui demanda-t-il ouvertement, impatient que ses lèvres ne touchent les siennes, dans l'espoir qu'il ne prenne les rênes, ne serait-ce que quelques minutes













Le blond platine le prend par les sentiments: avant l'effort, le réconfort. Pour un hédoniste de pédigrée tel que Dash, il ne faut pas le dire deux fois: le canadien n'ayant jamais travaillé de sa vie est bien mal placé pour vanter les mérites d'une carrière. L'idée même qu'un travail puisse être une nécessité ou un besoin échappe même complètement au blond qui, de son expérience, n'a jamais manqué de rien ... Tout du moins, jusqu'à ce qu'on lui vole ses affaires. On lui propose alors [14] d'attraper une main et Dash s'en saisit avec enthousiasme [15].

– Where are we going ? demande-t-il bêtement tandis que le barista l'entraine vers les profondeurs ténébreuses de la réserve. Des pots, des boites de conserve et des sachets de thé et de café parsèment les étagères qui se retrouvent noyées sous une abondance de produit.

– I've never been in one of these before, s'émerveille finalement Boucles d'or. Dash suit le jeune homme comme un enfant suivrait un parent: sans lui poser la moindre question et avec une confiance des plus innocentes. L'étroitesse du lieu fait en sorte que Dash se cogne sur l'une des étagères et voilà qu'il s'interrompt donc dans sa marche. La rupture de contact entre lui et l'autre blond semble l'inviter à s'arrêter, lui aussi, dans sa trajectoire, pour venir lui caresser joue. L'atmosphère en devient si pesante qu'elle en semblerait presque palpable. Ce n'est pas l'inconnu qui se fait prier pour le palper à son tour. Un frisson, comme une décharge électrique, glisse le long de la nuque du canadien avant de lui parcourir toute la colonne vertébrale.

Le blond ne sait pas s'il est surpris par le flux de sang soudain qui s'accélère dans ses veines ou si cette ville a fini par lui apprendre que tout peut arriver dans les parages. Une chose est sûre: la sensation, chaude et piquante, le chatouille dans le bon sens et le canadien désormais se demande bien pourquoi il n'a jamais mis les pieds dans une réserve auparavant [16].

– I ... I guess so, le blond croasse finalement tant bien que mal d'une voix rendue rauque par la surprise et l'émotion. À la question de platine, Dash semble légèrment décontenancé.

– I don't know ... souffle-t-il finalement. I don't know what I'm supposed to do. [17]
______

[14] Par « propose », lire « intime l'ordre ».
[15] Par « avec enthousiasme », lire « car il ne se rend pas compte qu'iil a le choix ».
[16] Note: Dash est persuadé que ce que Lyle lui fait est un comportement habituel des réserves, compte tenu des revendications précédentes du barista.
[17] Par « I don't know what I'm supposed to do », lire « I've never done this before. »











Lockwood avait besoin d'être guidé ou amené face à l'évidence - Lyle dût mordre sa lèvre pour ne pas rire et décontenancer un peu plus son futur amant. L'ambiance devenait lourde, chargée de sous-entendus, qui, pour la plupart, n'en étaient plus, au vu de l'incompréhension totale de Dash. Lyle se maudit un instant d'avoir essayé d'être énigmatique ou mystérieux, comme à son habitude. Lockwood n'avait pas besoin de mystères, ni de courbettes. Lyle avait décidé qu'il avait besoin de concret, de guidage, d'instructions précises à exécuter afin de ne pas utiliser son cerveau. Le torse de Lyle s'appuya sur le sien, appuyant l'homme contre l'étagère - une étagère qui menaçait de s'écrouler à tout moment. "Let me show you how it's done." chuchota Lyle, le regard enflammé. Doucement, il embrassa d'abord son cou, écartant sa chemise de sa main libre, l'autre fermement ancré dans sa hanche. " Do you like that?" demanda Riehl à voix basse, préférant confirmer que Dash n'était pas qu'une simple marionnette mais que lui aussi profitait du moment. Les baisers remontèrent le long de son cou pour atteindre sa mâchoire carrée - god, he's so good-looking se murmura Lyle, appréciant le contact qu'ils partageaient, même si idéalement, il aurait préféré que Lockwood ne prenne le pli. " Can I kiss you, Dash?" demanda-t-il, anormalement tendre, s'écartant pour observer son expression et pour avoir une dernière fois la confirmation qu'il ne s'imaginait pas quelque chose - que Dash voulait autant cela que lui le voulait.











Il fait tellement chaud que Dash en étoufferait presque.Le silence semble oppressant tant il se retrouve intimiste. Le canadien laisse ses yeux retrouver ceux du blond platine, desquels se dégage une telle férocité que Dash a presque l'impression de s'être fait mordre la main. Il peine à réellement savoir comment se situer dans la situation: que font-ils ? La main se resserre, comme un étau, autour de son sexe qui, à la surprise du blond, n'a pas attendu ce contact pour s'éveiller. Heureusement pour Dash, le blond platine se retrouve à mener la danse, comme pour l'aider à ne pas trop souffrir de son incompétence. Son coeur semble papillonner lorsque les lèvres du jeune homme s'arrêtent sur sa nuque. Dash se met subitement à glousser en tentant vainement de se débattre. Stop, stop ! It tickles. Cet excès de chatouilles semble détendre le blond, qui se met à sourire à son compagnon de réserve.

Finalement, on lui demande si on a le droit de l'embrasser. Dash est plutôt surpris par cette question: c'est la première fois quelqu'un lui demande une autorisation de ce genre, le blond n'ayant jamais eu conscience qu'il avait le droit de donner son autorisation. I think you can, décide-t-il finalement d'annoncer après une brève hésitation. But only if you want to il s'empresse de préciser avec timidité.











(tw: hot)

Dash Lockwood n'était pas seulement craquant - il était aussi divin aux yeux de Lyle Riehl. Son physique le rendait plus que désirable et ces yeux de biche innocentes qui se posaient sur lui lui faisait tourner la tête, sans répit alors que sa main se glissait dans le creux de ses reins. Dans un effort de l'inclure dans ce qu'il se passait mais surtout de se rassurer aussi sur son pouvoir de séduction, Lyle rit doucement en le voyant se débattre car il était chatouilleux. " Can you get any cuter?" demanda-t-il, sans vraiment attendre de réponses précises. Peu importe, son cœur battait à un rythme régulier et il appréciait les pointes d'adrénaline qui l'assaillaient lorsque ses lèvres se rapprochaient de l'apollon crédule au sourire radieux. Un sourire qui adoucissait la pointe légère de culpabilité qu'il ressentait; une pointe de culpabilité qui concernait toutes les choses impudiques qu'il souhaitait faire au beau blond.
Était-ce de la timidité qu'il voyait dans ses prunelles chéries? Lyle acquiesça silencieusement et caressa sa joue d'un doigt tendre mais inquisiteur. Un doigt qui vint se glisser dans le col de sa chemise pour le rapprocher un peu de plus de lui - attendant de croiser son regard avant de se saisir de ses lèvres. . " Thanks Dash, you're a great kisser." prononça tout bas le blond platine après avoir échangé un long baiser langoureux avec le beau Dash, qui semblait encore un peu hébété. De douces sensations qui l'emplissaient, un soupir rêveur. You're so lovely, you look so lovely and your lips are so soft. Oh boy. " I want to do something else." dit-il, se penchant vers lui, ayant encore le goût de Dashwood sur ses lèvres. Son doigt se glissa dans la boucle de sa ceinture et il commença à la défaire, avant de remonter ses yeux bleus ardents vers l'homme qui devait sûrement se demander ce qui allait se passer. Malicieux, Lyle se pencha contre son oreille pour lui indiquer de manière plutôt crue et détaillée ce qu'ils allaient faire ensuite. Il observa sa réaction et ne put s'empêcher de rire en voyant son tête d'étourdi. " Don't worry, you're going to like it." le rassura-t-il, défaisant la boucle de sa ceinture et faisant tomber son pantalon sur ses genoux. Lyle se mit à genoux et attendit l'approbation finale du beau Lockwood.











Une question spontanée et inattendue le heurte de plein fouet. Les yeux effarés de Dash témoignent de sa phobie latente de devoir répondre aux questions: toujours effrayé de donner une mauvaise réponse, il se retrouve systématiquement tétanisé lorsqu'on lui en adresse une. I don't think so, répond-t-il finalement après un bref temps d'hésitation. Leurs lèvres se rejoignent, permettant au temps de ralentir juste assez – ou alors, c'est Dash qui ralentit ? – pour que le blond puisse retrouver les yeux de son camarade en laissant leurs bouches danser ensemble avec élégance et douceur. Un rire innocent, infantile et cristallin s'échappe finalement d'entre les lèvres du canadien. Hihihi, remarque-t-il alors. You taste funny [18]. Le blond rit de plus belle lorsque la main du barista s'abat sur sa joue. Dash est décidément très chatouilleux, aujourd'hui [19]. I'm sorry, le blond finit par balbutier d'une voix fragile. I'm not usually this annoying.

Les joues du garçon deviennent cramoisies lorsque ses compétences de séduction se retrouvent flattées: autant dire que Dash n'a pas énormément d'expérience dans le département, et que tout compliment est bon à prendre. Les yeux de l'héritier s'écarquillent de surprise et de curiosité lorsqu'une autre activité lui est proposée. Avant que Dash n'ait réellement le temps de réagir, voilà que sa ceinture lui est dérobée. You want to swap clothes ? il lui demande finalement, le regard empli de confusion et d'hésitation. De nouveau, des mots lui sont susurrés à l'oreille, mots qui éveillent en lui un désir dont il ignorait non seulement l'existence, mais même la probabilité. Oh wow. souffle-t-il finalement, la gorge nouée, les mains sèches, et le pantalon étrangement rendu étroit sous l'impact des paroles du blond. On lui garantit qu'il aimera le détour et le blond ne s'en formalise donc pas davantage. Ok ! Dash s'exclame avec enthousiasme, entrain et spontanéité. Il aurait pas été contre un petit échange de garde-robe, car il adore ça [20], mais l'activité que lui propose le blond platine l'intrigue tellement qu'il est prêt à passer outre. So ... What now ? il lui demande finalement, naïvement, en baissant son regard pour croiser celui de Lyle. Dash voit en son regard une expression étrange qui semble embraser quelque chose au creux de son estomac, mais il ne saurait décrire ce qu'il a vu.
______

[18] En réalité, ce n'est pas de la faute de Lyle que Dash n'a jamais bu de café de sa vie entière, mais de celle de la mère Lockwood, qui a toujours cherché à préserver la blancheur écume des dents de son seul et unique fils adoré.
[19] Il s'agit, en réalité, d'une manifestation sincère de sa nervosité: il n'a jamais fait quelque chose de ce genre par le passé (pas dans un lieu public, ni avec un parfait inconnu).
[20] Bien que leurs corpulences semblent assez distinctes, et donc, incompatibles au niveau des mensurations de leurs vêtements.











(tw: sex)

A genoux devant l'éphèbe, Lyle releva ses pupilles vers lui, glissant son index sous l'élastique du son boxer. " Now, you enjoy." déclara Riehl, sans trop de cérémonies. A s'y méprendre, Lockwood ne semblait pas expérimenté, ce qui ne dérangeait pas Lyle - il fallait bien commencer quelque part, non? Si le barista pouvait lui offrir un moment de plaisir inoubliable, rajouter quelques étoiles dans ses yeux déjà pétillants, il en serait ravi. Indécis, Lyle se releva pour revenir chercher ses lèvres - il avait tellement envie de l'embrasser avant de pouvoir lui donner du plaisir. Sa main tendre se glissa contre sa nuque, l'autre se glissant dans ses sous-vêtements et le caressant doucement, mais fermement. Son propre désir commençait à enflammer son corps collé au celui du beau Dash.

Après quelques longs baisers langoureux, Lyle revint à sa tâche initiale, non sans avoir avant stimuler la virilité de son compagnon, faisant un détour par sa veste qui traînait dans la réserve, cherchant ce qu'il fallait pour qu'ils passent le meilleur des moments en toute sécurité. Dash frissonnait déjà sous ses doigts lorsque Lyle attrapa l'élastique de son boxer pour l'en débarrasser. Quelques baisers sur ses cuisses, sur l'aine, ses mains se glissèrent sur le postérieur rebondi et musclé de Lockwood pour les agripper, sans aucune gêne. Les yeux rivés dans ceux de Dash, le blond platine entendit son compagnon haleter lorsqu'il commença à le ravir de sa bouche. Riehl mourrait d'envie de le voir trembler sous ses doigts, en plein contrôle de chaque mouvement, de chaque bouffée d'air qu'il avalait - l'apollon était à sa merci, mais Lyle serait impitoyable. Il n'abandonnerait pas jusqu'à ce qu'il ait obtenu ce qu'il voulait. Le barista fut agréablement surpris de sentir les mains de Lockwood fouiller ses cheveux, sûrement à la recherche d'un point d'appui. Affectueux, il releva sa propre main pour venir poser celle-ci sur celle de Dash, enlaçant ses doigts dans les siens, accompagnant ses mouvements licencieux. (...) Quelques minutes plus tard, il tenait dans ses bras un Dash aux yeux constellés d'étoiles plus jolies les unes que les autres. Il embrassa sa joue doucement et glissa ses bras autour de ses épaules. " Do you want to keep going?" demanda-t-il, déposant un autre baiser taquin sur son nez. Ce que Riehl appréciait ces moments suspendus.











DISCLAIMER: Sur les minutes qui suivent, Dash se laisse entièrement faire, intimidé par l'assurance de Lyle, rendu curieux par ses promesses et surtout, incertain de la marche à suivre habituelle.

Les lèvres du châtain vénitien platine retrouvent celles de notre blond qui se retrouve surpris de ce contact. Ses yeux se referment tandis que ses lèvres se délient, accueillant alors doucement la langue de Lyle, qui se fraye un chemin entre la commissure de ses lèvres. Dash se détend quelque peu en sentant la main du barista caresser sa nuque. Cela le chatouille très légèrement, mais l'euphorie du moment lui permet de garder ses éclats de rire sous couvert. Il sursaute légèrement lorsque la main de Lyle glisse dans son pantalon, se tortillant presque de surprise en ressentant ses doigts resserrer une emprise autour de son sexe [21]. Au début, ce n'est pas très agréable. C'est un peu sec, les mouvements semblent hasardeux et aléatoires et Dash manque presque de grimacer tant l'expérience est inattendue [22]. On lui avait promis une belle découverte. Au lieu de cela, le blond se préoccupe de son anatomie: survivra-t-elle à l'experience ? Le barista savait-il vraiment de quoi il parlait, ou l'avait-il mené en barque ? Les baisers, quant à eux, sont mouillés. Dash ne sait pas encore si il aime ça ou non: c'est vraiment quelque chose de particulier.

Lyle disparaît quelques instants et le canadien hésite presque à s'enfuir, avant de se raviser: ce ne serait pas très poli. Le garçon lui avait promis un bon moment, autant lui donner une chance, après tout ... Non ?

La suite des évènements se retrouve, en contraste, bien plus agréable. Si le blond semble hésitant lorsque son pantalon lui est dérobé, la douceur des baisers tendres et juteux qui parsèment ses deux cuisses lui provoquent des frissons, le canadien en frétillant presque comme un poisson épileptique. Ha-ha ... Ho-ho ... Hohoho ... rit-il timidement malgré lui sous les lèvres chatouilleuses de Lyle. Il regrette moins la situation, désormais. Lorsque les mains de Lyle s'emparent de son fessier, le blond ne réagit pas, ayant à peine remarqué cette appropriation plutôt flagrante de son corps.

Puis, le spectacle commence.

Et Dash se retrouve pendu à son siège.

Sa bouche s'entrouvre, ses yeux s'écarquillent.

Oh ... souffle-t-il finalement en ressentant les lèvres chaudes et moites de Lyle se refermer autour de son sexe.

Le contact, initialement doux et chaleureux, grimpe en intensité à une rapidité ahurissante, projetant le canadien sur des sommets de chaleur vertigineux. De temps à autres, un timide Hi-ha s'échappe d'entre ses lèvres, avant de se retrouver, distraitement, balayé d'un simple et discret Mmmh ... [23]

L'expérience que vit Dash s'apparente à un feu d'artifice ; un véritable arc-en-ciel de sensations, un cocktail de couleurs dont le blond ignorait, jusqu'à présent, l'existence. Comme s'il avait été daltonien dans un monde hyper-saturé et que sa vue avait été réparée pour la première fois.

Dash laisse instinctivement ses mains glisser dans les cheveux de Lyle, encourageant les mouvements inattendus mais agréables que le blond s'acharne à faire sur son corps. Il a l'impression de vivre un sentiment de bonheur pur, intense, similaire à la nostalgie ressentie en repensant à un beau pique-nique dans le parc ou au goût de sa glace préférée [24]: comme une palpitation dans le coeur ou un florilège de papillons.

La chaleur qui naît au creux de ses reins grandit, lentement mais surement, fleurissant tel un bouquet final pour clôturer un impressionnant spectacle de magie.

Oh wow ... Mmmh ... souffle-t-il finalement.

Dash retrouve le mélodie du gâteau d'anniversaire de ses huit ans ou le parfum de sa chanson de Donna Summer préférée: MacArthur Park. Il ressent la délicatesse d'un chemisier Prada contre sa peau et le soyeux de ses cheveux après un shampoing particulièrement bien réussi. Il retrouve toutes les sensations qui ponctuent le plaisir dans sa vie, et qui, pour lui, fait sens – sauf qu'elles sont désormais rassemblées en une seule sensation à l'intensité démesurée. Ses jambes faiblissent sous le choc de tant de bonheur, se mettant à trembler malgré lui. Lorsqu'enfin vient le moment de la libération, le blond se retrouve si perdu dans son propre bonheur qu'il se cramponne aux cheveux de Lyle. Il se retrouve aveuglé par la vague de chatouilles qui lui remonte toute la colonne vertébrale. Il voit ... Christian Dior, et pas n'importe lequel, mais bien le couture de Printemps 2007 de Galliano, un de ces rares moments de perfection que le monde de la mode n'a jamais réellement su reproduire dessus. Ses lèvres s'entrouvrent, des gémissements s'en échappant.

Oh, wow ... WOW ! Ah-aah AAAH ! s'exclame-t-il finalement avec tant d'entrain qu'il en est le premier surpris.

L'échange dure, au grand maximum, trois minutes.

