Sujet: BILLY JARROD HUNTINGTON & i was an angel living in the garden of evil. {ft. Robert Jackson King III} Jeu 13 Déc - 12:47
Billy Jarrod Huntington
▬ you make me crazy, you make me wild ▬
▬ avant propos ▬
Billy Harrod Huntington, plus connu sous le pseudonyme de Belly ou encore Cookie Jar (oui, il aime manger) a 18 ans et est né le 21 décembre 1994 à Barbados, dans les Caraïbes, lors d'une croisière de luxe. De nationalité américaine mais d'origines européennes si on remonte plusieurs générations, vu que les Yankees viennent bel et bien du Royaume-Uni, à l'origine, il est visiblement, pansexuel et est célibataire pour le moment même s'il souhaite vite y remédier. Il étudie en première année dans le domaine de la Psychologie et fréquente la confrérie Confrérie.
▬ si tu étais ... ▬
Un film ? : Les Misérables (Décembre 2012) Une chanson ? : American (Lana Del Rey - Paradise) Un plat ? : Un bel Hot Dog Américain ! Un pays ? : Les États-Unis, le pays de tous les rêves, voyons ! Une couleur ? : Le bleu turquoise, cette couleur est magnifique. Un animal ? : Le faucon, parce que j'en suis un vrai, aha. Un smiley ? : :sauvequipeux: parce que j'me pisse dans le froc en permanence.
Domaine d'études
▬ à traiter en dix lignes complètes ▬
•• Psychologie: Les gens pensent tous que j'ai décidé de suivre dans les traces de pas de mon 'père'. Que si je fais des études de psycho, c'est bel et bien parce que le Docteur Huntington était l'un des plus renommés thérapeutes de la région. Mais non. Ce n'était pas pour ça. Hormis un certificat officiel, je n'ai pas d'attaches avec cet homme. Même pas un globule rouge en commun ... Je suis de type O rhésus moins, lui, de type AB, rhésus plus. Si ça ce n'est pas une preuve que j'ai été adopté, je ne sais pas ce que c'est ! Mais je les laisse croire ce qu'ils veulent croire, ces bouffons. Je n'ai vraiment pas le temps de me soucier de leurs avis. J'ai bien plus important à faire, par exemple - et pour n'en citer qu'un - m'occuper de ma maladie mentale. Je pense que fou est le meilleur moyen de caractériser mes souffrances. Je crois que je suis complètement barge et que je suis le seul à l'avoir remarqué. Je crois aussi que la planète entière est folle, et souffre de la pire des maladies mentales qui soit. Le monde n'aura jamais assez de psychologues, si on se fit au taux exemplaire d'âmes corrompues qui arpentent ses continents. Personne n'est sain d'esprit. Nous sommes tous des tarés. Et c'est pour ça que je fais psychologie: pour mieux me comprendre, et mieux comprendre les autres. Pour taire les soupçons qu'il pourrait y avoir sur ma personnalité, aussi, de peur de me faire interner. Il n'y a pas d'autres raisons, véritablement. Mais si Huntington se plait à croire que je suis son fils, que je l'aime, et que je veux lui ressembler, il a ma bénédiction. Ce n'est pas comme si j'avais le temps de lui expliquer que pour moi, il n'était qu'une pauvre tâche.
Confrerie
▬ 3 choix à détailler en 5 lignes chacun ▬
•• alpha upsilon xi : Mes études, c'est ma vie, tout simplement. J'ai travaillé dur depuis l'école primaire jusqu'au lycée, sans jamais rechigner, sans jamais me plier devant les obstacles, sans jamais abandonner, ni laisser tomber ... Ce qui m'a permis de réussir mes SAT avec brio ainsi que de recevoir une lettre d'acceptation à UCLA. J'ai envie d'avoir de la sécurité, j'ai l'impression que je mérite ça, la sécurité, après toutes ces années passées en terrible manque d'elle. Quel est le meilleur moyen pour moi de l'obtenir ? Bosser comme un dingue, réussir ma scolarité à Berkeley, et ainsi, m'assurer un avenir des plus paisibles. Ce n'est pas toujours facile, mais je suis conscient que je réussirais toujours tant que je mets tous mes efforts dans ce que j'entreprends et que je ne perde jamais mes objectifs de vue. À la fin du jour, je suis un combattant et un vainqueur, de surcroît. Et je me relèverais, quoi qu'il advienne.
•• beta delta psi : Je suis peut être sérieux, mais, contrairement au stéréotype du "nerd", je suis loin d'être un rat de bibliothèque ... Étudier plus qu'il n'est nécessaire est bien moins intéressant que d'aller passer une soirée en boite ... Et puis, pour tout vous dire, je suis un monstre insatiable de passion et de désir. Et le fait que je sois capable de baisser mon froc n'importe où, n'importe quand et avec n'importe qui doit sans doute jouer en ma faveur, je pense ... Au collège, on m'avait toujours mis de côté en tant que "fayot", "gay" ou encore "ennuyeux". Mais une fois arrivé au lycée, je me suis occupé de détruire ces à priori faussés et péjoratifs sur ma personne, révélant davantage du vrai moi. Si je manque de pudeur, c'est parce que je ne vois pas l'utilité d'en avoir. Si je manque d'élégance et de rigueur quant à la liberté de mon corps, c'est parce que je sais que je ne pourrais vivre sans le contact d'un autre être humain ... Sans la fraîcheur d'une autre âme à mes côtés. Le paradoxe, dans tout ça? La souffrance que j'éprouve à vivre continuellement et interminablement d'un mal d'amour.
