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 take my breath away.

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Feu Ardent
Feu Ardent
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Feuille de Superheros/Supervillain - Mutant
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MessageSujet: take my breath away.   take my breath away. EmptyLun 2 Mar - 4:51




nothing is normal in this town
and we're all a part of it.

berlin lyndon
âge, date et lieu de naissance · 30 ans, né le 18 mai. nationalité et origines · Américain. statut civil · En communion avec la nature. occupation(s) · Bûcheron. personnalité · carré, rigoureux, simple, sans prises de tête, généreux, compréhensif, à l'écoute, ferme, bon public, calme, ours, solitaire, inflexible, altruiste, progressif, téméraire.
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behind the mask
groupe · RAISED BY WOLVES. faceclaim · Thijs Stennenberg.


i hear the secrets that you keep
si vous habitez windmont bay que pensez vous de la ville ? a contrario si vous êtes de passage, qu'est ce qui a motivé votre choix ? · Le calme avant la tempête. La douceur du printemps naissant. La fraîcheur après la tombée de pluie. La vie est belle si elle est simple. La vie est simple quand elle est belle. Windmont Bay, c'est la promesse d'une existence sans trop d'embuches. Certains y trouvent la mise en avant de leurs secrets les plus fous. Pour Berlin, la solution est simple: il suffit de ne pas trop se mêler aux histoires des autres. Vivant une existence calme, paisible, tranquille et isolée, il suit son quotidien avec diligence, sans jamais vraiment se préoccuper de tout ce qu'il peut bien se passer autour de lui. Cela fait trois ans qu'il s'est installé dans le coin, et il n'a jusqu'alors jamais eu la moindre envie d'en repartir.

quel est votre rapport quant aux potins ? est ce que cela vous intéresse, ou vous êtes plus du genre discret? Difficile de sembler plus désintéressé que Berlin lorsqu'il est question de ragots. Sa question habituelle est nette, précise, et sans fioritures: Et sinon, t'as rien de plus intéressant à me raconter ? Son regard, doux et ferme, insiste suffisamment pour que ses mots n'aient pas à le faire. Il ne communique pas énormément avec ses paroles: tel la nature qu'il révère tant, il se plaît à laisser ses soupirs, ses regards, ses mouvements et son contact exprimer ce qu'il parviendrait indéniablement à mal exprimer si ses mots en étaient responsables. Tapi dans l'ombre, souvent perdu en songes, son oreille ne traine jamais là où elle n'est pas invitée.


it's a lie i catch you everytime
partie libre · 

Berlin.

Un mur impassible protégeant un coeur partagé. Une ville, divisée en tant de morceaux qu'elle ne se retrouve plus dans son identité.

Berlin, Berlin.

Le besoin de renouveau, le désir de renaissance. Un pas vers la lumière, l'autre tenu dans l'ombre – se perdre, dans l'équilibre épuisant de toujours vouloir garder un pied de chaque côté de la balance.

Berlin.

Un chapitre qui se termine, un autre qui commence. Un mur s'effondre dans un fracas grondant. Des ruines renait quelque chose qui demeure familier tout en étant nouveau. La réconciliation est-elle possible ? Comment se reconnaître après tant de division ?


Il éteint la télévision, le regard las. Traine sur une table basse un verre rempli de bière. Abandonnée sur une chaise se trouve une chemise, négligemment oubliée quelques jours plus tôt. Elle empeste le mal et la main d'oeuvre, la testostérone et la sueur. Il n'a toujours pas eu le temps de la laver.

Un couteau suisse à la main, une branche dans l'autre, il taille mécaniquement l'objet de bois, d'un air las et blasé. Dans quel but ? Si seulement il le savait. Le morceau de bois est distraitement posé sur une pile de morceaux semblables, tous taillés, eux aussi, à la main, dans des formes plus ou moins originales.