Dash ne réalise pas qu'il vient de se libérer d'un poids qui se retrouve désormais à la charge de Lyle. Ses yeux, étincelants, témoignent de l'émerveillement auquel il se retrouve désormais soumis tandis qu'il regarde amoureusement l'auteur de ce plaisir. Pantelant, la tête légère, une seule question lui traverse alors l'esprit. Il pourrait se demander si il va attraper une maladie vénérienne, mais non: le blond préfère se poser la question suivante: est-ce donc ça que l'amour ? Il était persuadé avoir ressenti quelque chose de spécial l'autre soir dans le bar mais ce qu'il ressent là (et sobre, de surcroît) surpasse de loin toutes ses attentes les plus folles.

I'm in love ! balbutie-t-il spontanément, sans vraiment comprendre la portée de ses paroles ni leur sens [25]. On lui demande alors si il désire continuer. Le visage euphorique et enfariné du blond, similaire en de nombreux points à ceux d'un enfant dans un magasin de jouets, est des plus explicites: Dash en reveut, encore et encore. You mean there's more ? le canadien demande finalement, visiblement surpris. I wish I could feel like this all the time ! avoue-t-il finalement. Comment avait-il pu passer à côté de quelque chose de si merveilleux pendant tant d'années ?
______

[21] Malgré son expérience suite à l'épisode du bar à karaoke, quelques jours plus tôt, Dash reste fortement inexpérimenté dans ce domaine et ne sait donc absolument pas comment réagir dans les conventions.
[22] La circoncision aide rarement dans ce genre de situations.
[23] Il semblerait que le rire soit une façon innocente d'exprimer les gémissements de plaisir que le blond éprouve secrètement.
[24] Celle où il y a beaucoup de caramel coulant sur le dessus et des petits chocolats en forme de poissons: il s'amuse beaucoup avec les petits chocolats en forme de poisson.
[25] Dash n'a jamais été amoureux par le passé et n'a même jamais considéré l'amour. Mais ce qu'il vient de vivre et de ressentir ne peut qu'être de l'amour ... Non ?



" You're in love?" répéta Lyle pour tenter de discerner s'il avait bien entendu. Un de ses sourcils finement épilés se leva, vaguement interloqué par l'affirmation de son partenaire.Il ne s'en formalisa pas, bien conscient que Dash était sûrement perturbé par ce qui venait de se passer. Un petit rire vint habiter sa bouche - ce que Dash Lockwood pouvait être surprenant et surtout sortir un ramassis de bêtises à la minute. Lyle le recoiffa de sa main distraite et son doigt descendit le long de sa mâchoire, qui était, visiblement, son pêché mignon. Il se déposa sur son nez qu'il tapota et il se pencha pour lui voler un baiser, réfléchissant à la suite des événements. Son compagnon était-il vraiment prêt à passer à la suite des réjouissances? Il le questionna de son air inquisiteur et haussa les épaules. " Do you want to know what's next?" s'enquit Lyle, le sourire grivois, se rendant compte que le pantalon de Lockwood traînait encore à ses chevilles.

Pourtant, Riehl se pencha à nouveau, cette fois-ci pour faire remonter tous ces habits échoués à terre. "Let's save this for next time." lui glissa-t-il, accompagné d'un clin d'oeil. Il aida son compagnon à se rhabiller, tirant sur le col de sa chemise pour la remettre en place puis dépoussiéra ses épaules, lui souriant tendrement. Il avait passé un bon moment avec Dash, il ne doutait pas qu'ils se reverraient. Ils auraient pu très bien continuer, Lyle aurait pu l'initer à de nouvelles pratiques mais Lyle voulait cultiver le mystère sur de possibles retrouvailles. Il se retourna pour s'observer dans la glace semi-cassée de la réserve et vérifia son reflet, essuyant les coins de sa bouche. " Can I get you a new latte?" s'enquit-il, prenant la main de Dash pour qu'il l'accompagne en dehors de la réserve.



Désorienté [26], le blond fait distraitement tourner sa cuillère neuve dans son espresso [38].

Après quelques brèves minutes [43], Dash quitte le café sans même dire au revoir [44].
______

[26] Dash est surtout déçu [27].
[27] Il est déçu car il voulait continuer à découvrir de nouvelles choses [28].
[28] De nouvelles choses que Lyle [29] aurait pu lui apprendre, sur lui [32].
[29] ... dont il est désormais éperdument amoureux [30], il en a la certitude.
[30] Car comment expliquer ce qu'il vient de vivre autrement que par l'Amour [31] ?
[31] Celui avec un grand A, car les grands A sont plus jolis.
[32] Comme ce que Lyle venait de lui apprendre dans la réserve [33].
[33] Cette découverte l'a tellement désorienté qu'il a accepté la suite des évènements sans la moindre arrière-pensée [34].
[34] Ni la moindre protestation [35].
[35] Pourtant, il aurait eu envie de pouvoir protester [36] [37].
[36] Mais il ne l'a pas fait pour autant.
[37] Et du coup, il se retrouve, déçu, assis sur sa banquette, à touiller cet espresso [38] [39].
[38] Refroidi depuis le début de sa matinée.
[39] En se rêvassant distraitement de ses remembrances [40] de la matinée.
[40] Notamment des sensations [41] qu'il y avait découvertes.
[41] Comme une fournaise insatiable qui brûle doucement au fond des entrailles avant d'exploser [42].
[42] Ou d'érupter, tel un volcan.
[43] Qui lui semblent interminables.
[44] Mais uniquement après avoir jeté un dernier coup d'oeil [45] par dessus son épaule pour admirer, tendrement [46], le visage de Lyle une dernière fois.
[45] Désemparé.
[46] Mais aussi un peu tristement.
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MessageSujet: Re: gucci fendi homelessness (100%)   gucci fendi homelessness (100%) EmptyJeu 28 Mai - 2:29

– Excusez-moi de vous déranger, mais vous n'auriez pas vu quelqu'un sortir d'ici avec un sac Mark Jacobs et deux valises Louis Vuitton ?

Le visage de Dash, bien que doux, trahit vite ses émotions. On y perçoit un grain de confusion, qui se mêle peu à peu à de la frayeur ainsi qu'à de la tristesse. Le blond semble apeuré, comme une biche prise devant les phares d'une voiture de course par une pleine nuit d'hiver [1].

Face à lui, la femme remue doucement de la tête. La réponse est claire: « non ». Et le blond, désemparé, laisse les mains tomber dans le vide avant de relever la tête vers les autres clients du diner. Dash se demande comment c'est possible que personne n'ait témoigné du rapt de ses affaires. Ils sont pourtant bien cinq, à consommer leurs cafés matinaux. Pourtant, il vient de faire le tour du diner's, ayant posé la même question auprès de la serveuse, de la caissière, et de quatre clients sur cinq, et personne n'a rien vu. Son coeur bat la chamade en se rendant compte qu'il est désormais séquestré en territoire ennemi [2], sans la moindre ressource ni même le moindre billet de banque [3]. Comment va-t-il faire pour survivre ?
______

[1] N.B.: Dash ressemble souvent à une biche prise devant les phares d'une voiture de course par une pleine nuit d'hiver.
[2] Plus communément connu sous le nom de "États-Unis d'Amérique".
[3] Son téléphone portable, son porte-feuille et ses papiers d'identité étant tous précieusement rangés au fond de son sac Mark Jacobs [4].
[4] Il s'agit facilement là d'un de ses vingt sacs favoris, qui plus est. Un véritable drame










Carter s’est rendu au Mickey’s Dinner ce matin avec un rendez-vous Tinder. Il ne sait même pas pourquoi il a accepté. La fille est d’un ennui. Elle ne lui parle que de futilités, de séries qu’il n’a jamais vues et il se contente d’acquiescer encore et encore. Il ne sait comment y échapper sans être méchant. Ca fait un quart d’heure qu’il a fini de boire son café alors qu’elle n’en est pas à la moitié. C’est long.

C’est alors qu’un jeune homme blond s’exclame, demandant si on a vu ses affaires, et l’oreille du jeune Harwell se tend. S’il n’a rien vu, il reconnaitrait cet accent entre milles. Il s’agit d’un compatriote. Il se lève, prenant congé de la jeune femme sans même l’annoncer. « Hey mec, t’es Canadien, non ? » Il s’approche et lui tend la main. « J’ai pas vu de personne avec tes affaires, mais faut rien laisser trainer ici… » Il était réaliste. Au Canada tout le monde laissait sa porte ouverte ou ses affaires en vue. Ici, ça ne risquait pas. « Je viens de Toronto, et toi ? Je m’appelle Carter. »

A en juger l’expression du visage du jeune homme, il semble être à la rue. Carter propose alors : « Si tu veux, tu peux crécher chez moi si t’as aucun endroit où aller ! » C’est sa mère qui serait fière de son acte de générosité pure











Dash est tellement désorienté qu'il remarque à peine le blond qui lui adresse la parole. En mode ]panique, le blond n'est plus maître, ni de ses actions, ni de ses paroles. Ses instincts prennent le dessus, activant le pilote automatique sur ses agissements, le poussant à souffler de façon presque robotique:

– Oui, je suis canadien ... T'aurais pas vu mes affaires ? [5]. Le blond essaie de garder son calme alors qu'en réalité, sa gorge se noue et ses yeux s'humidifient. On lui indique qu'il n'aurait pas dû laisser ses affaires sans surveillance. Dash se contente de hocher distraitement de la tête en inspirant bruyamment. Je suis seulement parti aux toilettes ... semble-t-il finalement se lamenter, toujours perdu dans son incompréhension. Ce n'est que lorsque son camarade de patrie lui offre un toit sur la tête que Dash semble revenir à la réalité. En bonne âme pure et innocente, le canadien ne remet pas en cause les intentions de ce jeune homme qu'il ne connaît pourtant ni d'Ève, ni d'Adam, et qui lui offre le gîte sans la moindre condition. [6] Séchant les larmes qui commencent à perler au coin de ses yeux d'un revers distrait de la manche, le blond essaie de rire, comme pour se convaincre que tout va pour le meilleur des mondes.

– Moi c'est Ashley. Je viens de Vancouver. Tu es sûr ? Je ne veux pas déranger. Le blond se gratte la tête avant de souffler, d'un ton empli de regret et de désolation: On m'a tout pris. Porte-feuille, valise, papiers, carte de crédit ... Je n'ai même plus mon téléphone portable. C'est décidément l'une des cent pires journées de sa vie, juste après celle où sa chemise Fendi préférée a rétréci au lavage.
______

[5] En disant ces paroles, Dash ne se tourne pas vers son interlocuteur, trop préoccupé par la perte de ses affaires.
[6] Il faut croire que son innocence est un produit de son éducation, et que l'hospitalité canadienne lui semble être un mode de vie universel













Carter secoue la tête. Il n’a pas vu ses affaires, comme il n’a vu personne sortir avec, complètement saoulé par son rendez-vous Tinder, qui il l’espère, va comprendre qu’il est temps de se faire la malle. Il a de la peine pour son compatriote qui semble complètement désorienté, et le jeune homme se dit probablement qu’il regrette d’être venu aux Etats-Unis.

Harwell n’a jamais expérimenté de pareille situation, il a juste forcé son cousin à l’héberger jusqu’à peu. Que ferait-il dans cet instant ? Il ne sait pas très bien. En tout cas, il aimerait probablement qu’on lui tende la main. Il avait pu le faire avec Reese quand il l’avait croisée dans Toronto, et si les choses avaient mal finies, cette fois, il ne voyait pas pourquoi ça poserait un problème en voyant la désolation du blond. « Mec, même pour pisser tu prends tes affaires ici… Tu le sauras pour la prochaine fois. » Il hausse les épaules. On apprend généralement très vite lorsqu’on commet des erreurs stupides.

Son compatriote blond vient de Vancouver. Ce n’est pas très loin d’ici encore, il a peut-être le moyen de demander de l’aide. « Vancouver est pas si loin, tu peux toujours demander à tes vieux qu’ils gèrent le problème chez toi… » Et il se met à ricaner dans la foulée quand Ashley se met à émettre la possibilité de dérangement. « Tu risques pas de me déranger ! Je suis pas mal occupé de toute façon entre le lycée, la musique et les meufs ! Mais je peux te montrer les environs si tu veux ! » Il était plus qu’enthousiaste. Il faut dire que Carter n’était jamais contre l’idée de se faire toujours plus d’amis. « Je peux bien te prêter mon ancien téléphone mais faudra aller chercher une carte SIM. » Qu’il juge comme la meilleure des possibilités. « Tu faisais quoi à Windmont Bay ? »











– Je comprends pas ... [7] se lamente-t-il finalement. J'avais pourtant bien mis mon nom sur l'étiquette de la valise ... Attends, non, est-ce que je l'avais fait finalement ou pas ? Je ne me souviens plus ... Ah, si, attends ... Si, si, oui, j'avais bien mis, parce que c'était quand, et ensuite il a fallu que, enfin, voilà, je crois bien que ... Non j'en suis même sûr. Ou alors quelqu'un avait la même valise que moi, et le même sac, et les a juste pris par erreur ? demande-t-il finalement avec espoir. Et l'absence de pareils objets dans le diner aurait une explication complètement rationnelle. Le canadien retient les larmes que la panique semblent provoquer chez lui [8].

On lui propose de réclamer de l'aide auprès de sa famille. Son sang se glace, son regard se fige, et Dash finit par demander, vraisemblablement terrifié: Je dois vraiment faire ça ? Il s'était lancé dans ce périple malgré les protestations de ses parents, et en dépit de leurs assurances qu'il rentrerait vite car il ne tiendrait pas seul face au monde. Le canadien au beau aimer sa famille, il ne veut pas leur donner raison. Je peux me débrouiller autrement, non ? Et si j'utilise ma carte de crédit ? Ah mais non, c'est vrai, elle était dans mon sac ... Il se sent vraiment pris au piège.

Son compatriote canadien semble aussi hospitalier que tous ceux qu'il a laissé derrière lui et, un instant, Dash se sent moins isolé et triste. C'est vrai ? demande-t-il finalement avec ses yeux de biche et la bouche en coeur. Sûr de chez sûr ? À al proposition de lui faire découvrir les environs, Dash hoche de la tête avec enthousiasme. Oh, oui, ce serait chouette ! On lui parle alors de carte Sim et le blond semble vraiment perdu. Une carte quoi ? Il n'y connait rien à tous ces trucs technologiques. Généralement, c'est son père qui s'occupait de tout ça.

– Je fais un road trip ! déclare-t-il finalement fièrement. Je voulais découvrir le vrai monde alors j'ai réservé des chambres d'hôtel un peu partout pour pouvoir vraiment découvrir le pays. Comme un homme ordinaire l'aurait fait, bien entendu.
______

[7] La rumeur veut que cette phrase ait été la première que Dash ait prononcé de sa vie entière.
[8] Dash gère très mal le stress, compte tenu du fait qu'il n'a jamais ressenti de stress avant de se faire voler ses affaires. Ainsi est le lot de tous les enfants privilégiés comme lui











Carter est abasourdi par le numéro que lui offre son compatriote. Il a l’air vraiment plus qu’anéanti par ce qui vient de lui arriver, si bien qu’il ne fait même plus sens. C’est triste. Pour autant, le jeune homme tente de lui faire entendre raison, de le faire relativiser. « On se calme ! Tu paniques, mais ça sert plus à rien. Le monde est pas profondément gentil, donc ne crois pas qu’on va te la rendre. Tout ce qui est cher, les gens le dérobent parce qu’ils t’envient. » Il est naïf, Carter en déduit donc qu’il n’est jamais sorti de son petit monde. Pauvre gars, il n’a pas la meilleure expérience possible aux Etats-Unis.

Mais il semblerait qu’il ait initié ce voyage dans le but d’échapper à sa famille tant il redouble de stress alors que Carter pensait que faire appel à ses parents était une solution de facilité. Grimaçant, assistant à la scène, il secoue la tête : « Non tu n’es pas obligé, calme-toi ! On peut aller voir l’ambassade aussi, peut-être qu’ils pourront t’aider… » Mais ne sachant pas s’il s’installait ici ou s’il était de passage, Carter n’était pas sûr qu’il puisse obtenir quoi que ce soit. C’est la raison pour laquelle il décida de venir en aide au jeune homme. D’autant plus qu’il le pouvait.

Il acquiesça et confirma : « Oui, je vais t’aider. Sinon je donne pas cher de ta peau ! » Il plaisante alors en ricanant, donnant une accolade au Canadien. Il n’est pas au bout de ses surprises, alors qu’il mentionne la chose la plus simple qu’il existe, Dash semble à nouveau perdu. Carter reste un instant interdit, partagé entre le fait que son compatriote ait tenté de le faire rire, ou s’il est vraiment ignorant. Arquant un sourcil, il tente d’expliquer : « Une carte SIM ! Pour ton téléphone, sans ça tu ne peux pas téléphoner ! » Il se gratte la tête se demandant s’il a affaire à un Amish ou autre communauté surprenante.

Dash lui confie qu’il fait un road trip, dans des chambres d’hôtel. Un concept qui fait inévitablement sourire le plus jeune des deux. « Tu sais qu’un road trip c’est normalement pas synonyme de confort ? Ca tombe bien qu’on t’ait volé tes affaires, tu vas vivre la véritable expérience ! » Ca devrait l’aider à se forger. Mais bon, Carter ne le laisserait pas dans l’embarras. Si bien qu’il en avait complètement oublié son date Tinder











Face aux propos du blond, les yeux de Dash s'écarquillent de stupeur effrayée. Vraiment ? demande-t-il en toute innocence au jeune homme. Ça existe des gens comme ça ? Visiblement contrarié, le canadien soupire bruyamment avant de se laisser tomber contre la banquette, affaibli par cette mauvaise expérience. Son coeur se met à battre à deux cent à l'heure tant et si bien que Dash finit par avoir du mal à respirer [9]. Le canadien est si mal en point qu'il remarque à peine le commentaire de son compatriote vis-à-vis de l'ambassade. L'ambassade ? répète-t-il finalement d'un ton incertain. Il y en a une ici ? Dash se sent submergé. Il a l'impression qu'un poids gigantesque lui écrase les poumons. Heureusement pour lui, la main tendue du blond parvient à rassurer, quelque peu, l'élan de panique auquel il s'était retrouvé victime quelques instants plus tôt. Se levant d'un bond, le blondinet ne demande pas d'autorisation avant d'entourer ses bras autour de son dénommé « sauveur », fermant les yeux en l'enserrant bien fort dans un câlin affectueux [11] pendant quelques courts [*] instants. Oh, merci, merci, merci ! Tu es bien trop gentil ! remarque-t-il finalement. Ils en viennent alors à parler de cartes SIM, le blond hochant doucement de la tête pour marquer une compréhension timide de l'information alors qu'en réalité, il n'y voit décidément pas plus clair. Mais bon, si on lui dit que c'est cette carte magique qui l'aide à téléphoner, qui est-il pour contredire cette affirmation ? Ah, oui, une carte SIM ... répète-t-il sans conviction. Comment ai-je pu oublier ... Alors qu'il fait part à son nouvel ami de son expérience sur la route, celui-ci semble le railler au sujet de la nature de son périple. L'étonnement de Dash est sincère. La véritable expérience ? répète-t-il, nerveusement. Il avait pourtant bien pris soin de réserver les suites exécutives au lieu des présidentielles [12]. Du coin de l'oeil, Dash semble remarquer une jeune femme les regarder avec insistance, plus loin. Je crois que ta soeur te cherche, déclare-t-il alors timidement.
______

[9] Il s'agit là d'une de ses fameuses crises de panique [10].
[10] Elles surviennent ponctuellement à
[11] Bien que suffoquant.