•• epsilon delta mu : J'aime les belles choses, les soirées, le luxe, la gloire ... L'argent que je gaspille sans vergogne ne m'appartient certes pas de manière légitime, mais bon dieu, qu'est-ce que ça me fait du bien de pouvoir le dépenser à ma guise ! S'il y a une chose qui me permet d'avoir une conscience tranquille, c'est sans doute le fait que j'utilise parfois cet argent pour de bonnes causes plus ou moins altruistes telles que pour le bénéfice d'autrui, que ce soit des amis à moi ou des pauvres enfants qui meurent de la famine au Soudan. Mais je n'ai jamais utilisé l'argent pour parvenir à mes fins - enfin, presque jamais, mais le concert de Christina Aguilera est une exception ! d'accord je me tais - pour la simple et bonne raison que mon honnêteté m'en empêche, et surtout, parce que mes capacités et qualités m'ont toujours permis d'atteindre mes objectifs par le passé.
Celui qui se cache derriere
▬ au niveau de l'avatar▬
Célébrité sur l'avatar : Robert Jackson King III Personnage Inventé, Scénario, ou Prédef' ? : Inventé (: Crédit de l'avatar : Avatar: Ginger'Sspleen ; Icônes: Feu Ardent
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▬ toi joueur d'un futur berkeléen▬
•• Pseudo/prénom : Feu Ardent / Ferdinand •• Âge : 16 Ans •• Des remarques sur le forum ? : Magnifique *-* •• Te sens-tu un peu perdu(e) ? : Oui •• Double compte ? : Non •• Déjà inscrit ici ? : Never mais j'ai eu de très bons échos (: •• Fréquence de connexion : Quotidiennes •• Exemple de rp :
Spoiler:
Mal. Il en avait mal, mon coeur.
Mon pauvre coeur maltraité, abattu, négligé, en malnutrition ... Mon pauvre coeur qui n'avait cherché que l'amour et s'était à la place retrouvé à l'abattoir, derrière tous ses prédécesseurs ; tous ces coeurs d'âmes innocentes persuadées que le bonheur sentimental n'était pas qu'un mythe inventé pour les contes de fée.
Mais en l'occurrence, je souffrais par altruisme, en opposition à la douleur égoïste que je me traînais depuis à présent une demi-décade vis à vis de Jacobs. La peine que j'avais venait en effet, toujours, du coeur ; cependant, elle n'était plus dirigée face à la situation dans laquelle il m'avait abandonné, tant d'années auparavant. Je souffrais, en effet, devant la scène qui se présentait à mes yeux, scène insupportable et des plus catastrophiques. Un enfant dans le procédé de perdre sa mère, sa déesse, celle qui lui avait tout donné, à commencer par la vie ... Rien qu'à y penser, des frissons commencèrent à parcourir mes entrailles. Et pourtant ... Je savais que c'était inévitable.
Ève devait croquer dans la pomme, Jésus devait se faire crucifier, et Elizabeth devait également nous quitter - à en juger par son état, d'ailleurs, je me disais qu'elle ne pouvait durer plus de quelques heures ; une journée, au grand maximum. En effet, certaines choses étaient des constantes universelles ; des faits qui seraient arrivés, quelles qu'en soient les circonstances. Jusqu'à preuve du contraire, nous expirons tous un jour ... Même les meilleurs d'entre nous. Nous avons tous un dernier souffle, bien que celui-ci soit parfois également le premier de certains. Nous avons tous mérité le repos éternel, que ce soit nichés confortablement dans le ventre de Gaïa, notre mère, ou éparpillés aux quatre coins du globe par notre cher frère Éole.
Quelque part, je sentais l'appel de son corps, ainsi que la chaleur qui émanait du mien à la vision de celui-ci. Nos coeurs ... C'était comme si nous n'en avions qu'un demi, nous tous, êtres humains, et que lui possédait celle qui s'emboîtait à la perfection dans le mien. Tant et si bien que résister à la tentation de plaquer mes lèvres contre les siennes à nouveau me demanda un effort quelque peu surhumain. Et pourtant, je parvenais avec difficulté à contenir ces pulsions. Ce n'était, après tout, ni le temps, ni l'endroit approprié pour de telles retrouvailles ... Et puis, quoi que je puisse dire, je lui en voulais encore, terriblement. Comment pardonner à quelqu'un de nous avoir privé de la seule chose capable de nous faire ... vivre, réellement et sans prétentions, sans barrières ? Comment pardonner celui qui nous avait ôté toutes raisons de sourire lorsque la journée était terminée et que l'on rentrait seul chez nous ? Je n'étais pas rancunier, loin de là. Mais il m'avait fait mal. Et pour cette simple et bonne raison, je me devais d'être vigilant et de ne pas me laisser succomber, à nouveau, à son charme des plus divins ... Ne serait-ce que pour ma propre santé mentale.
Dans un élan de faiblesse, cependant, mes doigts rejoignirent les siens ... Ne serait-ce qu'en guise de soutien physique face aux démons psychologiques qu'il était vraisemblablement en train d'affronter. Néanmoins, quelque chose m'était ... arrivé, lorsque nos peaux s'étaient à nouveau rencontrées, après tout ce temps. J'avais un instant eu l'impression que mon sang s'était glacé. Et puis, dans une effusion explosive de couleurs, pensées, émotions et souvenirs, je me mis à sentir la chaleur, à ressentir le bien et à trouver un certain confort dans le contact entre nos mains. Ce simple geste peu révélateur recelait cependant des plus belles mémoires qu'il me restait à l'heure actuelle. Notre première rencontre, où ma main s'était provisoirement laissée aller jusqu'à la sienne dans le but de caresser ses articulations, avant que je cède à l'ardent désir de lui offrir mon premier baiser ... Cette après-midi où nous étions jeunes, naïfs et heureux, à nous promener, nous, amoureux transis, mains dans la main, en ce jour hivernal ensoleillé de janvier ; ce jour où il m'avait professé son amour inconditionnellement éternel, et où j'y avais répondu ... Le soir où j'avais tenté de lui offrir une autre de mes 'premières fois' ; où il avait été préoccupé et où ma main s'était de manière réconfortante posée sur la sienne avant qu'il n'explose en un amas de jurons, de reproches et d'insultes non justifiées avant de m'ordonner de partir pour ne plus jamais revenir ...