Sur le plan de travail, la bouilloire vibre et siffle. Il se redresse finalement, marchant d'un pas nonchalant vers la cuisine, où l'attend une tasse. Berlin se racle la gorge avant de jeter un dernier coup d'oeil au reste du salon. Un soupir s'échappe de ses lèvres lorsqu'il constate le bordel auquel il fait face. Il serait vraiment temps qu'il prenne l'initiative de faire le ménage. Mais Berlin n'a pas le temps. Berlin n'est jamais là, trop occupé à aller au magasin d'outils, tailler des arbres en forêt à la hache, camper près d'une rivière, gambader pieds nus dans un champ, ou dormir à la belle étoile, pour pouvoir se préoccuper de ces choses là.

Berlin n'est pas un homme des cavernes: c'est un enfant de la nature. Il se nourrit de verdure et se ressource parmi les arbres. Il renaît lorsque l'herbe lui chatouille les orteils ou lui caresse le visage.

Berlin vit de simplicité, mais Berlin vit de toute son âme. Ne trouvant aucun intérêt dans la matérialité des choses, sa vie se résume par l'épanouissement qu'il trouve dans l'intimité discrète et paisible de son existence.


when you're talkin' in your sleep
prénom/pseudo · filthylips. âge · autant qu'il faut pour savoir écrire. présence · variable – actuellement 7/7 ... ? avez-vous pris un scénario ? · Non. commentaires · Toujours aussi joli par ici  :whoof:  . crédits · Select Model MGMT.

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MessageSujet: Re: take my breath away.   take my breath away. EmptyLun 2 Mar - 4:52

BERLIN LYNDON
Secret n°1 ~ Conflits sanguins
Spoiler:

Indices :
Spoiler:


Secret n°2 ~ Main verte illicite.
Spoiler:

Indices :
Spoiler:
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MessageSujet: Re: take my breath away.   take my breath away. EmptyDim 17 Mai - 7:57




meet the man

nom, prénom : berlin lyndon (une américanisation de linden, le nom d'origine de ses aïeuls). âge, lieu de naissance : 30 ans, né le 18 mai, ailleurs. signe astrologique : taureau. nationalité, origines : américain (immigré allemand de 2ème génération). occupation : bûcheron et dealer de cannabis bio récolté au fond de son jardin. statut civil : « C'compliqué, m'enfin ». personnalité : Berlin, quoi. carré, rigoureux, simple, sans prises de tête, généreux, compréhensif, à l'écoute, ferme, bon public, calme, ours, solitaire, inflexible, altruiste, progressif, téméraire.

pseudo : be the yoncé you want to see in the world. avatar : thijs stenneberg. groupe : lucky town. crédits : select mgmt.



smells like sweat and shit.




once upon a time

(Anecdote)

« Of course. Don't worry. I'll see you in a couple of hours. »

Il raccroche le combiné, demeurant ainsi, silencieux, quelques instants, avant de porter une main à sa tignasse pour la gratter, par habitude nerveuse plutôt que par un réel besoin de soulager de l'inconfort.

I'll see you in a couple of hours.

Dans quelques instants, la porte se refermera derrière lui. Il enjambera la plateforme surélevée de la portière de sa jeep, armé, uniquement, de la chemise flannel qui lui colle à la peau et du jean délavé dans lequel il s'était glissé quelques heures plus tôt.

Sur les marches du perron, un regard austère et désapprobateur observe son départ d'une langueur lancinante.

Je ne comprends pas ce que tu peux bien être allé foutre là bas, Berlin.

Des reproches, des représailles, toujours cette même vieille rengaine désabusée d'un homme perpétuellement aigri par la vie. Autrefois, ils étaient trois. Maintenant, il n'y a plus qu'eux deux. Elle n'avait pas essayé longtemps, au final, avant de plier bagages et de se faire la malle. Les choses n'ont jamais été les mêmes depuis.

C'était qui ?

[right]Juste un ami, p'pa.

Un ami. Cinq lettres bien réductrices pour englober une réalité bien trop difficile à expliquer à cet homme trop enfermé dans son passé pour s'accorder aux valeurs d'aujourd'hui. Un ami ; camarade, compagnon, acolyte, associé, partenaire. Une personne, une entité à part entière, une fixture semi-permanente d'une vie qu'on avouerait bien fade sans sa présence.