[*] Mais, probablement, bien trop longs.
[12] N'était-ce donc pas un sacrifice de confort suffisant ?
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MessageSujet: Re: gucci fendi homelessness (100%)   gucci fendi homelessness (100%) EmptyJeu 28 Mai - 2:30

 Hi, you." susurra Lyle à l'oreille de Dash Lockwood, se penchant pour ébouriffer les cheveux de l'apollon qui s'était assis à sa table habituelle, une table qu'il occupait régulièrement depuis quelques semaines. C'était toujours avec un plaisir particulier que le barista accueillait l'homme, s'asseyant à sa table pour prendre le temps de discuter. Dash savait lui donner le sourire, le couver de ses yeux émerveillés et le faire rire surtout. Ses visites l'enchantaient. Il n'y avait aucun doute que l'ingéniosité de l'éphèbe était rafraîchissant pour le grand châtain. Il se délectait d'entendre sa voix et de découvrir l'homme qui lui était inconnu encore il y a quelques mois. Dash était un vrai rayon de soleil - Lyle tira la chaise pour s'asseoir près de lui et le darda de son regard de biche, appuyant sa tête sur sa main pour admirer ses traits symétriques. " How are you? Do you want a latte? " s'enquit-il, détaillant son visage illuminé










L'air hébété, pensif, et rêveur, c'est bien notre Dash national qui se retrouve planté à la fenêtre comme un benêt, occupé à touiller la mousse de son latte [1]. La raison de la venue du blond a beau être transparente aux yeux des nombreux habitués du salon de thé, le jeune homme est lui-même aveuglé par ses propres motivations. Le concernant, il est persuadé qu'il aime simplement le décor invitant et le cadre serein du commerce. Hi, Lyle soupire-t-il bêtement en regardant distraitement le barista. Serait-ce donc cela que l'amour ? Le blond en avait beaucoup entendu parler mais il n'avait jusqu'alors jamais vraiment compris tout l'engouement. Lyle lui demande comment il va. Dash n'a pas de meilleure idée que d'être honnête: I'm happy to see you. À la question du châtain, le blond se sent un peu bête d'avoir déjà une consommation devant lui, alors il s'empresse de l'avaler d'une traite pour mieux pouvoir répondre: Could I ? Would that be ok ?

______

[1] Mousse de nouveau réduite à l'état de lait depuis le temps
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MessageSujet: Re: gucci fendi homelessness (100%)   gucci fendi homelessness (100%) EmptyJeu 28 Mai - 2:32

La porte se referme au tintement cristallin d'une clochette indiquant l'entrée d'un nouveau client. Au loin, un brun redresse son visage avec curiosité tandis que notre blond phénoménal [1] entre dans le salon de coiffure d'un pas léger et enthousiaste. Ayant passé un début de séjour épouvantable dans cette ville déplorable [3], le blond désire s'offrir une nouvelle gueule [4] pour bien signaler le début de sa nouvelle vie.

– Bon-jouuur, chantonne-t-il avec l'innocence et l'enthousiasme qui lui sont synonymes. Ça va bien par ici ? Ses yeux de biche battent des cils tandis qu'il attend qu'on vienne s'occuper de lui.
______

[1] À savoir, mister Ashley Dash Lockwood [2].
[2] Oui, il s'agit bien d'un de ces Lockwood-là.
[3] Par « séjour épouvantable », considérez le vol de toutes ses affaires, mais, également, le fait d'avoir été recueilli et hébergé par une teen idol richissime ou de s'être fait entretenir au bar par un mystérieux inconnu. Vraiment, il n'aurait pas pu avoir pire arrivée en ville, vous en conviendrez bien.
[4] Pour savoir d'où lui provient son argent, se référer à [3].






Feat @Dash Lockwood

Une nouvelle journée démarre et le train train quotidien continue. Aujourd’hui, la moyenne d’age de ta clientèle est de 75 ans environ. Rien de très fun. Même pas un jeune qui vient se faire tatouer. Tu t’ennuies presque. Mais t’aimes quand même ton métier. T’apprends les derniers potins du moment. Rien de très croustillant. Et puis, un beau blond ouvre la porte de ton commerce. Il égaille ta journée à travers ses salutations chaleureuses. – Bonjour. – Tu lui réponds en retour avec un grand sourire sans en faire trop pour autant et laissant de ton coté le balais pour venir l’accueillir comme il se doit. Ton employée est déjà occupée avec une cliente. – Tout va bien par ici. Et vous ? Quel bon vent vous emmène ? – Tu te places aussitôt derrière le comptoir et l’examine sous tous les angles. Il a une sacrée tignasse mais il pourrait aussi bien venir pour se faire un tatouage. Le doute est permis. Tu te lances quant à une première supposition. – Vous êtes là pour une coupe de cheveux ? – Une chance sur deux. C’est aussi l’intérêt de ta boutique. Ils peuvent tout aussi bien venir pour un tatouage que pour une simple coupe de cheveux ou alors se faire tailler la barbe. T’es multi-taches. – Je vous ai jamais vu auparavant. Vous êtes nouveau à Windmont Bay ? – T’es assez observateur et tu te souviens généralement des visages de tes clients. Le beau-gosse qui se trouve devant toi n’a jamais mis les pieds dans ta boutique en tout cas. Tu t’en serais souvenu. – Allez-y, installez-vous. Que souhaitez-vous exactement ? – Tu le fais asseoir sur un fauteuil afin de discuter avec lui de ce qu’il attend de toi pour sa coupe. Ensuite, il faudra passer au lavage des cheveux. Mais tu tiens à être à l’écoute de ton client. C’est essentiel





Les sourires sont pour Dash comme des virus: impossibles à éradiquer, faciles à transmettre, et hautement contagieux. Plus on lui sourit, plus le blond sourit en retour. Un homme qui lui semble bien sympathique l'accueille alors, et Dash s'empresse de lui répondre:

– Eh bien en fait je voulais voir le monde, alors j'ai pris mes affaires et je suis descendu depuis Vancouver jusqu'ici en road trip [5], le blond s'exclame finalement. Le blond ne s'est pas demandé à un moment s'il avait peut être mal compris la question de son interlocuteur: sa naïveté légendaire ne connaît aucunes limites. Lorsqu'on lui demande si c'est bien une coupe de cheveux qu'il recherche, Dash se tape le front, comme pour se punir de sa propre sottise.

– Mon dieu que je suis bête ! Dash rit innocemment, comme le ferait un enfant lorsqu'il est fier de ses bêtises. Oui, ce serait pour les cheveux.

On lui demande finalement s'il est nouveau dans le coin.

Oui, j'étais à Tacoma il y a une semaine. Je suis venu ici car une inconnue dans un restaurant m'a dit que c'était joli et elle m'a fait promettre de venir jeter un oeil dans le coin. Dash souffle de plus belle. Alors je suis venu deux jours après. Et puis ensuite on m'a volé toutes mes affaires et du coup je suis là.

Lorsqu'on l'invite à s'asseoir, Dash ne se fait pas prier. Il se laisse délicatement tomber contre le fauteuil avant de répondre au bien gentil coiffeur.

C'est un peu le bazar, là dedans. Je crois que j'ai bien 5 millimètres de trop sur le tout, c'est terrible ! J'ai l'air d'un barbare, c'est honteux, tu ne trouves pas ? [6]
______

[5] Par « road trip », comprendre « voyage de luxe avec limousines et voitures privées ».
[6] L'oeil aiguisé est bien amené à savoir que 5 millimètres font toute la différence. Pour l'observateur distrait, Dash aura la même tête avant et après son passage chez le coiffeur. Mais Dash n'est pas dupe, et le coiffeur ne le sera pas non plus (surtout s'il désire son $$$). 5 millimètres, c'est un drame de taille





Feat @Dash Lockwood

Ton attention se porte sur le blond ayant une carrure de mannequin. Il est loin d’être déplaisant à regarder. Tu serais ravi de t’occuper de lui. Enfin.. de le coiffer bien sûr. S’il vient bien pour ça. Sa réponse te paraît un peu étrange. Il veut découvrir le monde dans un salon de coiffure. Tu ne manques pas de sourire. Tu ne voudrais pas ouvertement te foutre de sa gueule d’ange. Et puis, tu te dois de rester professionnel alors tu reformules ta question en espérant qu’il la comprenne cette fois-ci. – Très bien et en quoi puis-je vous aider ? – Tu émets ensuite une hypothèse pour le mettre sur la bonne voie. Ton client reconnaît sa sottise. Tu te permets alors de rire car il est assez théâtrale comme garçon et il semble un peu sortir de nulle part. Tu te dis que t’as affaire à un vrai personnage et que tu ne risques pas de t’ennuyer dans les prochaines minutes. – Très bien, je m’occupe de vous. Je vais vous enlever votre veste. – Tu lui enlèverai bien le reste aussi. Mais tu tiens encore une fois à rester pro et calmer tes ardeurs. Surtout qu’il y a deux autres personnes dans la pièce. Du coup, tu commences le dialogue car le garçon semble vouloir raconter ses aventures abracadabrantesques. Tu te mords la lèvre lorsque tu apprends qu’il s’est fait volé toutes ses affaires à Windmont Bay alors qu’il n’était ici que de passage. – Mon dieu. C’est affreux. – Tu te contentes de répondre, un peu surpris car tu ne t’attendais pas à cette histoire du tout. Tu le fais asseoir en attendant juste pour lui demander ce qu’il souhaite comme coiffure. Vous aurez loisir de reparler de tout ça après. – Ce n’est pas énorme mais effectivement, un petit rafraîchissement ne fera pas de mal. Je pourrai m’occuper de votre barbe aussi, si cela vous dit. Passons au lavage. – Tu l’incites avec tes mains à se relever puis tu pars chercher une blouse que tu enfiles sur son corps. A priori, tu n’auras pas grand-chose à couper. Tu constates qu’il s’agit d’un homme qui aime bien prendre soin de son corps régulièrement. Il semble avoir de l’argent également. Même s’il est beau gosse, tu ne comptes pas lui faire de tarif réduit. – Comment allez-vous faire pour récupérer vos affaires ? Vous êtes allé déposer plainte au commissariat ? – Tu reprends aussitôt la conversation initiale lorsque le jeune homme est installé tête posée en arrière contre le lavabo. Tu régules en même temps la température de l’eau avant de la laisser couler sur ses cheveux. – Ça va la température de l’eau ? Pas trop chaud ? – Tu commences alors à poser tes mains contre ses cheveux avant de le shampouiner et lui masser les tempes tout en écoutant son récit. Tu comptes prendre bien soin de lui





Sa veste lui est ôtée et Dash se laisse faire sans trop réfléchir.

– C'est mignon par ici! s'exclame-t-il finalement avec enthousiasme. Ça me rappelle ma chambre lorsque j'étais enfant. [7] Le sourire de Dash s'étend de son oreille gauche à son oreille droite. Son enthousiasme est plus infectieux encore que le coronavirus. Le garçon est particulièrement conquis par le service de première classe dont il semble bénéficier: cela ne le dépayse pas trop, et cela le rassure quant à la qualité de cet établissement. Le coiffeur semble, après tout, bien gentil avec lui. [8] Lorsque le coiffeur réagit à ses mésaventures, Dash se sent encouragé dans ses lamentations.

– N'est-ce pas ? On m'a même pris mon Mark Jacobs ... C'était un de mes dix sacs préférés ! En disant ces mots, le blond s'installe nonchalamment sur le fauteuil de coiffure. Et mes chemises Versace ... J'espère qu'ils [9] sauront au moins les assortir correctement. [10] On lui propose alors un coup de ciseaux au niveau de la barbe. Oh, vraiment ? Ce serait trop top ! le blond s'exclame joyeusement. Décidément, c'est mon jour de chance. Dash, ou la personification même de l'adage « il en faut peu pour être heureux ». Machinalement, le blond se laisse revêtir d'une blouse pas très cosmétique qu'il accepte cependant de porter car les cheveux passent avant tout. Si seulement il avait eu de la place pour ramener sa blouse personnelle laissée chez son coiffeur à Vancouver afin de pouvoir rester fasheune dans toutes les circonstances ... [11] Le gentil coiffeur [12] semble vraiment inquiet pour ses affaires, un sentiment que Dash ne comprend que trop bien. J'y suis déjà allé mais je crois que je devais avoir un cheveu de travers car les policiers n'ont pas arrêté de rire. Ils m'ont dit qu'ils me rappelleront « dès qu'il y aura du nouveau », répète-t-il d'un ton solennel et méthodique. Au sujet de la température, l'enthousiasme de Dash est impossible à méprendre. C'est parfait ! Plus c'est chaud, mieux c'est ! [13]. Les mains du coiffeur s'abattent sur le crâne de Dash, massant son crâne à un rythme presque musical. Sous l'emprise de sa spontanéité, le blond se met à chantonner un peu, avant d'interroger son coiffeur. Ça fait longtemps que tu es coiffeur ? On sent tout de suite le coup de main du pro !
_____

[7] Pour clarification, la chambre d'enfance de Dash ne ressemblait en rien à un salon de coiffure. Le lieu semble simplement lui rappeler le souvenir de cette chambre bien plus petite que celles auxquelles il a désormais l'habitude.
[8] Le canadien est bien trop bien-intentionné pour parvenir à lire autre chose derrière les agissements du brun.
[9] Par « ils », lire « les voleurs de ses affaires ».
[10] Il n'y a que Dash pour se soucier du bien-être de ses affaires dans les mains d'un(e) autre.
[11] Non pas que cela changerait grand chose compte tenu le vol de ses affaires.
[12] Tout le monde est gentil généralement lorsqu'il est payé pour, un détail que Dash n'a jamais vraiment remarqué.
[13] On reconnaît bien là les mauvaises habitudes d'un garçon qui n'a jamais grandi dans une demeure avec un ballon d'eau chaude restreint





Feat @Dash Lockwood

Ce nouveau client qui vient de débarquer dans ton salon illumine ta journée. Ça te change des papy et mamies et de leurs ragots à deux francs six sous. L’enthousiasme du blond te donne le sourire. – Merci ? – Tu ne sais pas vraiment si tu dois prendre ça pour un compliment. Tu imagines bien que le garçon compare ton salon à sa chambre d’enfant par rapport à la superficie. Mais bon, après tout, tout ce qui est petit est mignon, non ? Hormis les micros-pénis mais ça c’est autre chose.. ! – Heureusement, il vous reste les neuf autres. – T’es rationnel quand au fait qu’il ait perdu l’un de ses dix sacs préférés. Un de perdu, dix de retrouvé. Tu l’imagines bien en racheter un aussitôt. Tant qu’il n’a pas perdu son compte en banque, tout va bien. – Cela m’étonnerait. C’est tout un art de les porter. – Tu dis ça, t’en sais rien. T’es plutôt du genre à porter des sweets à capuches. T’es quelqu’un de très simple, qui ne se prends pas la tête pour s’habiller. Mais tu respectes tout à fait son style vestimentaire. De toute façon, tu n’as pas vraiment le choix. Tu ne voudrais pas froisser ton client au risque qu’il s’en aille avant même que tu lui aies touché les cheveux. – Cela fait plaisir de voir votre enthousiasme. J’espère que vous serez satisfait du résultat. – Tu lui adresses un sourire un brin forcé en te disant qu’il ne va pas falloir te rater aujourd’hui car t’as affaire à quelqu’un de plutôt aisé et qui pourrait bien être influant aussi. Tu l’imagines bien avec un compte Insta avec une quantité hors norme de followers. Mais bon, t’es confiant. Tout va bien se passer. Tu n’en es clairement pas à ton premier coup d’essai. D’ailleurs, il est temps de lui montrer ton talent. Alors qu’il s’installe confortablement au lavage, tu régules la températures de l’eau tout en reprenant la conversation initiale qui te captive déjà. Tu rigoles lorsqu’il parle de cheveux de travers. Tu retiens par contre tes rires par la suite. Sa manière d’expliquer les choses est assez comique mais son histoire l’est moins. Faut que tu restes professionnel. Ce n’est pas ton pote mais ton client. – Ils disent toujours ça. Ou alors qu’ils ont déjà des choses plus importantes à régler. – Ah ces flics, on ne le refera pas. T’as l’impression qu’ils rechignent toujours à faire leur boulot. Toi tu râles pas quand tu dois coiffer des cheveux gras ou tatouer des parties poilues. – Je suis bien d’accord. – Et toi t’aimerais bien que ça chauffe encore plus ailleurs mais ça tu te le gardes de lui dire. Tu ne sais pas de quel bord il est. En tout cas, il semble apprécier ton massage des tempes. Il a l’air bien détendu. A tel point qu’il se met à chantonner. Vraiment étonnant ce garçon. – Merci. Cela fait quelques années mais je ne vais pas me mettre à compter sinon je vais me sentir horriblement vieux. – Tu ne retiens pas tes rires. Cela faisait un moment d’ailleurs que tu n’avais pas autant souris ou rit avec quelqu’un. Si bien que tes zygomatiques te travaillent. Tu reprends ensuite ton sérieux en rinçant le shampoing de ses cheveux. Vous allez bientôt pouvoir passer à la coupe. – Je fais des tatouages aussi. – Tu glisses ça ni vu ni connu des fois qu’il aurait envie de se faire un joli dessin à l’encre sur sa peau après. Il n’a pas l’air d’en avoir mais sait-on jamais. – J’ai ouvert le salon il y a deux ans maintenant. – Tu lui confies sans pour autant trop te livrer sur ta vie perso. Tu fermes le robinet, essuies rapidement sa chevelure à l’aide d’une serviette puis appuie sur le bouton nécessaire pour qu’il se redresse. T’arrive ensuite devant lui afin de lui montrer le chemin et qu’il s’installe sur le siège que tu lui indiques. – On passe à la suite ? – Il est grand temps de passer aux choses sérieuses. La détente est terminée





Dash émet un léger soupir d'amertume et de tristesse.