Une larme commença à me perler au coin de l'oeil, tandis qu'ému, j'allais faire une erreur.
En effet, j'avais été sur le point de lui avouer, à nouveau, que mes sentiments pour lui n'avaient pas péri avec le temps ; qu'ils n'étaient pas emballés avec une date d'expiration, qu'il n'y avait pas de date limite à la consommation ... Que mon amour pour lui était là, en abondance, jusqu'à ce qu'il soit prêt à le saisir, et même plus longtemps encore.
Et pourtant ... C'était comme s'il avait lu dans mes pensées. Quasi-immédiatement, le contact entre lui et moi fut rompu. Il avait bondi de son siège, me lançant un dernier regard empli de quelque chose que je pris pour de la nostalgie ; un regard qui me transperçait le coeur d'une lame glacée, un regard qui faisait naître en moi un sentiment de regret intensément pur et profond. Immédiatement, je me mordis la lèvre, comme pour empêcher à ma naïve déclaration de quitter mon palais maudit. J'avais échappé de justesse à une cuisante et imminente humiliation ... Ça m'apprendra à penser avec mon coeur au lieu de mon cerveau.
Chaque pas en arrière était un pas sur le pauvre organe qui pompait vie et oxygène dans mes artères ; chaque mouvement dans une direction opposée à moi me piétinait le coeur.
- Je ... je ... articulais-je finalement. Soupirant profondément, je détournais mon regard du sien, avant de continuer silencieusement : Je n'ai rien de mieux à faire.
J'avais avoué que mes vacances étaient d'une platitude exceptionnelle, l'ennui étant ma berceuse, la solitude, ma prérogative. Je remerciais Elizabeth d'avoir apporté un peu de compagnie dans ma vie décidément bien monotone ... Et je n'osais pas me prononcer quant à la perche que Jacobs me tendait, de peur d'en dire trop. Non je n'ai personne à rejoindre ailleurs parce que je ne fais que t'attendre depuis cinq ans. Rien qu'à y penser, j'avais honte ... Et c'est pour ça que je préférais rester muet sur le sujet.
Il se mit à fumer, et à ce moment là, mes poings se resserrèrent. Je savais qu'il ne me portait aucun respect. Sinon, il aurait pris ma parole tant d'années auparavant, au lieu de croire en la voix de son subconscient. Mais qu'il en manque autant à sa mère, en ses dernières heures de vie ... Cela me dépassait complètement. Elle souffrait d'un cancer du poumon, et lui, ne trouvait rien de mieux que de lui fumer dans le visage ?! C'était inadmissible. Néanmoins, j'étais las. Je ne pouvais même plus trouver la force de me battre avec lui ... Il gagnait toujours, après tout, tandis que tout me retombait dessus. Loin d'être masochiste, je me refusais ainsi de retomber dans sa spirale infernale ; et c'est donc par un léger regard désapprobateur que je lui fis comprendre que son geste était des plus déplacés. J'avais appris à le connaître, à force d'avoir eu sa langue plaquée contre la mienne pendant tous ces mois, comme si celle-ci avait profité de ces échanges amoureux pour me raconter tous ses secrets.
Fronçant les sourcils en haussant les épaules, je lui répondis alors sèchement :
- Bon, Jake, au lieu de te soucier de moi, soucies toi d'elle, plutôt. Je vais très bien, je suis en pleine forme, j'ai encore un coeur, en cerveau, deux jambes et deux poumons. Elle n'en a plus pour longtemps. Tu pourras me demander ce que tu veux ... après ...
Ma voix s'estompait petit à petit dû à l'émotion ; à la fois celle produite par l'insensibilité de celui que j'aimais ... que j'aime, face au décès imminent de sa mère. Mais également face à la révélation qu'il se souciait, ne serait-ce qu'un peu, de moi. Un sourire se dessina discrètement sur mes lèvres tandis que j'ajoutais :
- Elle a été plus que divertissante par moments ; voire, même, généralement. Ne t'inquiète pas de ça. Vraiment.
J'essayais de lui faire ce sourire rassurant dont il avait toujours raffolé, incertain de s'il avait conservé son pouvoir d'antan ou non.
- Jake ... Je ne te remplacerais jamais dans le coeur de ta mère. Tu le sais ... lui déclarais-je alors avec une certaine tristesse dans mon ton, simplement parce que je savais mieux que quiconque à quel point il était irremplaçable dans un coeur.
C'est alors que sans prévenir il disparut. Et je ne pouvais que le regarder partir, comme d'habitude, sans protester ni le suivre ... Sans avoir le courage de le rattraper avant qu'il ne soit trop tard ...
Bentley Alexander Terrence Michael Adamson-Newton, tu es faible. me dit alors la voix dans ma tête.
- T'aurais pu le lui dire toi même, espèce de crétin. parvins-je difficilement à hoqueter, quelques larmes glissant hors de mes yeux.
Un toussotement, puis un deuxième, marqua alors le réveil de cette chère Mme Ford. Son teint avait repris de la couleur, ses yeux, grand écarquillés, semblaient étincelants. Elle rayonnait d'une étrange et fragile beauté ; une beauté heureuse et joyeuse. Un instant j'oubliais son identité et son âge, tant la créature face à laquelle je me trouvais était belle et gracieuse. Son regard vitreux et vide d'émotions me passa directement au travers, et c'est alors que je me décidais à me lever. M'asseyant sur le bord de son lit, j'affichais du mieux que je le pouvais un sourire léger et insouciant ; un sourire d'adolescent innocent alors que ma naïveté avait, depuis quelques années, disparue, en tous les sens du terme sauf un. Prenant sa main lilliputienne dans la mienne, je lui chuchotais calmement :
- Shhh, shh ... Calmez vous, Mme Ford. Tout va bien, tout ira bien.