– Oui, mais ce n'est pas pareil: je les ai laissés à Vancouver explique-t-il finalement. C'était un tirage limité donc je ne pourrais pas le remplacer. Et puis quand bien même je le pourrais, ce ne serait pas la même chose. Dash avait beaucoup de souvenirs avec ce sac particulier. Il s'en était souvent servi d'oreiller pendant les quelques semaines [14] où il voyageait en première classe avant de se retrouver à Windmont Bay. Lorsque le coiffeur l'encourage dans ses inquiétudes concernant ses chemises, le visage du blond semble se glacer de terreur. Il halète de terreur. Tu veux dire que mes Versace pourraient se retrouver ... mal assorties ?! Le blond semble absolument décontenancé. Mais c'est horrible ! [15] Un véritable crime contre l'humanité, même. Lorsque le coiffeur lui confesse espérer que Dash s'émerveillera devant ses talents de coiffure, le canadien s'exclame, la bouche en coeur:

– Oh, mais tu es vraiment trop adorable, toi ! Évidemment que je serai satisfait, y'a pas de raison ! Le blond se retrouve finalement installé sur une chaise en cuir lorsqu'il conte la suite de ses mésaventures au coiffeur. Celui-ci, bien que compatissant, tient des propos qui mettent le blond légèrement mal à l'aise. Oh, ils avaient l'air gentils proteste-t-il donc, avant de remarquer que j'aimerais pas être policier, moi, ça a l'air bien trop compliqué. [16] Sous les caresses apaisantes de l'eau, le blond continue de fredonner. Il ne se demande pas si sa lancée musicale spontanée dérange son interlocuteur: Dash est trop privilégié pour pouvoir avoir autant d'empathie et de recul sur une situation. T'as quel âge ? lui demande finalement le canadien. 35 ans ? Il lui semble pourtant plutôt jeune. Pas aussi jeune que lui, mais quand même ... [18] Mais le coiffeur se dit vieux, et Dash le prend au mot. Des tatouages ? le blond demande finalement intrigué. J'ai toujours eu envie d'avoir un tatouage ... remarque-t-il, plutôt pour lui même que pour autre chose. Tu en as, toi ? Une question qui peut sembler stupide, mais que Dash trouve pourtant logique. Deux ans ... C'est long ! s'exclame finalement le jeune homme qui se voit incapable de rester concentré plus de cinq minutes, même en pleine session shopping. La session shampouinage se termine et Dash est presque déçu lorsque l'eau cesse de couleur sur son crâne. Je crois que c'est mon moment préféré. Le blond avoue finalement (en parlant du shampouinage, bien évidemment).

Dash se trouve alors escorté vers un fauteuil avant de cligner des yeux frénétiquement en se retrouvant face au miroir. Mon dieu, mais c'est horrible: j'ai l'air d'un zombie ! s'exclame-t-il finalement d'une voix désespérée. Il faut croire que les évènements de la semaine ne lui ont pas fait bonne mine: le blond se retrouve horrifié par le début de cernes, presque imperceptible, qui décore le bas de ses yeux. Le concernant, il ne voit que ça sur son visage.
______

[14] Ce sac n'aura décidément pas fait très long feu.
[15] Aux yeux de Dash, aucun crime n'est plus élevé que celui de mal assortir des vêtements, encore moins du Versace.
[16] Et dangereux [17].
[17] Et surtout, pas assez fasheune.
[18] On remercie ses soins beauté et ses crèmes anti-rides





Feat @Dash Lockwood

Ton client se confie quant au vol de ses affaires qu’il a récemment subi. Même si son côté fils à papa t’agace, tu ne peux t’empêcher d’être peiné pour lui. Tu compatis donc tout en masquant tes plus sombres pensées. – Je comprends. C’était sentimental. – Tu ne t’attaches pas aussi facilement à des vêtements, en revanche, ça te ferait clairement chier si on te piquait ton casque de musique ou ton skate. Et ce, même si t’as les moyens de t’en racheter. Tu hausses ensuite les épaules, ne sachant plus quoi répondre face à sa réflexion par rapport à ses Versace. Tu fais mine de t’y intéresser mais au final, t’en as strictement rien à foutre. Le plus important pour lui ça serait qu’il les retrouve un jour plutôt que de se soucier de l’apparence du voleur en question. Heureusement, son côté gosse de riche est vite effacé par son enthousiasme et sa bonne humeur. – Il n’y a pas de raison, effectivement. – Bien sûr qu’il sera satisfait de sa nouvelle coupe de cheveux. Il serait d’ailleurs temps de s’y atteler. Tandis que tu continues l’étape du lavage, vous en venez à évoquer les policiers envers qui il a déposé sa plainte. Selon toi, ils ne servent à rien ou du moins ont fait preuve de fainéantise. Ton jugement est un peu dur. Le principal concerné est un peu plus modéré. Ce ne doit pas être un métier facile, effectivement. – Ouais. Chacun son métier. – Que tu finis par conclure. A ce propos, le garçon te questionne. T’exerce depuis quelques années maintenant. Mais tu ne préfères pas les compter. Non, t’es pas vieux mais t’as commencé à travailler jeune. – 35 ans, t’es sérieux ?! J’ai l’air si vieux ? – T’en oublies ton professionnalisme et tu te permets d’être plus familier avec lui. Mais là, t’es un brin offusqué. Tu ne pensais pas faire si vieux que ça. Il a peut-être besoin de lunettes le jeune homme. – Et toi, t’as quel âge ? – Il perd des points là. Heureusement, la conversation dérive sur les tatouages. L’une de tes passions mais également ton métier. – Tu as une idée de ce que tu aimerais te faire tatouer ? – T’es aussi là pour conseiller tes clients même si en soit, il ne vient pas pour ça mais pour se faire coiffer les cheveux. Après, rien n’est gravé dans le marbre. S’il se sent prêt, tu peux très bien aller chercher ton aiguille et l’encrer. Sinon, cela sera pour plus tard s’il reste dans le coin. Et quelque chose te dit que tu pourrais bien être amené à le revoir. – J’en ai quelques uns, oui. – Et c’est un euphémisme. T’en as une tonne. Mais tu ne vas pas les lui montrer maintenant. Ce n’est pas le moment. Tu t’occupes de ses cheveux. D’ailleurs, tu finis de le rincer pour le faire se lever et s’installer sur le fauteuil à coiffure. Il semble déçu que ça se termine. – Un massage des tempes, c’est toujours plaisant. – Tu peux aussi lui masser autre chose, si jamais il le souhaite, sait-on jamais. Mais ça se fera en dehors du salon en tous les cas. Et sans miroir, car visiblement, son reflet l’effraye. Il se compare à un zombie. Il est vrai que ses yeux sont un peu cernés. – Bientôt tu ressembleras à un mannequin ou un acteur hollywoodien. – Rien que ça. Faut bien que tu le rassures et que tu lui envoies du rêve. Après, il en a clairement le potentiel. Il lui faut juste un petit coup de neuf et qu’il se repose ensuite. – Tu veux que je te coiffe comment ? J’veux dire, t’as un mouvement sur le côté ? – Tu te souviens qu’il veut que tu lui coupes cinq petits millimètres mais tu ne sais pas vraiment s’il a d’autres attentes ni même s’il coiffe ses cheveux avec un mouvement à gauche ou à droite. En attendant de recevoir ses instructions, tu prépares ton matériel. – Tu t’appelles comment au fait ? – Ce n’est pas forcément une question que t’as l’habitude de poser lors d’une première coupe mais t’as beaucoup d’affinités avec lui





Dash hoche de la tête. Exactement ! Ils me l'ont donné gratuitement parce que j'avais dépensé six mille dollars en une journée. Tu te rends compte ? Dash ne comprend pas réellement le sens des paroles qu'il déblatère comme un moulin: le jeune homme à l'âme d'enfant se contente de répéter bêtement ce que le magasin lui avait annoncé en lui offrant le sac. [i]Un précieux client[/u], l'avaient-ils baptisé avant de l'escorter, tous sourires, vers la sortie avec des sacs remplis d'achats qu'il n'a pour la plupart jamais portés par la suite. Ils trainent quelque part au fond d'une armoire, avec le restant des affaires qu'il a achetées sur un coup de tête sans jamais leur accorder une deuxième pensée. Lorsque le coiffeur le rassure quant à ses compétences capillaires, le sourire du blond est sincère et infectieux. Chic alors souffle-t-il en le laissant masser son crâne. Face à la réflexion du brun, le blond se contente de penser à voix haute. J'ai jamais eu de métier remarque-t-il finalement. C'est difficile à faire ? Ça m'a l'air bien fun, contemple-t-il finalement. Peut être que je pourrais être banquier, ou avocat ! Ils sont toujours trop bien habillés, dans les films, ça a l'air vraiment grave cool. Dash, où l'homme qui juge une vocation par l'esthétique de l'habit de l'emploi. [19]

Lorsque Dash tente de deviner l'âge de son interlocuteur, celui-ci semble vite offusqué. Le blond comprend qu'il va devoir faire du contrôle de dégâts. Je suis nul en devinettes, moi, il ne faut pas me demander ce genre de choses, se défend-t-il donc. Mais tu as dit que tu étais vieux alors j'ai dit un âge qui semblait vieux aussi, il tente de se justifier. Moi j'ai ... Vingt-sept ans, enfin, je crois ... On est en mars ou pas encore ? Parce que peut être que c'est vingt-huit du coup ... Je suis vraiment nul en maths ... Difficile d'avoir une notion du temps quand la vie n'est qu'une succession de vacances interminables. On lui demande alors le genre de tatouage qu'il aimerait se faire. Le blond réfléchit longuement, accompagnant ses pensées d'un Hmmmmm ... avant de décider, tout fier de lui que Un sushi au saumon, parce que j'adore ça ! Ou alors, non, une feuille de sirop d'érable, parce que je viens du Canada ... Ou alors, non, je sais: le logo de toutes mes marques préférées, mais en un seul. C'est faisable, tu penses ? Le canadien est si spontané qu'il peine à saisir la pérennité des tatouages, ainsi que l'importance de bien les choisir. Ou alors ... Rah, non, j'arrive pas à me décider ! Et toi, c'est quoi tes tatouages? Il lui demande finalement. Le shampoing se termine et Dash vocalise sa déception. D'après le brun, un massage des tempes est toujours plaisant. C'est vrai. Presque autant qu'un massage des pieds ! constate-t-il finalement. Sa masseuse lui manque, d'ailleurs. S'il avait sa carte de crédit il lui aurait probablement commandé un vol pour qu'elle vienne en ville lui faire un massage de quelques minutes.

En constatant le regard cadavérique qu'il se renvoie, Dash s'effraie face à son propre reflet. La remarque du coiffeur semble l'apaiser quelque peu, bien qu'il ne semble pas entièrement convaincu. Tu le penses vraiment ? lui demande-t-il finalement, une voix emplie d'espoir. J'ai l'air si vieux ... Presque autant que Chris Hemsworth ! se lamente-t-il finalement. Que le détenteur de sa crème anti-rides se révèle et la lui rende. [20] Le coiffeur lui demande comment ses cheveux retombent habituellement. Pas vraiment. Mes boucles n'en font qu'à leur tête ... C'est horrible ! [21] Lorsque le coiffeur lui demande son prénom, Dash n'hésite plus. Moi c'est Ashley, mais tout le monde m'appelle Dash car je m'éparpille dans touuuus les sens, apparemment ! explique-t-il avec des grands gestes de main enthousiastes. En ce faisant, il renverse un tube de gel par terre. Oh ! Je suis désolé, j'avais pas vu, j'ai pas fait exprès ! déclare-t-il gêné. Et toi c'est comment que tu t'appelles ? lui demande-t-il finalement. Il est gentil, ce coiffeur. Dash semble reconnaître la gentillesse au fond de ses yeux. [22]
______

[19] Personne ne lui a jamais appris que l'habit ne fait pas le moine.
[20] Ils peuvent bien garder tous ses vêtements s'ils le souhaitent, et même tout son argent: la crème anti-rides d'un Dash, c'est sacré.
[21] Si nombreux pourraient envier la crinière abondante du jeune homme, il a tendance à voir ses bouclettes comme une malédiction, car lorsqu'on est trop gâtés par la nature, on finit par être gâté pourri.
[22] En réalité, ce qu'il voit n'est pas forcément désintéressé, mais dans son innocence, Dash ne voit que de la bienveillance là où des motifs ultérieurs pourraient se cacher.

SPOILER:
Un peu long, désolé, il est bavard aujourd'hui le dashie. gucci fendi homelessness (100%) Icon_arrow gucci fendi homelessness (100%) 3305163951
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MessageSujet: Re: gucci fendi homelessness (100%)   gucci fendi homelessness (100%) EmptyJeu 28 Mai - 2:33

Feat @Dash Lockwood

T’es forcé d’admettre que ton client est incroyablement bavard. Son lavage des cheveux a dû durer en tout au moins cinq minutes de plus que d’habitude tout ça parce qu’il t’a diverti à coup de Versace. Quel phénomène ! – C’est ce qu’on appelle être fidèle. – Tu finis par conclure avec le sourire en espérant qu’il le soit tout autant avec ton salon. Toi aussi tu aimes fidéliser tes clients. Tu utilises un simple système de cartes à tamponner. Au bout du dixième tampon, ils ont droit à une bouteille de shampoing de marque. Pas mal, non ?  – Sérieusement tu n’as jamais travaillé ?! – Whaou. C’est encore un gamin à côté. Ou un fils à papa. Il serait temps qu’il se mette à faire quelque chose de ses dix doigts. – Nan, rien de très compliqué mais ça nécessite quand même une formation. – Tu imagines assez mal le blondinet faire ce que tu fais. T’es pas sûr qu’il soit en mesure de faire des choses ingrates du genre passer le balais pour nettoyer des cheveux ou bien toucher des gens à l’hygiène douteuse. En plus de cela, il parlerait des heures et des heures à ses clients et n’irait pas assez vite. – T’as fais des études ? – Le garçon s’imagine déjà devenir banquier ou avocat mais pour cela, il faudrait qu’il ait étudié la finance ou bien le droit. Et il n’en a pas vraiment l’air. Tu commences d’ailleurs à te demander quel age il peut bien avoir. A en croire ses paroles tu lui en donnerais 18 mais physiquement il en fait un peu plus. Par contre, t’apprécies pas du tout le fait qu’il te rajoute des années au compteur. T’as limite l’impression qu’il se fiche de toi et tu mets un instant de côté ton professionnalisme pour le reprendre. – Non, on est pas encore en mars. Du coup, t’es beaucoup plus vieux que moi. J’ai vingt quatre ans. – Bien sûr, tu en rajoutes et tu te fais un malin plaisir à le narguer. Mais il t’as vexé ce con. Et puis, t’as jamais dit que t’étais vieux mais seulement que tu travailles depuis quelques années contrairement à lui qui n’a jamais rien foutu de sa vie visiblement. Il serait peut-être temps qu’il s’y mette. Finalement, tu te dis que ce n’est pas une si mauvaise chose que ça qu’il se soit fait voler ses bien. Au moins, il connaîtra la dure réalité de la vie. – T’es pas croyable ! – Franchement, il est fatiguant. Mais il te fait rire quand même. Il n’a pas d’autre idée plus loufoque que de se faire tatouer un sushi au saumon ?! Il semblerait pourtant que si. – Oublies le sushi et les marques. Par contre, une feuille d’érable c’est une bonne idée. C’est important de se souvenir de là d’où l’on vient. – C’est ton côté tatoueur qui parle. Il faut absolument qu’il se fasse bien conseiller sinon il va finir avec une bouteille de sirop et un sushi sur les fesses. Tu commences quand même à douter de ses capacités intellectuelles. T’as beau être coiffeur, t’en as un peu plus que lui dans le ciboulot. – J’en ai trop pour commencer à en parler. Il nous faudrait toute la nuit. – Tu exagères un peu mais t’as pas vraiment envie de parler de tes tatouages. C’est un peu trop intime pour les évoquer avec un inconnu. Et puis, faut passer à la suite à présent. Il est grand temps que tu lui coupes ses cinq millimètres de cheveux même si c’est pas ce qui prendra le plus de temps. – On va dire ça. – Ton employé pouffe de rire à l’autre bout du salon. Tu comprends pourquoi. T’as affaire à un vrai phénomène si bien que parfois sa connerie est presque déconcertante. Il est un peu lourd sur les bords. Mais tu ne peux quand même pas t’empêcher de rire. Du coup, tu décides de surjouer toi aussi en le complimentant comme jamais. – Bien sûr ! – Tu secoues la tête de haut en bas afin de paraître encore plus convainquant. V’là qu’il se compare à Chris Hemsworth. Le pompon sur la Garonne. – Mais nan, pas du tout. Et puis t’es bien plus sexy. – Oups, ça t’a échappé. Faut dire ce qui est, t’as affaire à un vrai canon. Mais ça ne fait pas tout, tu le sais bien. Et t’es vraiment pas sur qu’il pourrait te correspondre autrement que par le physique. Ce mec, c’est comme une crevette, tu gardes le corps, t’enlèves la tête. – Je vais mettre de l’ordre dans tes cheveux. – Tu finis par reprendre ton sérieux lorsqu’il évoque ses bouclettes non-désirées. Puis tu te mets au boulot en t’emparant de tes ciseaux. A toi de lancer un nouveau sujet de conversation même si le garçon n’en manque pas. Commençons par le début à savoir son prénom. Dash. – J’adore Dash. – Tu déclares avant qu’il fasse valser par terre un tube de gel. Tu retires ce que tu viens de dire. Tu l’apprécies moins d’un coup. Heureusement, il n’y a pas trop de dégât. Tu ramasseras plus tard. – C’est pas grave mais évites de liquider tous mes produits. Ça coûte cher. – Tu te dois quand même de le prévenir au cas où histoire qu’il soit un peu moins maladroit. Tu ne lui compteras pas le gel sur sa facture mais faut qu’il canalise son énergie. Il y a d'autres personnes dans ton salon. – Je m’appelle Jules. – Tu te contentes de dire tout en prenant soin de ses cheveux. Tu vas assez vite mais t’as besoin de te concentrer davantage histoire qu’il ne ressemble pas à Chucky





Dash sourit lorsque le coiffeur lui parle de fidélité. Ils m'ont dit qu'ils faisaient pas ce genre de choses souvent mais que pour moi ils voulaient bien faire une exception avoue-t-il finalement. Le vendeur avait été vraiment sympa, et d'une grande aide de surcroît: il l'avait complimenté sur chacune des tenues qu'il avait essayé et n'avait pas arrêté de lui faire des grands sourires. Il était tellement dévoué à la tâche qu'il lui avait même demandé de tourner sur lui-même à chaque nouvelle tenue afin de pouvoir s'assurer qu'il n'y avait aucune couture de décousue sur le revers des vêtements [23].

– Jamais, jamais, jamais ! revendique-t-il finalement, d'une intonation juvénile qui semble presque imbue de fierté. Le brun lui parle alors de formation et Dash l'écoute attentivement. Une formation ... Ça semble si compliqué ! s'affole-t-il presque. À la question suivante du coiffeur, Dash répond sans la moindre honte ni le moindre doute: Oui, j'ai obtenu mes SATs. Ils en viennent alors à parler d'âge et Dash rit à la réponse du brun. Seulement vingt-quatre ? Et tu as déjà ton salon de coiffure et tout, et tout ? Wow. Sérieusement, tu m'épates ! Moi aussi j'aimerais bien accomplir un truc un jour, comme peindre un tableau, ouvrir un salon de coiffure, ou faire un interview pour un magazine. Des activités qui n'ont pas la même ampleur, mais pour le blond, c'est du pareil au même. Il ne s'offusque pas de la remarque concernant son âge, car Dash oublie lui-même son âge en permanence tant celui-ci lui semble arbitraire. Il est plus vieux. Très certainement. Mais cela ne veut pas dire qu'il se sent vieux pour autant.

Lorsque le coifftatoueur répond à ses idées de tatouages, la confusion du blond est transparente. T'aimes pas les sushis ? [24] demande-t-il finalement, d'un ton qui semble réellement déçu, comme si une partie de son univers intérieur venait de recevoir une boule de canon. C'est trop bon pourtant ... [25] Mais au moins la feuille de sirop d'érable semble plaire. C'est important de se souvenir de là d'où l'on vient. Avec Céline Dion dedans ! s'exclame-t-il finalement avec enthousiasme. Il s'agit probablement là de la pire idée possible pour un tatouage, mais Dash n'y voit pas le moindre inconvénient. Lorsque le coiffeur proteste qu'il n'a pas assez de temps pour lui décrire tous ses tatouages, c'est avec des yeux globuleux que le blond se contente de répondre: Waaah, tant que ça ? Mais tu dois en avoir deux mille ! Je veux tous les voir ! Il semble aveugle au fait que le coiffeur aura d'autres clients que lui, et donc, autre chose à faire qu'exhiber tous ses tatouages un à un. Surtout que certains d'entre eux sont peut être stratégiquement mal placés pour le partage.

La conversation divague alors sur le sujet de ses cernes et le coiffeur en profite pour lui déclarer qu'il est plus sexy que Chris Hemsworth. Ah bon ? Dash demande finalement, incrédule. Moi, sexy ... C'est bien la première fois que quelqu'un me dit ça ! D'habitude, on le qualifie surtout de mignon ou d'adorable. Il a tant l'habitude de ces qualifications qu'il les considèrerait presque comme des deuxièmes prénoms. Le coiffeur ne lui permet pas de plus méditer sur la question: voilà qu'il est temps de passer à la coupe de cheveux. Il en profite pour obtenir son prénom à la volée, et lui envoyer un énième compliment. Décidément, ce coiffeur est bien trop gentil. Tu es vraiment trop gentil, toi ! le blond remarque finalement. Tu mérites plein de câlins. Il ne se rend pas compte que sa remarque pourrait paraître déplacée, ayant l'habitude de câliner tous les gens de son entourage: ses parents, ses amis, et même sa personal shopper ... Dash est vraiment très tactile et ce n'est pas demain la veille que ça va changer: il a bien trop d'amour pour la vie en lui pour ne pas le partager avec son entourage.

Dash envoie valser une bouteille de gel et s'en excuse avec profusion. Le coiffeur lui assure que c'est pas grave, mais de faire attention: ça coûte cher. Dash veut bien le croire: Ah bon ? 500$ pour une bouteille de gel c'est pourtant pas grand chose. constate-t-il avec une nonchalance presque alarmante [26]. Le coiffeur se présente finalement. Jules. C'est trop classe comme prénom ! Moi aussi j'aurais bien aimé qu'on me nomme après une marque de vêtements ... No shade: si Dash avait un nom de marque en prénom, telle que son amie Zara, il s'agirait probablement de sa plus grande fierté. Ça fait longtemps que tu vis ici ? demande-t-il finalement avec curiosité.
______

[23] Dash avait été surpris que le vendeur inspectait principalement son derrière mais celui-ci avait fini par réussir à le convaincre que les coutures arrières des pantalons étaient les plus capricieuses au détour d'une conversation si complexe que le blond en avait effacé chaque mot de sa mémoire avant même d'entendre le suivant.
[24] Le concernant, il s'agissait de propositions sérieuses.
[25] Il est rare que Dash parvienne à réellement chercher une vue d'ensemble sur une situation.
[26] Deux choses:
(a) La bouteille de gel de Dash coûte vraiment 500$.
(b) Malgré le vol de ses affaires, sa notion de l'argent reste encore erronée par des années de conditionnement et la générosité financière de son os plein aux as.





Feat @Dash Lockwood

Tu dois quand même admettre que t’es assez stupéfait que ton client n’ait jamais ô grand jamais travailler de sa vie. Tu ne pensais pas qu’il était autant fils à papa. Vous êtes totalement différent lui et toi. Pour autant, tu ne comptes pas l’éjecter de ton salon. Il ne t’a rien fait et est assez sympa même si ça lui arrive d’être un peu agaçant. – C’est pas forcément compliqué. – Cela dépends des formations mais il n’a pas à s’en faire tout un monde. Il suffit d’être attentif et studieux généralement. Le but aussi c’est que ça lui permettre d’apprendre des choses puis in fine, obtenir un diplôme qui pourrait lui permettre d’exercer.  – Tes SATS ? C’est quoi ? – T’as jamais entendu cet acronyme. Tu ne sais vraiment pas de quoi il s’agit. Il va falloir qu’il te donne plus de détails car là tu sèches. Tu n’as que vingt-quatre ans après tout et il y a encore pleins de choses dans ce monde qui te sont inconnues. Ton âge étonne celui à qui tu vas prochainement couper les cheveux. Mais plutôt parce que t’as déjà accompli pleins de choses professionnellement. Tu n’en es pas peu fier. – Ah oui, tu aimes bien la coiffure ?! – Tu l’as peut-être jugé un peu trop vite. Visiblement, il semble apprécier ton métier et se verrait bien ouvrir un salon lui aussi. Intéressant. – Mais je t’imagine bien journaliste. – Il parle énormément et sait faire parler son interlocuteur aussi. C’est pas forcément un talent qui est donné à tout le monde et cela pourrait être un sacré atout pour devenir interviewer. Par contre, faudrait pas pour ça qu’il se fasse tatouer n’importe quoi sur la peau. Cela pourrait lui porter préjudice. Tu ris face à ses propositions plus que douteuses. Tu te demandes s’il est réellement sérieux ou s’il se fiche de ta gueule. Mais visiblement et à ton grand désespoir, ses propositions semblent être réelles. Oh merde. Tu te dois de lui ouvrir les yeux. – Si si j’adore les sushis mais tu te vois avec un sushi sur la peau ? Les gens auraient envie de te croquer. – Surtout si le tatouage est situé sur ses fesses. Cela ne te dérangerait pas toi de poser tes crocs sur son derrière. – Et le Titanic aussi ? Avec marqué « I will always love you ». Ah non, pardon, ça c’est Whitney. Paix à son âme. Bien évidemment, t’es pas sérieux. Mais il te sidère autant qu’il t’amuse lorsqu’il évoque Céline. D’accord, tu piges la référence avec son pays d’origine mais de là à lui tatouer la chanteuse, il y a un monde. Maintenant, si c’est réellement ce qu’il veut, tu pourras faire un effort. Il te faudra un modèle par contre. Et tu garanties pas le résultat. C’est loin de ce que t’as l’habitude de faire. D’ailleurs, en parlant de tatouage, le garçon insiste un peu pour voir les tiens. – Pour ça il faudrait me mettre tout nu. – Tu lâches en rigolant. Ceci étant, ça te dérangerait pas. C’est presque une proposition que tu lui fais là. Dommage que vous ne soyez pas tout seuls dans ce salon. Mais tu te fais peut-être des films. Si ça se trouve, il n’est pas du tout gay. Au cas où, tu renchéris quelques instants plus tard en le déclarant plus sexy qu’un célèbre acteur. Il semble plus étonné qu’autre chose. – Tu n’es pourtant pas désagréable à regarder, si je peux me permettre. – Bien sur que tu te le permets. T’es dans ton salon après tout. Tu jettes un vif clin d’oeil de l’autre côté histoire de t’assurer que les autres personnes figurant dans la pièce ne t’ait pas entendu. Tu tiens à le draguer sans que les autres te crament. Tu remarques d’ailleurs qu’il est un peu réceptif parce qu’il déclare que tu mérites pleins de calins. Qu’il vienne t’en faire, pas de souci. – Merci. – Alors qu’il est tout juste installé dans son nouveau fauteuil, il fait valser la bouteille de gel par terre. Catastrophe. T’en perds un instant ton sourire et ça te fait même débander. Qu’il est maladroit. Tu ne lui en tiendras pas trop rigueur. Tu lui demandes néanmoins de faire un peu plus attention surtout que tes produits coûtent chers. Tu ne prends pas n’importe quelle marque. Visiblement, pour lui, c’est pas grand-chose. Tes yeux s’écarquillent et tu ne dis rien mais t’en penses pas moins. Toi c’est Jules, au passage. Apparemment, c’est une marque de vêtements. – Ah ouais, je savais pas. Je pense plutôt que mes parents m’ont appelé comme l’empereur Jules César. Sauf que mon second prénom c’est pas César. – Tu tiens à le préciser comme si ça avait une réelle importance avant de revenir sur le prénom de ton camarade que tu apprécies vraiment. – Dash, c’est pas une marque de lessive quand j’y pense ? – Il te semble que si mais t’es pas sûr à 100 %. Généralement, tu prends plutôt Ariel, comme la petite sirène. Quoi qu’il en soit, la coupe de cheveux de ton camarade commence à prendre forme. Faut dire que tu n’avais pas grand-chose à couper. Bientôt, tu t’attarderas sur sa barbe. – Deux ans seulement. Je suis arrivé ici un peu par hasard. Mon père est mort et il avait un appartement à Windmont Bay. C’est mon héritage. – T’as pas vraiment l’habitude de te confier sur toi et ton passé mais t’es plutôt à l’aise avec lui. Il t’as bien confié ses soucis personnels un peu plus tôt. – La longueur, là, ça te va ? – Petit apparté dans la conversation mais faut quand même que tu t’assures de ne pas couper trop court. T’as envie qu’il ressorte de ton salon ravi de sa coupe. – Aurevoir Madame. A bientôt. – Tu déclares ensuite à l’autre cliente un peu plus âgée qui s’en va après avoir été facturée par ton employée. D’ailleurs, celle-ci ne devrait pas trop tarder à plier bagages si tes souvenirs sont bons. C’est qu’il commence à se faire tard mine de rien. Dash sera sûrement le dernier client de la journée




Les SATs c'est le diplôme de fin de lycée. Tu viens pas d'ici ? Touuuut le mooonde doit le faire ! Moi j'étais au Canada mais je l'ai quand même fait car je voulais faire comme les personnages de mes films préférés, explique-t-il finalement en tout sérieux. Lorsque le coiffeur lui demande s'il aime bien la coiffure, l'enthousiasme de Dash est indéniable – il manque d'ailleurs de faire tomber un rasoir au sol par le biais d'un nouveau geste, encore plus spontané et grandiose que son premier élan de passion. Évidemment ! Il n'y a rien de plus important que les cheveux ... Sauf les vêtements ! Sans eux, on ne ressemblerait à rien, remarque-t-il finalement [27]. Lorsque Jules lui décrète qu'il lui envisagerait bien une carrière de journalisme, la stupeur du blond est évidente. Ah bon ? Pourquoi ? Dash adorerait être payé pour être devant une caméra toute la journée mais il ne pense pas avoir assez de mémoire pour pouvoir faire un métier de la sorte – et puis, les couleurs clashent de trop, et sa garde robe risquerait très certainement de se faire censurer pour mettre des couleurs moins agressives et criardes à l'écran. Ou alors il faut écrire, mais il a déjà bien assez de mal comme ça à rédiger ses sms, ce n'est pas pour écrire des articles en prime. Lorsque le tatoueur lui fait remarquer qu'un sushi sur la peau ferait de lui une proie facile pour les cannibales, le regard du blond semble s'effarer. Ah bon, tu crois ? Ah non non, alors, je ne veux pas qu'on me mange la main, je ferais comment, après, moi, pour porter des gants aux couleurs complémentaires en hiver ? [28] La réplique du brun contenant les paroles de Whitney manque de traumatiser le blond: il a beau avoir mauvaise mémoire en règle générale, lorsqu'il s'agit de musique populaire, sa mémoire semble étrangement encyclopédique. Tu as osé confondre Céline et Whitney ! Ça a rien à voir ! proteste-t-il alors. Déjà, l'une est canadienne, et l'autre, américaine ! Et puis ensuite, l'une est encore en vie ! Paix à son âme ... ajoute-t-il, presque en aparté, à l'intention de cette pauvre Whitney morte décidément bien trop tôt: si Top Gun peut avoir droit au sequel, The Bodyguard aurait très certainement eu sa chance, si elle avait encore été dans les parages pour le tourner. Triste destinée que voilà.

Lorsque Dash tente d'en savoir plus sur les tatouages du coiffeur-tatoueur-homme aux multiples talents, celui-ci lui déclare calmement qu'il lui faudrait se dénuder entièrement pour lui montrer ses tatouages. Les yeux de Dash s'écarquillent d'une expression qui semble presque terrorisée. Ah bah non alors, tu vas attraper froid ! s'exclame-t-il, visiblement davantage préoccupé par la santé de son interlocuteur que par l'absence de pudeur qu'il semble presque proposer. Lorsque celui-ci fait des remarques bien flatteuses au sujet de l'apparence du blond, il rougit, comme un enfant de cinq ans à qui on aurait offert un collier de macaronis. Oh, arrête, tu vas me faire rougir, je suis sûr que tu dis ça à tous tes clients juste pour être gentil ! décrète-t-il finalement dans un élan de lucidité surprenant. Et puis, ce n'est pas moi qui ressemble à Adam Levine ! affirme-t-il finalement. La ressemblance n'est probablement flagrante qu'à ses yeux, mais cela suffit pour la rendre pertinente. Vient alors le moment de partager leurs prénoms. Lui, c'est Jules. Dash, c'est Dash [29]. Apparemment, Jules serait nommé après le fameux César. Dash semble impressionné. Tes parents ont l'air intelligents ! déclare-t-il finalement. Pour sa part, il tient son prénom de Ashley Wilkes, dans Autant en Emporte le Vent. Les références ne sont clairement pas les mêmes. Le milieu socio-économique non plus, il faut bien l'avouer. Jules lui demande si son nom n'est pas le même que celui d'une marque de lessive. Dash hausse des épaules. Je sais pas. C'est quoi la lessive ? demande-t-il finalement innocemment. Pour Dash, ses vêtements rentrent dans un panier et ressortent, frais et neuf. Ou alors ils vont à la blanchisserie, ou au pressing, même .. Mais de la lessive ? Le blond n'en a jamais entendu parler de sa vie. Non, Dash comme la boutique des Kardashian ! J'adorais cette série ! avoue-t-il finalement. Jules s'attendait peut être à une histoire plus palpitante derrière ce sobriquet affectueux, mais l'obsession de deux semaines que Dash avait eu pour cette famille de succubes et leur boutique en ligne avaient été suffisants pour lui obtenir un surnom à vie. Et puis, ça rimait bien avec Ashley [30].