Son regard affolé me fixait dans le blanc de l'oeil, si bien que je ne parvenais plus à la regarder en face. Elle faisait pitié à voir, une véritable caricature pathétique, même aux plus insensibles des yeux. Ses lèvres frétillaient étrangement, comme si elle tentait de parler, malgré le fait qu'aucun son audible n'émanait de sa bouche. Les cheveux blancs parsemant son scalp doré semblaient aussi fantomatiques que ceux de la dame blanche en personne, tandis que sa corpulence plus que maigrichonne procurait l'impression que telle une allumette, un rien pourrait la briser en deux ... Bien que je savais, quelque part, que brisée, elle l'était déjà.
- Ja ... Jacobs ... articula-t-elle finalement.
L'embrassant sur le front en fermant les yeux, n'ayant pas le courage d'affronter son regard fantomatique, je lui annonçais calmement à l'oreille :
- Jacobs va bien, Mme Ford .. Jacobs se porte très bien et ... Et il m'a dit de vous dire ...
Je marquais un léger temps d'hésitation avant de continuer :
- Il m'a dit de vous dire qu'il vous aimait très fort. Et qu'il vous souhaitait tout le meilleur dans l'au delà.
Une larme, puis deux, glissa le long de mes joues. Cela devait vraisemblablement être l'une des choses les plus difficiles que j'avais eu à faire de ma vie. Rassemblant tout courage qu'il pouvait bien y avoir dans mon humble être, je parvins finalement à ouvrir les yeux afin de la regarder une dernière fois.
Son regard était absent, déjà ailleurs ... Elle ne semblait même plus parmi nous, et c'était sans doute parce qu'elle ne l'avait pas été pendant des années. Un frêle sourire était comme peint de force sur ses lèvres ridées par la maladie, un air d'insouciance et de bonheur répandu sur la majorité de son corps. Sa main glissa alors de la mienne, son bras se balançant à moitié dans le vide.
Déposant un dernier baiser sur son front, je murmurais, la voix frémissante, le ton désolé :
- Rest in peace.
Mes doigts tremblant n'obéissant plus à mon corps se mirent alors à se diriger vers ses paupières, afin de les abaisser, tel des rideaux, au dessus du dernier regard qu'Elizabeth Ford avait lancé à l'humanité avant de faire sa sortie de scène, non pas accompagnée d'un orchestre et de spectaculaires feux d'artifices, mais en toute modestie, pour changer.
Elle était partie de la même manière qu'elle avait vécu, toutes ces années : insouciante et libre, psychiquement.
Puis, je me mis à sangloter.
•• Mot de passe :
Spoiler:
Coït Tower - Women zeli shuo faguo. (y'avait deux codes donc j'ai mis les deux )
Feu Ardent
Messages : 682 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 27 Localisation : Sur le forum, en train de moderer vos paves de textes!
Sujet: Re: BILLY JARROD HUNTINGTON & i was an angel living in the garden of evil. {ft. Robert Jackson King III} Jeu 13 Déc - 13:53
Histoire
▬ everybody wants to go fast, but they can't compare ▬
Il était là. Et immédiatement, mon coeur se leva dans ma poitrine. Non, je ne rêvais pas, c'était bien lui, c'était bel et bien lui ... Après tout ce temps, le voilà qui revenait ! Dissimulant tant bien que mal le sourire qui naissait sur mes lèvres à la vision de sa corpulence parfaite, mon visage tout entier se baissa honteusement, fixant avec attention la tasse de café qui venait d'être déposée à l'instant même sur ma table. Dire qu'avant, je détestais ça, le café ... Il y a bien longtemps, à une époque où je jouais encore aux Barbies, où les Huntingtons m'achetaient encore mes vêtements et où l'amitié était le seul mot que je connaissais réellement. Et puis, la vie est survenue, les temps ont changé ... Et voilà que je bois du café. Pas n'importe lequel de café, non plus. Du café bien noir, comme je ... Comme il les aime. C'était inquiétant, la vitesse avec laquelle j'apprenais à le connaître sans jamais vraiment avoir osé lui adresser la parole, même pas une seule fois. Je devrais vraiment m'inquiéter de ma propre santé mentale ... Mais j'avais une excellente excuse pour justifier mes actes: j'étais dingue, oui, raide dingue de lui. Me mordant ma lèvre, je laissai ma tête tomber davantage vers le récipient, mon nez risquant dangereusement de se brûler si je m'approchais ne serait-ce que d'un millimètre de plus. Quelque chose dans ce que je faisais me semblait malsain, terriblement malsain. Comme un junkie qui prenait une pilule d'extasy alors qu'il savait que c'était mauvais pour lui et que ça ne ferait qu'alimenter ses addictions. Comme un alcoolique qui commandait un autre verre de whisky alors qu'il savait que ce n'était peut être pas la plus sage des décisions qu'il ait prises cette nuit là et que sa femme en paierait les frais lorsqu'il rentrerait le soir, saoul comme un ivrogne et violent comme un assassin. Comme un jeune homme obsessionnel qui était amoureux fou de l'ex fiancé de sa demi-soeur défunte, bien qu'il savait qu'il n'y avait rien à y faire et qu'il aurait mieux fait d'abandonner depuis le départ. Un jeune homme innocent, naïf et sympathique au regard de tous, mais terriblement égoïste, manipulateur et pervers, dans le fond.