Lorsque Jules lui confie le décès de son père, la réaction de Dash est probablement inattendue. Deux ans ? Mais c'est énorme ! Mais c'est vraiment trop triste que ton père il soit mort ! Il te manque pas trop ? La gorge du blond se noue alors qu'il se met, malgré lui, à repenser aux siens, qu'il avait lâchement abandonnés [31] à Vancouver quelques semaines plus tôt. Il confesse finalement avec émoi: Moi, si mon père mourrait demain, je pleurerai pendant des jouuuurs ! Tu dois être tellement triste ! C'est trop triste ! Je suis triste pour toi, je crois que je vais pleurer ! affirme-t-il. Dash n'a peut être pas énormément de tact, mais personne ne pourra lui reprocher d'avoir le coeur au mauvais endroit. Vient alors le moment de jauger la longueur de ses cheveux. Le blond, ayant visiblement vite oublié le sujet sensible d'il y a quelques instants, dévisage son reflet avec attention. Je sais pas trop, affirme-t-il finalement. Je crois qu'il y a encore un demi millimètre de trop mais je ne suis pas sûr ... T'en penses quoi ? Il a beau être simple d'esprit, pour les questions de cosmétique, il peut s'avérer sacrément agaçant. Lorsque la cloche sonne et que la voix de Jules résonne dans ses oreilles, Dash ne réfléchit même pas avant de répéter, avec entrain: Au revoir Madame, à bientôt ! Il reporte finalement son attention sur son reflet, avant de demander, avec sérieux: Non mais vraiment, tu crois que je pourrais être coiffeur ? Je me dis que je pourrais être un bon coiffeur, affirme-t-il finalement, sans se rendre compte de la nature problématique de ses propos.
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[27] Et bien évidemment pour le blond, une vie sans apparences n'est pas une vie en soit.
[28] Clairement, son sens des priorités n'est pas à remettre en cause.
[29] Bien évidemment ...
[30] Et, comme mentionné plus haut, également car il a tendance à s'éparpiller dans tous les sens.
[31] Lire: quitté sans grand drame, avec promesse de revenir vite




Feat @Dash Lockwood

La conversation se poursuit avec ton client qui est vraiment hors du commun. T’as affaire à un sacré phénomène qui a bousculé ton quotidien. – Ah oui, si si. Mais j’ai jamais été très studieux. – Preuve en est, t’es coiffeur aujourd’hui. Ce qui ne t’a absolument pas empêché de réussir professionnellement. Selon toi, les études ça ne sert pas à grand-chose même si dans certains domaines c’est conseillé. En tout cas, faut pas avoir fait l’ENA pour devenir coiffeur. Métier qui semble intéressé le jeune homme autant que les vêtements. – Sans vêtement, on finirait tout nu. – Phrase du jour, bonjour. N’importe qui aurait pu décréter ça. Mais tu tiens à mettre un peu d’humour là-dedans et te moquer gentiment du blond aux tendances matérialistes. Tu lui avoues que tu l’imaginerais bien devenir journaliste pour le peu que tu le connais. Après tu peux te tromper. Il te demande de justifier ce choix de métier potentiel. – Car tu ne manques pas de sujet de conversation et que tu sais faire parler la personne en face de toi. – C’est un point hyper important selon toi pour faire des interviews. Maintenant, t’imagine que d’autres qualités sont requises. T’y connais pas grand-chose à ce domaine. S’il est réellement intéressé, il n’a qu’à se renseigner par son propre biais. En attendant, il ne faut pas qu’il devienne tatoueur un jour. Il a des idées vraiment nazes et tu tentes de le lui faire comprendre subtilement. Un tatouage c’est pour la vie. Il te fait tout de même rire. – C’est quoi déjà la musique du Titanic alors ? – Okay, t’as fauté. T’as confondu avec une chanson de Whitney Houston. Mais c’est pas un drame. Sauf peut-être pour un fan de Céline Dion et il semblerait que cela en soit un vu qu’il évoque le fait de se faire tatouer un portait d’elle sur sa peau. Oh bon sang. Comment gâcher un si beau corps avec de telles âneries. Enfin t’imagines que son corps est beau et bien musclé. T’en ferais bien ton quatre heures. Mais genre juste ton casse-dalle. Il t’épuiserai à la longue. – Pas du tout. J’aurais jamais dis ça si je ne le pensais pas. – T’es sérieusement entrain de draguer ton client sur ton lieu de travail. Tout va bien. C’est toi le patron et ton employée est occupée. – Je ressemble pas à Adam Levine ! Mais merci. Je prends ça comme un compliment. – Que tu déclares mort de rire. C’est bien la première fois qu’on te le dit. C’est sûrement tes tatouages qui l’ont amené sur cette piste. Vient alors le moment d’échanger sur vos prénoms. C’est pas quelque chose d’habituel pour toi mais tu te sens suffisamment proche de lui pour lui demander ce détail. Vous en venez même à évoquer ce à quoi ça vous fait penser. Faut bien tuer le temps pendant que tu lui coupes les tifs. – T’es pas sérieux ?! – T’es tout bonnement estomaqué lorsqu’il déclare ne pas savoir ce que c’est de la lessive. Soit il te fait marcher, soit il est encore plus stupide que ce que tu pensais. Mais pas grave. – C’est le produit qui sert à laver tes vêtements pour qu’ils sentent bon la rose après. – Bien sûr, c’est imagé. Il y a pleins de parfums possibles. T’aurais peut-être dû le lui préciser au cas où. Tant pis. Tu ne relèves pas quand il explique la provenance de son prénom. Tu ne voudrais pas critiquer ses choix d’émissions. Il peut bien regarder les Kardashian s’il le souhaite. Du coup, pour la première fois un silence s’installe entre vous mais pas pour très longtemps. Il souhaite désormais savoir depuis combien d'années tu vis à Windmont Bay. Curieuse question. Tu lui expliques spontanément les raisons de ton arrivée dans la ville en évoquant furtivement la mort de ton père. Sauf que tu ne t’attendais pas à une telle réaction de sa part et ça te met plus mal à l’aise qu’autre chose. – Non, ne sois pas triste. Il ne me manque pas. Au contraire, je vis très bien sans lui. On n’était pas très proche lui et moi. C’était pas un mec bien. – Tu déclares simplement en espérant qu’il n’insiste pas davantage. Voilà pourquoi tu n’aimes pas parler de toi et de ton passé. Ça t’exaspère un peu même si le garçon pensait bien faire. Il n’y peut rien. Mais là, présentement, tu ne comptes pas pleurer la mort de ton père, aussi cru soient tes mots. Tu te réfugies donc dans ce que tu fais à savoir la coiffure. T’es trop sorti du cadre professionnel. – Je peux couper encore un peu, pas de souci. Mais ça faisait exactement cinq millimètres. Après c’est pas simple de se rendre compte. – Il n’y a pas grande différence par rapport à avant et tout n’est qu’une question de détail. Tu lui a néanmoins désépaissi les cheveux. Un petit rafraîchissement ne faisant jamais de mal. – C’est mieux là ? Tu veux un peu de gel ou de cire ? – Tu lui demandes quelques instant plus tard avant que ton autre cliente ne quitte la pièce. C’est que le temps passe mine de rien. Vous la saluez avant qu’il affirme qu’il pourrait faire un bon coiffeur. C’est vrai qu’il est hyper sociable, souriant et accueillant. Sûrement plus que toi. Cela te fait réfléchir alors. – Je peux te prendre à l’essai. Je recherche un apprenti pour nous aider. – Tu lâches ça presque par compassion à son égard. Ton côté bon Samaritain a encore frappé. – Par contre, je recherche quelqu’un de sérieux, sur qui je peux compter. – Tu tiens à mettre les choses au clair avant tout, tandis que tu prépares les outils nécessaires pour tailler sa barbe




Dash semble incrédule face à la réponse du brun. Lui, journaliste ? Pourquoi pas, après tout ? [32] Oh, vraiment, tu trouves ? C'est vraiment trop adorable ! On me dit souvent que je parle trop, pourtant ... « Dash, arrête toi cinq minutes, tu parles trop ! » Mais je n'arrive pas à m'en empêcher ! [33] Tu trouves pas que je parle trop, toi, si ? demande-t-il finalement craintivement. Ce n'est que maintenant que le blond se rend compte qu'il a peut être été bien trop enthousiaste pour l'occasion. Journaliste ... Non ce n'est vraiment pas possible, apparemment l'éclairage est super mauvais sur les plateaux, ce serait vraiment horrible ! La superficialité du blond est vraiment à toute épreuve. Le coiffeur tente de pallier à son manque de culture générale en réclamant le nom de la chanson de Céline Dion. L'étonnement de Dash est indéniable. Oh non tu ne vas quand même pas me dire que tu ne connais pas My heaart will go ooooon, si ? C'est vraiment pas sérieux, tout ça. Je suis censé te faire confiance comment avec mes cheveux si tu ne connais même pas la seule chanson de Celine Dion qu'il est obligatoire de connaître pour survivre dans le monde ? Le visage du blond semble vraiment traumatisé par cette découverte. Le coiffeur se met alors à complimenter Dash, qui semble presque s'offusquer devant tant de générosité. Eh bien c'est bien gentil mais je suis plutôt banal, en vrai ! Il a beau s'habiller de beaux vêtements bariolés, son objectif premier a toujours été de rendre moins fade cette apparence si monotone qui le confronte, chaque matin, dans son reflet. Ou, en l'occurence, là, dans le miroir du salon de coiffure. Dash en est presque terrorisé. Il se retrouve à son tour à comparer Jules à une célébrité [34], cette fois-ci du nom de Adam Levine [35]. Lorsque le coiffeur affirme prendre ça comme un compliment, le blond sourit timidement: à ses yeux, ça n'en était pas particulièrement un, il se contentait simplement de faire une comparaison [34b], sans véritablement avoir d'opinion sur le sujet au delà de la ressemblance apparente entre les deux spécimens. Tu as l'air plus gentil que Adam Levine, quand même, le blond affirme alors. [36] Le brun semble étrangement étonné lorsque Dash lui avoue ne pas savoir ce qu'est de la lessive. Bah quoi ? Je crois pas qu'on en ait au Canada ... le trentenaire confesse alors. L'explication que Jules lui offre semble cependant provoquer une illumination chez le blond. Aaaaah ! Mais il y a des produits pour ça ? demande-t-il finalement, d'un ton authnetiquement surpris. Décidément il y a des produits pour tout de nos jours ! L'autre raison pour laquelle Dash ne lave pas souvent ses vêtements: il les porte rarement à deux reprises. L'avantage d'une carte Gold, mesdames et messieurs. Et c'est quoi, du coup, le nom pour le produit qui les fait sentir comme des orchidées ? Parce que si il se souvient bien, c'est bien le parfum des orchidées que ses vêtements sentaient lorsqu'il les possédait encore. Au final, le coiffeur semble se livrer au blond, lui partageant des informations telles que le décès de son père. Si Dash se lamente expressément face à cette révélation, Jules semble bien plus détaché, un détail qui heurte profondément le blond bien qu'il se fait violence pour ne pas l'admettre. Oh, d'accord, je comprends. Mais Dash ne comprend pas. Son père, c'est un peu comme son héros. Il aurait bien aimé pouvoir être plus comme lui: un généreux assureur qui avait créé une compagnie pour garantir aux particuliers la possibilité d'assurer leurs biens dans des conditions fairplay et à des prix équitables [40]. Lorsque Jules propose de couper ses cheveux davantage, Dash hoche de la tête avec enthousiasme. Oh oui, je veux bien !  S'il te plait ! Ses yeux pétillent comme ceux d'un enfant dans une confiserie. Le coiffeur redonne un coup de ciseaux à sa tignasse avant de lui demander si la longueur le satisfait désormais. Dash hoche de nouveau de la tête. C'est par-fait ! Tu es vraiment trop doué ! s'exclame-t-il alors. J'ai presque l'impression d'être à mon salon de Vancouver ! où les prix étaient bien évidemment nettement plus chers. Aux yeux du blond, il s'agit là d'un compliment immense qu'il fait à l'intention du brun. Il ne se rend pas compte que cela pourrait s'apparenter davantage à une insulte. Le visage du blond se tétanise cependant quelque peu lorsque le coiffeur lui parle de prise à l'essaiDe quoi ? Moi ? Vraiment ? les yeux écarquillés, ses pensées semblent fuser à deux cent à l'heure. Si le blond n'avoue rien, il se remémore bien sa maladresse légendaire ... Mais le coiffeur semble vraiment avoir besoin de lui: il le supplie même presque. Alors comment lui refuser ça ? Si ça peut aider, alors je dis oui, oui, oui ! Il le met cependant en garde, affirmant avoir besoin de personnes fiables sur lesquelles il peut dépendre. Je serai aussi sérieux que Kim K, y'a pas de soucis à te faire là dessus, tu as ma parole ! le blond n'a probablement jamais été plus sérieux de sa vie entière.
______

[32] Pour plein de raisons avec lesquelles on ne vous encombrera pas.
[33] C'est plus fort que lui.
[34] Dash adore comparer les gens à des célébrités.
[34b] Il adore VRAIMENT ça.
[35] AKA le chanteur de Maroon 5.
[36] Ça, c'est du compliment [37].
[37] Pour Dash, rien n'est plus important que la gentillesse [38].
[38] *À part l'argent [39].
[39] *Et les vêtements.
[40] Dash ne comprend décidément pas le principe des assurances et leur système d'exploitation subtile




Feat @Dash Lockwood

Bon, la situation est critique. Faut bien que tu trouves une idée de métier au garçon que t’es entrain de coiffer. Il s’est tout fait voler apparemment et se retrouve un peu à la rue. Va falloir qu’il fasse quelque chose de ses dix doigts et tu lui soumets des pistes. Pourquoi pas journaliste ? – C’est vrai que tu parles beaucoup. Un vrai moulin à parole. Mais tu peux en faire un atout. – T’es pas tendre dans tes propos mais faut rester crédible. Tu ne vas pas lui dire qu’il est sage alors que depuis tout à l’heure, il n’arrête pas de jacter. D’habitude c’est toi qui fait parler tes clients et pas l’inverse. Il est incroyable tout de même. – Si tu le dis. – Visiblement, il est n’est pas de ton avis. Il ne se voit pas journaliste. Tant pis. Tant qu’il ne devient pas chanteur. Car ouais, son imitation de Céline Dion fait peur à voir. Tu l’imaginerais presque un instant avec une perruque, un boa et des talons dans un cabaret transformiste. Faut que tu chasses cette idée saugrenue de ton crâne. – Si si, je connais. Mais je préfère I will survive. – Faut pas en faire tout un fromage non plus. Elle est pas si bien que ça en plus comme musique. Juste parce qu’il est canadien et donc pas objectif du tout. – Attends, me dit pas que c’est pas Céline ça aussi ?! – Tu reprends la parole directement en voyant l’air outré du garçon. Il va vraiment finir par faire une syncope si tu continues. – Je plaisante. Pas de crise cardiaque dans mon salon jeune homme. – T’as quand même un minimum de culture musicale. Surtout que t’écoutes la radio à longueur de journée dans ton salon même si là en l’occurrence, t’as oublié de la rallumer. Pas besoin de divertissement après tout quand t’as affaire à Dash. T’essayes d’ailleurs de rester concentré tant bien que mal sur tes ciseaux et de ne pas être diverti par sa connerie ou bien son physique des plus attirants. Il est l’heure à présent des compliments. Pour une fois, il semble rester modeste à ce sujet. Tu ne veux pas trop en faire non plus car tu sens qu’il commence à être gêné par ton côté rentre-dedans. Concentration Jules, c’est ton client. – Je le connais pas mais ça j’en doute pas. – Bon, toi et la modestie par contre, on repassera. Mais en même temps, t’es un mec gentil. Enfin… avec les gens que t’apprécie. Pour l’instant, Dash en fait parti. Même si t’as très vite cerné ses défauts et que tu le trouves presque aussi intelligent qu’un manche à balais. T’en reviens pas qu’il ne sache pas ce que c’est de la lessive. – Bah bien sûr ! – Que tu déclares suite à sa question sur ce produit en question. C’est une évidence. Tu te demandes quand même de quelle planète il vient ce garçon. – C’est le même nom ! La lessive peut sentir la rose, le jasmin, l’orchidée, ou tout type d’odeur, j’imagine. – T’en sais trop rien à vrai dire. Tu le vois juste écrit sur l’étiquette ça. Ou tu le devines à la couleur de l’emballage sinon. T’es pas aidé quoi qu’il en soit. Tu racontes ensuite ton arrivée à Windmont Bay en évoquant brièvement ton père. Il ne te manque pas, non. Pas besoin de le pleurer. Rien que le fait de l’évoquer te fait perdre ton sourire. Tu te concentres sur ce que tu fais pour fignoler la coupe de Dash avec un peu de cire pour les cheveux. Il semble satisfait du résultat. – Ravi que ça te plaise. Je m’occupe rapidement de ta barbe et je te libère. – Dernière étape : soigner sa barbe. Tu t’empares du rasoir spécifique et t'atèle à la tâche. Tu ne raseras pas tout complètement. Tu veux juste que ça fasse propre et ne plus qu’il ressemble à un clandestin. Surtout s’il doit bosser dans ton salon car oui, tu viens bel et bien de lui proposer un job. Tu ne sais pas du tout si c’est une bonne idée mais tu te dis que tu peux bien le prendre à l’essai. T’as tendance à croire qu’il faut laisser la chance à tout le monde. Même s’il n’a pas vraiment de diplôme ni de bagage professionnel. Tant qu’il s’applique, est sérieux, présent, et se donne à 100 % ça te va. Tu te dois d’ailleurs de le lui préciser. Ce n’est pas à prendre à la légère. – Je suis pas sûr que ce soit une bonne référence mais je te crois et je te fais confiance. – Tu déposes ton matériel pour qu’il puisse se lever puis tu lui tends ta main afin qu’il la serre comme pour symboliser un pacte. – Sois là lundi à 9h. Je te formerai sur les outils et le comportement à avoir avec les clients. Tu seras plutôt en observation les premiers jours mais tu pourras quand même t’occuper des shampoings dans un premier temps. – Tu ne tiens pas à ce qu’il soit totalement inactif et t’as envie qu’il apprenne vite. Il faut tout de même qu’il maîtrise la base avant de monter en compétence. – Pour ce qui est du salaire, on en parle lundi également lors du contrat d’embauche. Je te promets pas la lune mais si tu fais tes preuves, je saurai te récompenser rapidement. – Il aura tout de même un salaire correct pour vivre. Il ne roulera pas sur la fortune en revanche et devra dire adieu à ses marques de luxe sous peine de se retrouver endetter sous peu. – C’est bon pour toi ? – Bien sûr il peut toujours se rétracter mais ta proposition fait quand même sens. Tu te diriges vers la caisse avant de te rappeler qu’il n’a surement plus rien pour payer vu qu’il s’est fait voler toutes ses affaires. Tu préfères autant qu’il garde ses quelques sous restants pour se trouver un logement décent pour cette nuit ou se payer de quoi manger. – Allez file maintenant, je vais fermer le salon. Je te fais cadeau de la séance. A lundi. – T’es à la fois hyper sympa avec lui et ferme. Tu sais d’avance qu’il va falloir que tu t’armes de patience. Mais t’as bon espoir. Sans quoi, tu ne lui aurais jamais fait cette proposition d’embauche
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MessageSujet: Re: gucci fendi homelessness (100%)   gucci fendi homelessness (100%) EmptyJeu 28 Mai - 2:35

La  journée s’achève. C’était plutôt calme au salon. Vous vous êtes même mis à chanter tous ensemble à un moment lorsqu’il n’y avait plus de client et en passant le balais. Du coup, t’es plutôt de bonne humeur. Mais tu sais aussi que le mois s’achève et qu’il est grand temps de faire un bilan avec ton apprenti. C’est une obligation légale de faire un point un mois avant la fin de la période d’essai afin qu’il sache si cela s’engage bien ou non. Cela sera aussi le moment de faire un bilan de ses compétences. Il a encore beaucoup de choses à apprendre du métier, s’il souhaite poursuivre aussi. Car il peut très bien mettre fin à tout cela s’il en a marre. Mais t’as plutôt l’impression que le job lui plaît. Tu le sens assez épanoui et très à l’aise. Peut-être parfois un peu trop. – Dash, je peux te voir quelques minutes ? – Tu annonces sur un ton sérieux et un peu inquiétant. T’as envie qu’il comprenne que tu ne rigoles pas là et qu’il faut qu’il te considère comme son patron car c’est ce que t’es enfin de compte. Il a très souvent tendance à te prendre pour un copain. A toi d’imposer des limites. – Allons dans la salle où je tatoue, on sera plus tranquille. – Tu n’as pas de bureau dans le salon de coiffure car cela n’est pas une nécessité pour toi. Du coup, tu l’emmènes dans la seule pièce fermée, hormis le placard à balais. T’y a mis une meuble où tu ranges tes papiers. Une fois sur place, tu t’empares du dossier de Dash qui contient son contrat et tu sors un papier que t’as imprimé et qui va t’aider à évaluer ses compétences. – Tu peux t’asseoir sur la table mais ne touche à rien s’il-te-plait. – Tu sais qu’il est maladroit alors tu préfères prévenir pour éviter que ça ne tourne au drame. C’est que ton matériel de tatouage coûte cher. Plus que celui de la coiffure. T’es le seul habituellement y avoir accès vu que tu es le seul tatoueur du salon. – J’aimerais faire un bilan avec toi de tes deux premiers mois au salon. – Tu annonces la couleur de manière assez soft. Tu ne vas pas commencer tout de suite avec les choses qui fâchent et les points négatifs. Cela viendra au fil de l’eau. A moitié adossé contre un meuble, tes yeux sont rivés vers ton employé qui ne s’attendait peut-être pas à ça à en voir sa réaction. – Déjà, comment tu te sens et qu’en penses-tu ? – Tu lui laisses la parole pour débuter












Un balais à la main, une pelle dans l'autre, les pieds confortablement logés dans des sandales bas-de-gamme [1], il serait aisé de méprendre Dash pour un des domestiques que ses parents paient très certainement encore à l'heure actuelle pour garder sa chambre propre et rangée. Le blond a vraisemblablement subi une véritable métamorphose depuis son arrivée en ville, accentuée par le vol de ses affaires [2] et le nombre limité de ressources qui sont restées à sa disposition en conséquence. Le blondinet chantonne distraitement en glissant les cheveux soigneusement [3] sur la pelle. Dash, je peux te voir quelques minutes ? Oui ? Relevant la tête, le blond plante ses yeux bleus comme un lagon dans ceux de Jules [5]. Dash s'empresse de poser le balais et la pelle dans un coin, si hâtivement que celle-ci retombe brusquement au sol, laissant tous les cheveux qu'il venait de récolter retomber contre le carrelage. Oh non ! s'écrie-t-il d'un ton effaré. Heureusement pour lui, une collègue lui fait signe qu'elle prend le relais. Il n'est décidément pas très bien sous pression. Invité à aller dans la salle de tatouage, le blond se raidit d'une traite. Chef, oui, chef ! Il a beau arriver en retard la plupart du temps, être distrait toute la journée et assez maladroit, sa bonne volonté n'est égalée uniquement que par sa reconnaissance envers Jules [8]. Ses consignes sont simples: il peut s'asseoir, mais sans toucher à quoi que ce soit. Dash ne sait vraiment pas quoi faire: si il s'assoit sur la table, ne la toucherait-il donc pas ? Mais d'un autre côté, s'il ne s'assoit pas, est-ce que Jules va se fâcher ? Dans le doute, le blond finit par s'installer sur le bord de la table, très inconfortablement, la fesse gauche posée sur le coin du meuble, la droite équilibrée dans le vide. On lui parle alors de bilan. La bouche du blond s'étire en coeur. Oh, je vois ! C'est gentil mais ce n'est vraiment pas nécessaire, je me plais bien ici ! affirme-t-il. Il est décidément bien trop gentil, ce Jules. Certes, ce n'est pas l'occupation la plus passionnante que Dash a bien pu avoir de sa vie ... Mais les gens sont gentils et à la fin du mois on lui donne de l'argent pour qu'il aille dévaliser les magasins, donc il ne va pas se plaindre non plus. Jules lui demande cependant d'élaborer sa réponse. Je trouve ça trop chouette. Qui aurait cru que travailler dans un salon de coiffure était aussi difficile ?? J'ai appris énormément de choses ! Comme le fait qu'il ne fallait pas laisser le fer à lisser allumé, encore moins sur un sandwich au thon. Son estomac a bien regretté cet accident inopportun. Et ne parlons pas du fameux incident avec le sèche-cheveux ... Les gens sont gentils et il y a tant de choses à faire qu'on ne peut pas s'ennuyer ! affirme-t-il finalement dans un sourire. Je peux retourner balayer le sol maintenant ? demande-t-il d'un ton innocent.
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[1] Qui l'aurait cru ?
[2] c.f. nicked me knickers
[3] Peut être, même, un peu trop soigneusement [4].
[4] Et donc, lentement.
[5] Son nouveau patron [6].
[6] A.K.A. le gentil monsieur qui lui fait souvent de grands sourires, n'a pas peur de lui montrer tous les tuyaux du métier, quitte à lui tenir la main, et le surveille intensément [7] pour s'assurer qu'il fasse correctement son travail.
[7] Du moins, c'est la seule raison que Dash trouve pour expliquer les regards insistants qu'il lui consacre régulièrement.
[8] Ainsi que le respect qu'il lui confère. Il est baptisé après une marque de prêt à porter, après tout.





Ton annonce auprès de Dash n’avait pas pour but de l’effrayer. Mais visiblement, cela le fait paniquer. Il renverse tous les cheveux et poils qu’il venait de ramasser à la pelle et au balais. Le boulet. Tu sais très bien qu’il ne résiste pas à la pression et t’essaye de la lui mettre le moins possible mais ce n’est pas toujours évident car il faut aller vite parfois et il a souvent tendance à s’éparpiller et passer trop de temps dans des tâches peu utiles. Il veut bien faire, t’en as conscience. Et c’est ça qui te rassure. – Arrête de m’appeler comme ça, tu sais très bien que j’aime pas. – Tu le supplies avec le sourire car ça te fait quand même rire quand il t’appelle chef. Certes, tu en es un mais tu préfères la jouer cool avec tes employés. Tu restes un être humain avant tout. T’es leur responsable ici mais t’es pas non plus leur père ni un chef autoritaire. La preuve, tu l’autorises à s’asseoir sur ta table de tatouage, ce qu’il fait timidement. – Si si c’est nécessaire je t’assure. Et même obligatoire légalement. – T’es pas non plus le genre de mec qui déclare tout aux impôts mais t’essaye tant bien que mal de suivre la loi et de faire les choses bien vis-à-vis de tes employés. Tu ne voudrais pas en plus de cela que cela se retourne contre toi un jour. Du coup, tu entames la discussion de manière plutôt ouverte en lui demandant comment il se sent ici. C’est très important aussi que tu aies son point de vue et que tu t’assures que vous êtes sur la même longueur d’onde. Visiblement, tout va bien. – Bon, je suis content que ça te plaise et que tu apprennes au quotidien. T’as encore beaucoup de choses à voir mais je reste assez confiant pour la suite. Je pense que là tu commences à maîtriser les shampoings ? – Pour le moment, il n’est pas passé à la coiffure à proprement parlé. Il s’est contenté d’observer, apprendre des techniques et les noms des objets, puis à côté de faire le ménage, laver les cheveux des clients et même gérer l’accueil et la prise des rendez-vous. – Je te félicite aussi pour l’accueil des clients et les rendez-vous, tu t’en sors très bien. – Il a un excellent relationnel et t’as des bons retours. Il amuse beaucoup aussi. Pour l’instant, tu n’as rien à lui reprocher de ce côté-là et au contraire, ne peut que l’encourager à continuer. Surtout qu’il fait des efforts depuis que tu lui as dis de laisser un peu plus la parole aux clients. C'est que c'est une vraie pipelette ce Dash. – Minute papillon, c’est pas encore terminé ! Le sol peut attendre. – C’est quoi cette obsession soudaine qu’il a avec le balais ? Et pourquoi cherche-t’il à fuir la conversation ? Tu n’en as pas terminé avec lui. Ce petit filou a peut-être compris que t’allais aborder aussi des choses un peu moins drôles ou sympa à entendre. – Dans l’ensemble, le bilan est plutôt positif. Mais je tiens aussi à souligner le fait qu’il faut que tu sois un peu plus à l’écoute des clients. Notamment pour la température de l’eau et s’ils sont bien installés. C’est des questions bêtes mais faut s’assurer de leur bien-être avant tout. –  N’est-ce pas ? Tu le regardes d'un air sérieux en espérant qu’il retienne bien ces points car t’as l’impression que parfois il fait les choses un peu à sa sauce. Il faut qu’il garde en tête que le client est roi. – Et évites de crever les yeux des clients s’il-te-plait ! – Il saura très bien de quoi tu fais référence. La dernière fois, alors qu’il faisait un massage des tempes pendant le lavage des cheveux, il a malencontreusement mis un doigt dans l’oeil d’une cliente pour essayer de rattraper le shampoing qui coulait. Erreur fatale




Le regard craintif du blond trahit le respect qu'il consacre à son patron. Pardon, chef, souffle-t-il, avant de se frapper le front face à ce lapsus non-désiré. Si le canadien n'est pas toujours un employé modèle, c'est uniquement à travers les défauts de son éducation: la ponctualité, la rigueur [9] ne sont pas des qualités pré-requises pour des individus à qui tout est livré sur un plateau d'argent. Là où Dash faillit en compétences, il redouble cependant en motivation et en enthousiasme. Il a envie de bien faire, un détail qu'il est impossible d'ignorer tant il est certain. Le blond déchante un peu lorsque le tatoué insiste sur cet entretien qu'il aurait préféré éviter – immédiatement, des flashs du lycée lui reviennent en mémoire, Dash se souvenant de contrôles surprises ou d'autres examens auquel il ne trouvait jamais les bonnes réponses. Le nombre incalculable de D- qu'il a obtenu au cours de sa carrière académique aurait pu faire un beau testament à son intelligence naturelle si ses parents n'avaient pas jugé utile de jeter ses copies dans la benne à ordures. La gorge nouée et les mains moites, le jeune homme se sent observé là où il préfèrerait pouvoir rester invisible. Visiblement, Jules est content de savoir que Dash se plait dans cet établissement [10]. À la question du brun, le blond hoche la tête avec enthousiasme. C'est pas toujours facile avec toute la mousse mais ça fait partie du challenge ! opine-t-il allègrement. Merci, répond-il dans un sourire timide lorsque Jules lui déclare qu'il se débrouille "bien" avec l'accueil. Visiblement gêné, le blond a beau être très bavard, cela ne l'arme pas pour savoir comment réagir aux compliments pour autant. Craintivement, il demande le droit de pouvoir retourner balayer le sol, se confortant dans l'idée naïve que l'examen était peut être simplement un moyen pour son employeur de vérifier qu'il s'amusait bien parmi eux. Niet. Jules reprend alors la parole, entament quelques reproches justifiées qui ne lui valent que des Ah.C'est compris ou encore Je ferai plus attention, promis, de la part du blond. Son regard s'embrume, démontrant de façon plutôt transparente que son moral vient de prendre un coup et qu'il est légèrement préoccupé par les confessions de son patron. La dernière réflexion de Jules lui rend le visage cramoisi de honte alors qu'il tente de balbutier quelques excuses: J'ai v-vraiment pas fait exprès ! proteste-t-il, C'était un accident ! Le blond abaisse alors son regard vers ses orteils, ne sachant plus trop quoi faire. Lui qui, d'habitude, se montre si bavard ne sait désormais pas quoi dire.
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[9] Et virtuellement toute autre forme de savoir-faire.
[10] Jusque là, tout va bien, et le blond se permet donc de se détendre quelque peu




Dash est parfois désespérant. Tu lui dis de ne pas faire quelque chose et paf, il plonge la tête la première dedans. Tu ne penses pas que ce soit de la mauvaise volonté de sa part, plutôt de la maladresse ou un manque d’attention et de concentration. Il est incurable. Et tu commences à te faire à l’idée que tu ne pourras pas le changer. Alors tu préfères laisser passer lorsqu’il t’appelle une nouvelle fois chef, tantôt blasé, tantôt amusé. En revanche, il n’échappera pas à ce premier bilan. Qu’il le veuille ou non. En plus, t’as pas que des choses négatives à lui dire et heureusement. Tu commences d’ailleurs par le positif afin de le mettre un peu plus à l’aise. Tu cherches aussi à savoir ce qu’il en pense. Visiblement, le métier a l’air de lui plaire même s’il rencontre quelques difficultés, notamment avec le shampoing. Peut-être qu’il a tendance à appliquer trop de liquide mousseux, faudra que tu le surveilles. En tout cas, il devra redoubler d’efforts notamment vis-à-vis de son attention auprès des clients. Et il semble le comprendre parfaitement. Tout comme la fois où il a failli éborgner une cliente. Cela pourrait en d’autres circonstances te faire rire mais là ça n’est pas le cas. – Je te crois. Mais je ne veux plus que ça se reproduise, est-ce que c’est clair ? – Tu ne peux pas être systématiquement le boss sympa. Il y a des moments où t’es moins cool et où tu dois passer des gueulantes. C’est comme ça. T’espère qu’il sera plus vigilent dorénavant. C’est tout ce que tu lui demandes enfin de compte. – Dans un mois, j’aurai une décision à prendre. Si tout se passe bien je te fais passer en CDI, si j’ai des doutes à ton sujet, je renouvelle ta période d’essai et si ça ne va pas alors je mettrai un terme à ton contrat. Mais autant te dire que c’est pas le but et que ça me peinerait de te voir partir. – Tu ne peux pas être plus clair. La balle est dans son camp. A lui de faire ses preuves et surtout tenir compte de tes conseils et progresser comme il se doit. Il a encore du boulot à faire pour y arriver. T’espère sincèrement que tout se passera bien. – Je t’aime bien Dash. – Tu lui confies alors subitement en lui adressant un regard presque aguicheur sans vraiment le vouloir. Peut-être qu’il va penser que tu lui fais des avances ? Manquerait plus qu’il passe sous le bureau et qu’il te demande une augmentation ensuite. Ça ne serait pas pour te déplaire. Enfin.. hormis la hausse de salaire





Jules est généreux et Jules est bon, se dit-il alors que son patron accepte ses justifications. Malgré tout, celui-ci le met en garde: il ne faut pas qu'une pareille erreur se reproduise à l'avenir. C'est noté, chef. le blond décrète, d'un ton solennel, le torse bombé et le souffle interrompu. Dash est terrifié à l'idée de se faire virer. Ce n'est pas tant le fait de ne pas avoir de travail qui l'effraie [11], mais plutôt, l'idée de pouvoir échouer à la tâche et de pouvoir décevoir Jules [12]. Le brun lui annonce alors, d'un ton plus sérieux encore [13] qu'il donnait au blond un mois supplémentaire pour faire ses preuves. La gorge nouée et les mains moites, Dash se sent étrange. Il n'a jamais vraiment eu à faire face à tant de pression. Il ne s'est par ailleurs jamais senti aussi vivant de sa vie entière, et pour cela, il éprouve un fort sentiment de reconnaissance et de respect envers le coiffeur-tatoueur. Chef, oui, chef ! déclare Dash en portant sa main à son front, comme à l'armée. Le canadien ne sait pas trop pourquoi il agit de la sorte, en réalité [14]. Mais ... J'ai pas envie de partir ... ! remarque-t-il finalement d'une voix douce, ayant échoué à comprendre la subtilité des propos du brun. Il lui décrète alors bien l'aimer, des mots qui font chauffer les oreilles de Dash et rougir ses joues. Le regard que lui envoie le coiffeur lui parle sans que le blond ne sache réellement interpréter ce que ces yeux peuvent bien vouloir dire. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il fait un peu chaud et qu'il a un peu soif, et ça le rend un peu nerveux. Tu es adorable ! déclare-t-il avec enthousiasme, se rapprochant, sans vraiment réfléchir, de Jules, afin de l'enlacer affectueusement et de l'emprisonner dans un câlin. Lorsqu'il prend conscience de sa gaffe, Dash se raidit presque immédiatement avant de baisser ses yeux vers ses pieds. Oh, je ... Pardon, je ne sais pas ce qu'il m'a pris ... balbutie-t-il alors d'une voix penaude.

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[11] N'oublions pas que le garçon a une vie entière d'oisiveté à oublier.
[12] Dash a beau être idiot, il ne l'est pas au point de ne pas avoir conscience de l'opportunité que lui a offerte le brun alors qu'il ne lui devait rien.
[13] Qui aurait cru telle chose possible ?
[14] Sans doute a-t-il vu ça dans un film, un jour. Depuis, il semble incapable de ne pas se comporter de la sorte lorsqu'il se retrouve en la compagnie de Jules



Visiblement c’est plus fort que lui. Il ne peut s’empêcher de t’appeler chef alors que tu lui as explicitement demandé d’arrêter. Tu lâches l’affaire. De toute façon, personne d’autre ne vous entends. Mais tu ne tiens pas à ce qu’il continue à t’appeler comme ça devant tes clients. T’aurais trop l’impression de passer pour un tortionnaire. C’est néanmoins ton rôle et t’en assumes pleinement les conséquences. Tu fais une sorte de rappel à l’ordre à Dash et lui explique les différentes options qui l’attendent par la suite. Bien entendu, ça te peinerait de le voir partir. Cela serait un échec pour lui comme pour toi. Tu tiens à ce qu’il réussisse et surtout soit épanoui. Si t’en arrives là, c’est qu’il aura vraiment déconné et que tu n’auras pas le choix. Mais tu préfères ne pas y penser et rester optimiste. – Mais tu ne vas pas partir, allé. C’est le pire des scénarios et j’suis sûr qu’on en arrivera pas à là. – Tu l’aimes bien et tu ne manques pas de le lui faire savoir afin qu’il reste confiant et qu’il garde le moral malgré tout. Tu sais que faire un bilan et parler de choses négatives c’est jamais marrant. Encore plus pour lui qui est un grand sensible et qui peut parfois prendre les choses trop à cœur. Il te remercie alors tout en te prenant dans ses bras pour t’enlacer. T’es assez surpris par ce contact physique mais ça n’est pas pour te déplaire. Ton esprit pervers se met alors à imaginer toutes sortes de choses. C’est qu’il est quand même sacrément séduisant mine de rien. Alors qu’il reste encore collé à toi mais immobile pour s’excuser, ton regard se confronte au sien. Erreur fatale. Ta main se pose délicatement sur sa nuque tandis que tes lèvres se jettent sur les siennes pour lui offrir un baiser. Un instant de lucidité te frappe et tu recules alors. – Pardon, moi aussi... – T’as dû mal présentement à calmer tes pulsions. T’as terriblement envie de lui sauter dessus et de l’embrasser à nouveau mais ce n’est peut-être pas une bonne idée