Je le voyais, là, assis deux tables plus loin, et mon souffle s'était accéléré à l'idée d'être si proche de lui ... Si proche, et pourtant si distant. L'amertume s'éprit de moi tandis que je ramassais le stylo que j'avais posé par lassitude, une bonne demi- heure auparavant, sur la table de ce café si agréable en cette froides journée hivernale. Puis, ma main se remit à écrire, machinalement, presque, la suite du compte rendu de psychologie que l'on avait exigé de moi. Scritch, scratch, scritch, scratch, grattait le stylo sur le papier, tandis que mes yeux, absents et distraits prenaient plaisir à lui jeter un regard furtif toutes les trois minutes, aiguisés comme ceux d'un faucon par la peur de le voir se lever puis partir, d'un moment à l'autre. Mais il n'en fit rien. Appelons le Xavier. Ce sera plus simple que de référer à lui par le terme "il", et moins risqué que d'utiliser son véritable prénom. Oui, il s'appellera Xavier. Ça faisait des semaines, non, des mois, que je l'épiais en secret ... Et je m'en voulais, que je m'en voulais ! Ça ne me ressemblait pas du tout, absolument pas. J'étais un citoyen bien éduqué qui savait respecter les lois. Et bien que je ne qualifierais pas ce que je faisais d'harcèlement, non plus, j'étais plus que persuadé que ce n'était à la fois ni légal, ni un témoignage d'une très bonne santé morale. Mais que pouvais-je y faire ? J'étais faible, ainsi. Je l'avais toujours été. "Prête moi ta gomme", on me demandait. Et ma gomme, je la prêtais. "Donne moi ton goûter !" On m'ordonnait. Et je donnais mon goûter. "Va pousser la prof de maths dans les escaliers." On exigeait de moi. Et je ne pouvais alors rien faire d'autre que de retrousser mes manches et de faire ce que l'on voulait que je fasse.
J'... J'aimais faire plaisir aux autres. Ça a toujours été ainsi, et ça ne changerait jamais. Sans doute parce que je ne leur avais jamais plu et que je cherchais une compensation par tous les moyens nécessaires ... Sans doute parce que mes parents n'avaient jamais voulu de moi et que ça avait joué dans ce manque flagrant de confiance en moi, et également dans mes afflictions de l'ordre psychologique. Vous vous rendez compte que ma propre mère m'a déposé sur le seuil d'une maison, en pleine banlieue, juste après ma naissance, ses seuls mots ayant été : "Nous n'en voulons plus, vous pouvez en faire ce que bon vous semble" ?! Parce que moi, non. Tant et si bien que je me suis fracassé les jointures des doigts contre des murs en plâtre à plusieurs reprises tellement ça me dégoûtait. Tant et si bien que j'ai toujours eu un passé agressif avec tous ceux qui avaient des parents qui les aimaient, eux. Du moins, jusqu'à ce que j'apprenne à dissimuler mes émotions correctement afin de me protéger du regard des autres. Le pire, dans tout ça ? C'est que le problème de mes parents, ce n'était pas une question d'argent ni d'aptitude à m'élever correctement, non. Que vous le croyez ou non, j'ai découvert la véritable identité de ma mère, éventuellement. C'est la femme d'un des hommes les plus riches de l'état d'Atlanta, une vieille conne qui souffrait du péché de luxure et s'était sentie obligée de s'envoyer en l'air sans protections avec l'un des meilleurs amis de son mari. Une belle pouffiasse qui plutôt que de penser à la potentielle vie à laquelle elle allait donner naissance, puis détruire, s'était contentée de penser aux orgasmes et aux soupirs que son amant lui offriraient. Évidemment qu'ils ne voulaient pas de moi ! Ma naissance aurait provoqué un véritable scandale familial de l'ordre Tchernobyl, et des deux côtés, qui plus est ! Et pourtant, deux parents avaient déjà eu des enfants, et avaient largement assez d'argent pour employer une bonne demi-douzaine de domestiques afin de s'occuper d'eux car ils étaient trop occupés à s'envoyer en l'air en feignant des voyages d'affaire. Je me demande d'ailleurs comment le mari de ma vraie mère ait pu gober l'excuse misérable qu'elle lui a servie afin de pouvoir s'échapper pendant plusieurs mois de sa vie dans le but de dissimuler son ventre arrondi par ma présence à l'intérieur de celui-ci.
Ils partirent en croisière, mes deux parents ... Et elle accoucha à Barbados, aux Caraïbes, sous le soleil exotique d'un climat marin. Et puis, elle m'a abandonné. Mais depuis que j'ai retrouvé sa trace, je la guette, tel un oiseau de proie. Silencieusement, patiemment, attentivement ... Pas un mouvement, pas un geste ne trahira mon existence. Et puis, lorsque le moment opportun se présentera ... J'agirais. Et enfin, la confrontation qui a été retardée de tant d'années verrait sa clôture naturelle. Peut être que ça m'aidera à me débarrasser de cette rancoeur et de cet écoeurement ... Qui sait ? Peut être que cela résoudrait même mes besoins de soins psychiatriques. Mes 'parents' adoptifs ont fait tout leur possible pour que je sois heureux ... Et parfois, je le suis. Mais je suis brisé, fracturé, fracassé. Et ça, c'est irréparable. À l'école primaire, je passais mes journées assis au dehors de la salle de classe, la professeure n'en pouvant plus de mon aptitude à répondre à toutes ses questions ... Qui aurait cru qu'il y avait des sanctions pour le surplus d'intelligence? Et pourtant, ce fut les années les plus agréables de ma vie, vraiment. Et puis, j'ai sauté une classe. Et là, tout est parti en couille. Ils avaient besoin d'un souffre douleur, voyez-vous ? Le monde adore les boucs émissaires ... Et je ne pouvais pas dire non, ça me dépassait entièrement. Tellement que parfois, maintenant ... Maintenant j'y repense, et je pleure. Je pleure comme une gamine de six ans qui vient de décapiter sa Barbie préférée.