Les paroles du brun le rassurent – le canadien se sentant plus en sécurité vis-à-vis de son avenir au sein du salon. C'est la première fois de sa vie qu'il accomplit quelque chose de lui-même, sur ses propres mérites. Ça peut sembler ne pas être grand chose, mais pour Dash, ça représente tout, et plus encore. Il sourit alors, enthousiaste. Je serai irréprochable à partir de maintenant ! Promis ! Il s'emporte un peu avec ses promesses, n'ayant pas vraiment les ressources ni la capacité d'avancer de telles garanties. L'envie soudaine de remercier son patron le pousse à agir de façon familière [15] avec Jules. Immédiatement gêné, le blond relâche son étreinte avant d'abaisser son regard, penaud. Il bouge étrangement, ne sachant pas vraiment quoi faire de ses bras. Mais il ne s'éloigne pas, encore happé par la stupeur et l'embarras qu'il éprouve face à sa propre inattention. Avec hésitation, son regard se redresse alors, cherchant, comme un pardon de la part de Jules. Le regard auquel il se confronte le perturbe à la place: il s'agit là d'un regard qu'il n'a encore jamais vu dans les iris de son patron. Avant même que le blond ne puisse réellement analyser la situation, il se retrouve sous l'emprise des lèvres moites du coiffeur, qui le repousse, presque immédiatement. Pardon, moi aussi... Les yeux écarquillés comme une morue, Dash ressemble étrangement à une biche prise entre la lumière de deux phares. Il cligne des yeux, bouche-bée. Je ... Je ... Le blond ne comprend pas. Les conventions sociales sont-elles différentes, ici ? C'est maintenant la troisième fois qu'on l'embrasse dans cette ville, et bien que cela ne lui déplaît pas, le blond se demande s'il s'agit simplement d'une façon comme d'une autre de saluer les gens, par ici. Peut être que les Américains ont des habitudes différentes aux Canadiens ? Dash ne comprend pas vraiment ce qui lui arrive. Il a du mal à respirer, il a l'impression que le sol est en train de lui glisser sous les pieds. Ses joues s'empourprent, devenant cramoisies, tandis qu'il trébuche sur ses propres chaussures. Je ... Je ... Se retournant alors, il renverse, par accident, un pot à crayons et tous ses contenus sur le sol. Déboussolé, des larmes commencent à lui monter aux yeux. Que vient-il de se passer ? Que vient-il de faire ? Va-t-il se faire virer ? Je suis désolé ... hoquète-t-il alors, avant de s'enfuir par la porte du bureau et de quitter le salon de coiffure, sans récupérer sa veste. Il fait froid dehors, mais le blond n'y prête pas attention. Tout ce à quoi il peut penser, c'est au confort de la chambre qu'on lui a prêtée, et son besoin de s'y enfermer. C'est maintenant le troisième garçon qui l'embrasse, depuis son arrivée à Windmont Bay. Alors pourquoi est-ce le premier pour lequel ça le perturbe autant ?
______

[15] Peut être, même, un peu trop




C’est indéniable, Dash a envie de bien faire. T’as fais le bilan de ses débuts en tant que coiffeur et t’as aussi évoqué la suite qui est capitale. C’est à lui de jouer dorénavant. Il t’assure qu’il sera irréprochable à partir de maintenant. T’as bien envie de le croire mais tu sais pertinemment que ce ne sera pas le cas. Il va en faire encore des conneries. Il est aussi là pour apprendre. Tant qu’il n’y a rien de catastrophique pour ton business, ce n’est pas trop grave. Mais t’as envie qu’il atteigne d’ici quelques mois une réelle expertise en tant que coiffeur. Ton but c’est de le monter en compétence. Cela aurait pu se terminer sur ces belles paroles mais il a fallu qu’il vienne t’éteindre pour te remercier et qu’une pulsion te pousse à embrasser ton employé. Sur le coup, t'y prends du plaisir. Et puis tu recules très vite. Tu ne sais vraiment pas ce qu'il t'as prit mais c'est une très mauvaise idée. Cela pourrait mal finir. S’il le voulait, il pourrait porter plainte pour harcèlement sexuel. D’ailleurs, visiblement déboussolé par ton attitude, il en vient à partir subitement, renversant au passage un pot rempli de crayons. C’est tout lui ça. Lorsqu’il est mal à l’aise, sa maladresse frappe. – Dash attends ! – T’essayes de le rattraper mais c’est déjà trop tard. Il est parti. T’as déconné. Tu ne sais pas quoi faire. L'appeler sur son téléphone ? Surement trop tôt et pas sûr qu'il décroche. Peut-être que le plus judicieux ça serait d’avoir une conversation avec lui le lendemain ? T’en sais trop rien. Il est temps de fermer la boutique et de rentrer chez toi. Il paraît que la nuit porte conseil
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MessageSujet: Re: gucci fendi homelessness (100%)   gucci fendi homelessness (100%) EmptyJeu 28 Mai - 2:35

Le réveil sonne. Une nouvelle journée, une nouvelle aventure ! Notre blond éponyme tarde à se tirer du lit, bâillant aux corneilles et appuyant sur le bouton de snooze à trois reprises avant de sursauter, les yeux grands écarquillés, lorsque les quelques méninges de son cerveau s'activent suffisamment pour qu'il comprenne qu'il est ... – Ô scandale ! – en retard.

Sautant d'un bon, le blond se brosse négligemment les dents [1] avant d'attraper au hasard [2] un chemisier blanc Fendi qu'il s'était acheté avec sa première paye [3] et ses mocassins McQueen [4] Dash se précipite hors de la porte en route vers le salon de coiffure.

Le garçon est tellement préoccupé par son retard [5] qu'il ne reste pas cinq minutes supplémentaires à rêvasser après avoir bu son espresso au Marceline's coffee shop. Il ne s'autorise pas, non plus, à repenser aux troublants évènements de la veille, préférant plutôt laisser la frayeur de se faire virer le terroriser [5]

Lorsque finalement, le blond entre dans le salon de coiffure avec trente minutes de retard, le souffle coupé [6], Dash s'excuse doucement [7].

Désolé, chef, panne d'oreiller ! annonce-t-il en refermant la porte derrière lui.
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[1] Pendant neuf minutes au lieu des 10 coutumières.
[2] Lire: essayer 3 tenues complètes.
[3] Toute la paye est passée dans le chemisier.
[4] Rares survivants de l'infâme vol de sa valise (c.f. chapitre 1).
[5] Ou plutôt, le contrarier très légèrement.
[6] Pour l'effet dramatique, uniquement.
[7] De sa voix criarde et portante










On ne peut pas dire que tu aies passé la meilleure des nuits. Suite à ce qu’il s’est passé la veille, tu t’es imaginé tout un tas de scénarios dans ta tête. T’as hésité à appeler Dash ou lui envoyer un message mais tu t’es dis que ça ne servait à rien. T’as pas envie de le harceler. Le mieux c’est de voir ce qu’il en est aujourd’hui. Sauf qu’il n’est pas là. Il n’est pas venu au boulot. Tu te sens coupable. Et s’il ne revenait plus ? Et si, la prochaine fois que t’entends parler de lui, c’était au tribunal ? T’es clairement pas rassuré. Tu ferais machine arrière si tu le pouvais. Mais c’est trop tard. Faudra que t’en assumes les conséquences. En plus de ça, zéro client pour le moment. Comme si ça ne suffisait pas. Tu te retrouves seul, dans le salon, à consulter tes mails et ton progiciel. Ta coiffeuse est off aujourd’hui. Faudra que t’assures seul. A moins que.. la porte s’ouvre et Dash apparaît. Un sourire s’illumine sur ton visage. Te voilà soulagé. Tu ne devrais pourtant pas. Il explique être en retard pour cause de panne d’oreiller. – D’accord. – En d’autres circonstances, tu l’aurais probablement engueulé et dit de ne pas recommencer. Mais t’es tellement heureux qu’il soit revenu bosser que tu préfères ne rien dire et laisser passer cet incident. – Je vais allé faire les comptes tranquillement dans mon bureau ce matin. Tu te sens de t’occuper des shampoings et de gérer les appels ? – Il est temps de lui donner un peu plus de responsabilités. Aujourd’hui t’as besoin d’aide. Pour le moment, vu qu’il n’y a pas de client, il n’aura pas grand-chose à faire hormis la prise de rendez-vous pour d’éventuels appels entrants. – T’as oublié ta veste, hier soir. – Tu déclares ensuite n’ayant pas encore bougé de derrière la caisse. T’essayes de prendre la température. S’il a envie d’en parler, c’est le moment











Le sourire de Jules le met mal à l'aise, sans qu'il ne parvienne à comprendre pourquoi. Que lui arrive-t-il donc ? Ce n'est pas comme s'il n'appréciait pas Jules. Ce n'est pas comme s'il ne le trouvait pas gentil, ou patient, ou sympathique. Ce n'est pas comme s'il n'était pas content de le voir, tous les jours, ni comme s'il se considérait malchanceux d'avoir pareil patron. Pourtant, ce sourire le désarme. Il s'attend à ce que Jules lui crie dessus – à ce qu'il le reprenne par les bretelles ou qu'il lui tire les oreilles. Au lieu de cela, il a droit à un simple D'accord. Le coiffeur-en-chef lui annonce son projet d'aller travailler dans son bureau, le visage de Dash s'embrumant davantage d'incertitude et de confusion. Gérer les appels ? demande-t-il alors, craintivement. Sophie n'est pas là ? Il n'avait jamais géré les appels, avant. Pas ici, pas ailleurs. Était-il réellement prêt ? Dash n'a même pas le temps d'intégrer cette information que la deuxième bombe du matin se retrouve lâchée. Ta veste, hier soir. Les évènements de la veille, qu'il cherchait tant à oublier, afin de faire comme s'ils n'étaient jamais survenus, reviennent alors à la surface, le blond se retrouvant soudainement incapable de penser à autre chose. Jules ? il se décide finalement à demander, d'une voix timide. [8] Tu crois qu'on pourrait parler pendant une petite minute de rien du tout (promis, juré) ?
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[8] Pour une fois, Dash ne l'appelle pas chef











Quel soulagement lorsque Dash a débarqué dans le salon. Tu ne pensais pas qu’il reviendrait travailler. A vrai dire, tu pensais l’avoir perdu à tout jamais et avoir brisé sa carrière de coiffeur, tout ça à cause des tes pulsions à la con. Mais il est bien là. Si bien que tu n’arrives pas à lui en vouloir d’arriver en retard. T’es juste heureux qu’il soit revenu. Du coup, tu décides d’agir comme si rien ne s’était passé et même de lui donner un peu plus de responsabilités. – Ouais, prendre les rendez-vous et les noter dans le logiciel. – Tu sais qu’il est plutôt à l’aise au téléphone et normalement il sait comment fonctionne le progiciel que tu utilises. Rien de très compliqué en soit. C’est plutôt calme en plus pour le moment. – Non, elle ne travaille pas aujourd’hui. On sera que tous les deux. – C’est hyper rare que vous vous retrouviez à deux et ça ne t’arrange pas tellement car t’es clairement pas à l’aise avec cette situation. Le fait qu’il y ait quelqu’un d’autre aurait facilité les échanges. D’un autre côté, ça serait peut-être l’opportunité de mettre les choses à plat tranquillement. Mais tu n’oses pas en parler. Tu lui précises juste qu’il a oublié sa veste après avoir déclaré que tu comptes t’isoler dans ton bureau pour la matinée. Celui-ci prend les devants. Tu redresses la tête et ose te confronter à son regard lorsqu’il te nomme par ton prénom. Tu n’en as pas l’habitude. Il te demande si vous pouvez parler un court instant. T’es assez surpris par son initiative. – Je.. oui, si tu veux. Je t’écoute. – Tu n’oses pas bouger de derrière le comptoir. Tu ne sais pas s’il veut aller ailleurs pour parler. Il n’y a personne d’autre de toute façon dans le salon et pas de client à l’horizon
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MessageSujet: Re: gucci fendi homelessness (100%)   gucci fendi homelessness (100%) EmptyJeu 28 Mai - 23:15

Bonsoir,

Par respect pour le forum et pour les autres membres, je ne vais pas continuer de m'étaler sur la place publique. Néanmoins je me devais de répondre à certaines de tes accusations qui m'ont particulièrement heurtées et j'espère que tu auras la courtoisie de me lire.

Citation :
Pour ma part je n'ai pas été sollicitée et je pense que si tu n'as pas eu de réponse peut être que les personnes concernées étaient occupées. Je précise quand même que la gestion de ce forum n'est pas rémunérée que c'est sur notre temps libre. On fait au mieux pour répondre, parfois on oublie on est humain.

Je crois que ce que tu refuses de comprendre, c'est que on ne peut plus parler d'un simple "oubli" quand

(1) le problème est récurrent
(2) avec plusieurs admins
(3) et rapporté par plusieurs membres

"J'étais occupé" c'est bien mignon mais ce n'est en rien une justification de snobages répétitifs et ce n'est certainement pas une façon de s'excuser. Effectivement, tu n'as pas été sollicitée, ça ne change pas le fait que j'ai été victime d'irrespect sur ce forum à plusieurs reprises, non seulement de la part des admins qui ne répondaient pas à plusieurs demandes de lien ni relances (une des personnes concernées a eu la décence de s'excuser ce matin, plusieurs semaines après le fait, mais comme on dit "mieux vaut tard que jamais" donc je suis content de cette évolution là) mais dire "parfois on oublie", je veux bien, ça ne justifie pas le fait que les oublis soient systématiques, récurrents, et rapportés par plusieurs membres et ce serait bien de le reconnaître, de l'assumer comme l'une des personnes concernées l'a fait ce matin (et pour le coup, je ne te vise pas toi puisque comme tu l'as dit, tu n'as jamais été sollicitée, mais ça ne change pas que "on a oublié", non, ce n'est pas une explication valide vu la teneur du truc, je suis désolé).

De plus, ça ne change rien au fait que lorsque j'ai supprimé Berlin, en citant en noir sur blanc comme cause de départ le snobage que les admins faisaient, la seule réponse que j'ai eu c'était "c'est noté, merci d'archiver tes liens". D'où c'est une réaction à l'écoute, exactement ?

Citation :
Alors je pense que les propos sont déformés, ce n'est pas une question de ne pas aimer, c'est une histoire de rapidité.

Je ne rapporte que ce que l'admin avec qui j'ai parlé ce matin m'a dit sur son cas personnel, donc non, ça n'a pas été déformé.

Citation :
Tu parles de règles qui concernent l'activité en rp, je ne vois pas le rapport avec les mps.

Si ton argument est que les admins répondent à leurs RP et ne sont donc pas responsables de répondre à leurs MPs, je ne pense pas qu'on trouvera un terrain d'entente car gérer le forum semble tout aussi important que de jouer dessus, mais peut être que j'ai mal compris.

Citation :
Par ailleurs certains membres ne respectent pas les règles non plus pour autant on reste assez souples parce que on est pas là pour se prendre la tête.

Nous n'avons clairement pas la même expérience de la situation si on part du principe qu'un membre après 5 jours sans avoir fini sa fiche se fait menacer de la faire archiver lorsque certains admins peuvent rester 1 mois sur leur fiche sans se faire valider, mais bon. 

Citation :
Personne nous a demandé de créer 5 comptes certes mais personne t'as demandé de nous manquer de respect non plus.

On n'en serait pas là si je n'avais pas été poussé à bout par tout le manque de respect que je subis sur ce forum depuis des semaines. De plus, à ce que je sache, je ne t'ai pas insultée, ni toi, ni tes collègues, j'ai simplement expliqué mon ressenti (une des autres personnes dans le staff a d'ailleurs confirmé que mon ressenti était compréhensible au vu de la situation, donc personnellement je ne me reproche rien là dessus). J'ai tenté plusieurs fois de commencer le dialogue, de lever l'alarme, de pointer du doigt ce problème d'admins qui ne sont pas à l'écoute, clairement si on en est arrivés là aujourd'hui c'est que ça n'a pas été adressé correctement.

Citation :
C'est plus que ça ? Peux tu nous dire comment ?

Clairement si la moitié du forum est au courant de ce qu'il se passe et se retrouve embarqué au milieu de tout ça, c'est que c'est bien plus que "juste" un problème entre quelques personnes. Il suffit de voir comment certaines personnes ont réagi au débat, en allant clasher d'autres par MP ou salir d'autres par MP alors que c'était pas l'objectif du truc, mais bon.

Citation :
De quels clans parlons nous exactement ?

Je pense que j'ai pas besoin d'en dire plus là dessus.

Citation :
Ce n'est pas pour ressasser le passé pourtant tu prends visiblement un malin plaisir à y mettre ton grain de sel depuis ce matin.

C'est mignon mais j'ai pas vraiment eu d'autre choix, en fait, un(e) de tes collègues est venu(e) me solliciter pour mon expérience, mon vécu, et mon ressenti, pour faire, correctement, son travail d'admin(e), malheureusement je ne peux pas m'inventer une vie ce n'est pas de ma faute si tout est lié au bout d'un moment.

Citation :
Il aura fallut attendre le départ d'une poignée de personnes pour que tu réagisses en postant un message irrespectueux à notre égard.

Clairement tu ne lis pas mes messages sinon tu aurais bien compris depuis que non, j'ai tenté à plusieurs reprises, que les départs en masse de ces nouveaux membres m'ont heurté car ils m'ont montré que le problème ne s'appliquait pas qu'à moi et qu'au final, je n'en pouvais simplement plus. Compte tenu de la situation, je pense que j'ai été plutôt diplomate, encore une fois je n'ai jamais cherché à vous agresser ou à vous attaquer sur vos identités IRL ou autre, ça reste strictement basé sur les faits concrets qui ont été présentés et si ça c'est être irrespectueux, alors je suis désolé pour toi mais je ne regrette rien.

Citation :
Tu ne te sens pas en sécurité ? Quelqu'un t'as harcelé ? insulté ? J'aimerais savoir car visiblement tu te positionnes en tant que victime mais je ne vois pas en quoi tu as été directement concerné par des histoires entre quelques membres si ce n'est que tu as perdu quelques liens importants.

Et ça ne te regarde pas plus que ça pour autant mais si tu veux vraiment savoir pourquoi je ne me sens pas en sécurité ici, il te suffit de relire tes messages à mon égard. Lorsque les admins d'un forum t'agressent dès que tu as le malheur de leur demander d'assumer les manquements de respect qu'ils te font, ça ne te donne clairement pas envie de prendre tes aises. 

On a longtemps essayé de me décourager de dire quoi que ce soit, comme si mon expérience ne serait pas écoutée. J'ai voulu laisser le bénéfice du doute, en me disant que vous étiez ouverts et que vous sauriez vous montrer ouverts, à l'écoute, et capables de vous remettre en question, mais au final, tout ce que t'as fait c'est de m'agresser donc ça n'a fait que confirmer que en fait ce que je dis n'a aucune valeur à tes yeux, et ça me désole complètement.

Bonne soirée à toi,

Dash.
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