Xavier se racla la gorge, et c'est là que ma respiration se ralentit lentement, avant de cesser, tout simplement. De là où j'étais, j'entendais clairement chaque son qu'il émettait, chaque mouvement que son corps faisait ... Je les entendais, malheureusement, dû à la désertion du café à une heure qui ne figurait pas parmi les heures de pointe, et leurs sons me transperçait le coeur tel un poignard des plus aiguisés. Mon dieu. Qu'est-ce que je le désirais. Fermant à moitié les yeux afin de ne pas non plus briser le contact entre mon regard ferme et sa silhouette, je pouvais clairement m'imaginer, valsant dans ses bras, fredonnant sur un air de Lana Del Rey tandis que ses lèvres abattaient dans mon cou des baisers des plus enflammés. Ses mains, pourtant gelées, se promènant sur l'intégralité de mes côtes auraient le don étrange de me revigorer malgré leur fraîcheur, tandis que sa voix, si douce, si tendre et si profonde me chuchoterait à l'oreille de doux mots que ma mémoire prendrait soin de ne jamais effacer pour mon propre bien être moral - enfin, pour sauver le peu qu'il en restait, en tous les cas. Je pouvais déjà sentir son odeur si masculine et pourtant, si délicate, tandis que le contact de nos chaires me forçait à mordre ma lèvre inférieure ... Et puis, Xavier se leva, et à mon plus grand dam, mon illusion se brisa en mille morceaux, tel un miroir devant lequel serait passée la célébrissime mais hideuse Donatella Versace.
Pris de panique, mon premier instinct fut de me jeter sous la table. Heureusement, j'avais eu assez de retenue pour ne pas agir de la sorte, ayant frôlé de peu le risque d'être catégorisé de manière définitive en tant que malade mental de sa part. Me levant, moi aussi, suivant son exemple, je m'avançais lentement vers lui, titubant, l'envie de crier son nom à haute voix et à pleins poumons tordant douloureusement mes cordes vocales tandis mon clapet qui avait généralement tant de mal à rester fermé refusait à présent de s'ouvrir dans un dernier élan désespéré d'avoir l'air d'un être humain normal. Je n'ai jamais été normal. Au moins, ça c'est dit. Mais je tiens énormément aux apparences, notamment à la mienne ... Si je souris tout le temps, c'est pour faire croire aux autres que je suis heureux, que le sexe sans émotions que je subis à mon quotidien me comble de joie et que je n'ai jamais l'impression de manquer de quoi que ce soit dans ma pathétique et triste vie. Si je souris tout le temps, c'est pour que les autres soient jaloux de mon nouvel iPhone 5 et de mes résultats académiques sans comprendre que toutes mes possessions sont venues avec un prix, un prix extrêmement coûteux et dont je ne fais que subir les frais depuis le début de ma vie. Le prix de ma santé mentale. J'avançais donc vers Xavier, un gouffre grand comme le monde dans le coeur, tandis que mon regard lui implorait de rester ... Mais en vain. Ah ! Triste destinée ! Si j'étais ici, après tout, c'était pour lui ! Ça m'avait pris du temps à accepter ma demi-soeur, et encore plus de temps à l'apprécier. Mais lorsque j'ai vu une photo de son fiancé, pour la première fois, il y a quatre ans ... Je suis instantanément tombé sous son charme des plus irrésistibles. Et puis, elle était morte ... Et je n'avais plus aucun moyen de retrouver sa trace, n'ayant jamais connu son nom. Elle qui avait toujours été si douce avait aussi pourtant été bien réservée lorsqu'il en venait à parler de sa vie privée. Éventuellement, j'ai retrouvé sa trace, à Xavier, grâce à une thèse qu'il avait décidé de publier - et rappelez-vous qu'il ne s'appelle pas réellement Xavier, donc il est inutile d'aller chercher toutes les thèses écrites par des Xavier récemment - et je réussis à mener mes enquêtes sur lui. Le docteur Huntington habitait près de Berkeley, après tout, depuis son remariage (suite au décès de sa femme, lorsque j'avais douze ans), ce ne fut donc pas difficile pour moi de retrouver sa trace, au début de l'année ... Éventuellement, je fus en âge d'intégrer une université, moi aussi, comme tous ces adolescents et jeunes adultes avant moi. Et naturellement, mon choix s'était directement porté sur BCU, malgré l'incompréhension de Huntington, qui s'attendait à ce que je lui annonce que je répondrais à l'acceptation de Harvard. C'était vraiment une expérience différente, pour moi, d'être sur un campus ... Et surtout, d'être si proche de lui. Par le plus grand des hasards, il s'avéra que c'était l'un des professeurs d'une de mes nouvelles amies. Depuis, je l'espionne en cachette, en réelle anticipation du jour où il se rendra compte de mon existence et tombera aussi amoureux de moi que je l'ai été de lui tout ce temps. Cela faisait bientôt quatre mois complets que je surveillais ses moindres gestes ; ses moindres mouvements - dans la mesure du possible - n'en pouvant plus d'attendre notre premier baiser passionné qui se déroulerait sous une torride pluie ; un baiser digne des plus beaux films d'Hollywood et capable de faire pâlir Tobey McGuire et Kirsten Dunst à l'idée que leur pelle légendaire ne soit qu'une pâle comparaison face à notre échange de lèvres on ne peut plus authentique et enflammé ...
Mais je me projetais un peu trop loin. Le voilà, qui s'échappait ! Lui, le prince charmant qui peuplait mes cauchemars et hantait mes rêves depuis déjà quatre ans ! Lui, l'homme qui rendait toutes les autres créatures terrestres pâles en comparaison à sa perfection ! Lui, celui pour lequel mon coeur palpitait, mes mains devenaient moites et ma gorge s'asséchait ! Faisant mine de trébucher sur l'un des pans de mon jean - je n'ai jamais été bien sophistiqué non plus, m'étant toujours contenté de tee shirts et de pantalons plus ou moins colorés - je poussai alors un petit cri destiné à piquer sa curiosité et faire remarquer ma présence. Contre toute attente - mais en correspondance avec tous mes espoirs - il se retourna et me rattrapa en plein élan de vol plané, empêchant à mon crâne d'aller se fracasser contre les dalles de marbre du carrelage. Époustouflé et tout émoustillé à l'idée d'être dans ses bras, je me mis à balbutier en un assortiment de mots charabiesques et incompréhensibles, avant de pousser un éventuel soupir et de m'arrêter, me rendant compte de la situation ridicule dans laquelle je me trouvais. Mais que pouvais-y faire, vraiment ? J'étais bavard, je l'avais toujours été, et ça ne risquer pas de changer bientôt dans la mesure où j'avais peur du silence ... Une notion si effrayante qu'elle me donne encore à l'heure actuelle des frissons dans le dos, brrrr. D'où me vient cette peur ? Sans doute était-elle l'une des conséquences directes liées à mon isolation au collège ... Je venais de sauter une classe, me retrouvant avec des élèves plus âgés, qui, en plus de ne pas me comprendre, avaient décidé de me trouver louche et de me craindre, et les professeurs également étaient venus à redouter ma présence tant il était impossible de faire taire la pipelette que la solitude avait faite de moi. Une fois arrivé au lycée, je parvins rapidement à m'intégrer, me faisant des amis de tous genres (et je veux vraiment dire de tous genres, n'ayant pour seul prérequis que le fait que les personnes à qui je m'attachais aient un bon fond). Et ainsi, je découvris petit à petit, avec le temps, l'art de me taire par moments. Mais ma nature bavarde était à présent ancrée en moi, et malgré tous mes efforts, ne se résignerait jamais à me laisser tranquille.
Éventuellement, je me ressaisis de mes esprits, bredouillant de la manière la plus audible qu'il m'était capable de le faire:
- Ex ... Excusez-moi, j'ai besoin d'apprendre à marcher.
Me souriant d'une manière chaleureuse, si chaleureuse, que la plus frigide des femmes fondrait telle un glaçon si elle était exposée à un tel sourire - si si, je vous l'assure - il me garantit que ce n'était rien avant de filer à travers les portes en verre, tel un voleur dans la nuit, aussi rapide que l'éclair, aussi agile qu'un acrobate, me laissant là, seul, avec mes fantasmes enfantin et mon coeur réduit en charpies, comme à chaque fois qu'il quittait une salle sans que je n'aie le temps d'engager une conversation avec lui.
Billy le victorieux venait d'effacer un énième cuisant échec. Et ça faisait toujours aussi mal.
Balayant distraitement la larme qui commençait à couler de mon oeil gauche, la tête baissée par ma défaite flagrante, je me rassis silencieusement à ma table, ramassant le café à présent froid auquel je n'avais même pas touché depuis le début de l'après-midi, et auquel je ne comptais certainement pas toucher à présent. Consultant ma montre, je jurai, me rendant compte que j'allais finir en retard à mon prochain cours, avec mes conneries. Jetant pelle-mêle mes affaires dans mon petit sac à dos, je déposais rapidement plusieurs pièces sur la table avant de m'enfuir, moi aussi, tel Xavier, cinq minutes auparavant, en direction du campus. Si je me mettais à rater ma première année de cours par mes retards intempestifs, ça n'allait pas vraiment le faire. Au moins, ça me permettait de me changer les idées, n'ayant plus à penser à lui mais bel et bien aux conséquences de mon inattention des plus inacceptables. Une fois rentré chez moi le soir même, j'aurais tout le temps du monde pour deviser une stratégie de séduction ... Mais pas là, pas maintenant. Chaque chose devait être faite en temps et en heure, et malgré mon impatience, j'étais capable de raisonner ainsi.
Il m'aimerait. C'était impossible qu'il ne m'aime pas si moi même, j'éprouvais tant de choses à son égard. C'était tout simplement inimaginable.
Feu Ardent
Messages : 682 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 27 Localisation : Sur le forum, en train de moderer vos paves de textes!
Sujet: Re: BILLY JARROD HUNTINGTON & i was an angel living in the garden of evil. {ft. Robert Jackson King III} Sam 15 Déc - 9:36
Billy Has a Little Willy !
• Carte d'Identité ; Prénoms : Billy Jarrod Surnoms : BJ (Genre blow job -> [ ]), Belly ou Cookie Jar Nom : Huntington Âge : 18 ans jusqu'au 21 Décembre (la fin du moooonde -> [ ] Et il n'est qu'en première année parce que le fait qu'il soit né si tard dans l'année à fait en sorte qu'on lui ait demandé d'intégrer l'école avec une année de retard.) • Environnement ; Statut Familial : Abandonné à la naissance par ses parents biologiques, il a été élevé par un couple d'Américains. Sa mère adoptive est morte, son père s'est remarié et il a hérité d'une demi-soeur qui est décédée peu de temps après. Hormis ça, il est enfant unique, malgré le fait que ses riches parents biologiques aient chacun des enfants dans leurs familles respectives. Statut financier : Aisé, son père adoptif étant un thérapeute de renommée Études : La Psychologie (ironique, pour un fou -> [ ]) en première année Obsession : L'un des professeurs de BCU Orientation Sexuelle : Pansexuel • Goûts et Idéaux ; Plutôt : [] Bagarreur [x] Pacifiste Croit en : [?] Dieu [x] Les rapports protégés [x] L'amour [] La haine [] La fin du monde Idoles : Beyoncé & Jay-Z ; Christina Aguilera, Lana Del Rey, Mika, Brad Pitt, Demi Lovato. Péchés Mignons : La banana split, les fraises, les spaghettis ... Billy est un véritable goinfre qui mangerait de tout et de n'importe quoi. Parallèlement, il est obsédé par sa ligne ; deux idées qui ne s'associent pas à la perfection. Cocktail Préféré : The Hurricane
• CARACTÈRE ; - docile - soumis - attentif - sympathique - calme - obsessionnel - prétentieux - studieux - fêtard - "facile" (sous entendu, au lit) - hypersensible - très fou - rancunier - défaitiste par moments - optimiste par d'autres - égoïste, principalement - parfois, généreux
• SUJETS EN COURS ;
- www.[/url" class="postlink" target="_blank" rel="nofollow"> nom du sujet {ft. partenaire} -
• SUJETS TERMINÉS ;
- [url=http://]www. nom du sujet {ft. partenaire} -
- Des coups d'un soir assez réguliers - Des personnes qui étudient elles aussi la psychologie et avec qui il s'entendrait plus ou moins bien - Des exs petits et petites ami(e)s - Des compagnons de bouffe xD - À ajouter (: -
je ne veux pas ...
- De futur petit(e)s ami(e)s. Désolé, mais c'est complet pour le moment. - De frères ou soeurs adoptif(ve)s. Ça créerait trop d'incohérences au niveau du personnage de Billy. - Je crois que c'est tout pour le moment. xD J'ajouterais si besoin est. (:
Dernière édition par Feu Ardent le Mar 26 Mar - 10:16, édité 1 fois
Feu Ardent
Messages : 682 Date d'inscription : 17/12/2009 Age : 27 Localisation : Sur le forum, en train de moderer vos paves de textes!
Sujet: Re: BILLY JARROD HUNTINGTON & i was an angel living in the garden of evil. {ft. Robert Jackson King III} Sam 15 Déc - 9:37
we all want love.
Encore une journée à traverser, seul, sans vraiment de contacts avec qui converser. Ce n'était pas que je n'avais pas d'amis. C'était simplement que je préférais, généralement, la solitude lorsque j'étais préoccupé. Et si vous pensiez que les pensées de Xavier qui hantaient mon esprit ne me préoccupaient pas, je me serais fait eunuque ! Je tombais presque malade, malade d'amour pour lui, tant la douleur de voir ses délicieuses lèvres aussi loin des miennes me tordait le coeur en deux à chaque fois que je le voyais ... Non. Ça relevait maintenant de l'ordre du masochisme. Je devais partir, loin, me changer les idées ... Et puis, zut. Ma garde robe avait bien besoin d'un coup de neuf ! Ma croissance n'était pas encore terminée, mes vêtements de l'hiver dernier m'étaient donc à présent bien trop petits.
Prenant ma voiture, en direction du centre commercial de la ville, je laissais le vent me frapper de plein fouet, préférant conduire avec le capot baissé, plutôt que découvert. Le permis n'avait pas été facile à obtenir, et il m'avait fallu travailler longtemps et avec beaucoup de détermination dans le but de l'obtenir ... Mais toute labeur porte à ses fruits, et j'avais éventuellement vu mes efforts de récompensés par cette Porsche magnifique. Merci, Huntington. Merci beaucoup. Me garant dans le parking de la galerie marchande, je montais lentement, sans marcher, à l'aide des escalators. À quoi bon m'impatienter ? Nous étions samedi, j'avais toute ma journée devant moi, et plus je restais loin du campus, plus mes tentatives de me changer les idées avaient la possibilité de marcher.
Marchant lentement jusqu'à H&M, l'une des boutiques les plus populaires parmi les jeunes, mais à laquelle je me rendais non pas pour suivre la mode mais parce que je portais un réel intérêt pour ses articles de qualité, je devais avouer que mon désir de plaire aux autres ... Enfin, à un autre, en particulier, avait légèrement pris le dessus sur mon apparence négligée. Le coiffeur se devait de respecter mes consignes, sinon, je me refusais à le payer, et je m'étais même mis à porter une légère dose de parfum de manière quotidienne. Devais-je avoir peur de ce que je devenais ? Je préférais ne pas y penser. Arpentant doucement les étagères de la boutique à la recherche de la, ou plutôt, des perles rares qui pourraient venir compléter ma "collection", je m'arrêtai, émerveillé, devant l'un des nouveaux manteaux, mi-longs, de couleur noire. Il était parfait.
L'enfilant afin de voir si il m'allait bien, je fis une pirouette, me contemplant dans la glace, satisfait du rendu. C'est alors que mon regard vit quelque chose qu'il aurait préféré ne pas voir ... Lui. Il était ici. Et plutôt que de décrocher mon regard de lui, plutôt que de faire demi-tour et de quitter le magasin vite fait avec mes emplettes, comme attiré par un aimant, mes yeux ne voulaient - ou ne savaient - pas résister à la vision de sa personne. Me mordant la lèvre, je secouai doucement de la tête, chuchotant :
- Non mais c'est pas possible ...
Et puis, reprenant mes esprits, je me décidai qu'il était temps, enfin, de l'aborder. De lui dire ... Quelque chose. Je ne savais pas quoi, exactement, pas encore, mais ça ne saurait pas tarder. Armant mon courage à deux mains, j'ôtai le manteau, que je reposais sur l'étagère. Je reviendrais le chercher plus tard. Puis, je m'avançais doucement vers lui, inspirant et expirant bruyamment ... Pris de frayeur que je me dégonflerais une énième fois.
code (c) feu ardent ; ne pas reproduire
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Sujet: Re: BILLY JARROD HUNTINGTON & i was an angel living in the garden of evil. {ft. Robert Jackson King III}
BILLY JARROD HUNTINGTON & i was an angel living in the garden of evil. {ft. Robert Jackson King III}
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