Il a l'air sympa.

Berlin n'a pas peur du partage: il appréhende simplement l'exposition. Son père n'a jamais cessé de juger le moindre de ses choix, le brun s'étant éventuellement habitué à cet amour rude dont il fait preuve, n'ayant jamais eu l'option d'une variante plus douce et affectueuse. Cela ne le gène pas: son père l'aime, il n'y a aucun doute là dessus. À sa façon, certes, mais là n'est pas la question. Quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise, quoi qu'il devienne ... Il sera toujours un Lyndon. Ces mots, on les lui avait répété des heures durant, à travers l'intégralité de sa vie, à tel point qu'il ne saurait jamais les oublier.

Non. Si Berlin ne se livre pas, ce n'est pas par peur de perdre ses attaches, mais bien pour ne pas courir le risque de se perdre lui-même. Parce qu'il n'est pas expressif. Parce qu'il ne s'épanche pas sur des aveux, des confessions, des questionnements ou des excès de vulnérabilité. Il s'agit là d'un des nombreux héritages que lui a laissé son père.

Il tourne la clef dans l'engrenage, laissant le véhicule vrombir d'une voix grondante, saluant, une dernière fois, son père d'un geste distrait de la main.

En chemin, ses yeux ne dévient pas une minute de la route. Ses pensées, quant à elles, ne peuvent s'empêcher de rejouer les derniers jours, à tel point qu'ils s'en retrouveraient presque gravés de façon permanente au creux de ses souvenirs.

Tu es sûr que ça va ? Ça a l'air plutôt sérieux.

Une toux violente, le pas affaibli, le regard humilié d'un homme trop fier pour s'avouer vaincu par les années, la vieillesse, la santé, et le tabac. Il semble que ses mauvaises habitudes ont fini par le rattraper. Et si les Lyndon n'ont pas parlé de la condition inquiétante du paternel ; s'ils se sont retrouvés, comme à chaque fois par le passé, effleurant, à peine, le sujet fâcheux de la santé du patriarche, Berlin n'est pas dupe. Quelque chose lui dit qu'il s'agit là de la dernière fois que leurs chemins se croiseront. Il ne saurait expliquer pourquoi ce sentiment se propage en lui comme un douloureux poison. Il est cependant incapable d'en nier l'évidence.

Il avait tenté de prolonger son séjour. Il avait proposé de revenir, plus rapidement, pendant plus longtemps. Ne t'inquiète pas pour moi. Ce n'est rien. Si tu veux me rendre service, vis ta vie au lieu de te préoccuper de la mienne. On n'a jamais assez de temps.

Plusieurs fois, Berlin hésite à faire marche-arrière ; à tourner la voiture dans le sens inverse pour retourner voir ce géniteur qui lui aura, au final, bien trop donné du trop peu de choses qu'il avait à offrir. Il avait beau ne pas avoir beaucoup d'amour en lui, c'est Berlin qui aura hérité de son intégralité. Il avait beau ne pas avoir beaucoup d'argent en réserve, c'est sur Berlin qu'il s'était évertué à le dépenser, lorsqu'il était encore trop jeune pour en gagner par lui-même. Berlin lui doit tant de choses. Mais ce regard qu'il lui avait offert, au moment de son départ, le perturbe au plus haut point. Comme hanté par ces iris intenses, il a l'impression irrationnelle qu'y retourner, ce serait l'insulter. Ce ressenti cache, plus profondément encore, la peur infantile de cimenter la réalité en lui donnant un nom. Son père a beau être malade, il a encore le choix d'agir comme si tout allait pour le meilleur des mondes.

Plusieurs heures s'écoulent. Enfin, le voilà de retour à Cedar Springs. Le vrombissement du moteur s'arrête. La clef est sortie de l'engrenage. La portière s'ouvre, sa grosse botte s'abat contre le sol, écrasant des gravillons sous le poids de ses pieds imposants.

Il s'avance vers la porte, la tête lourde et le coeur embrumé par ces congés qui n'avaient pas été de tout repos.

Que fait-il ici ?


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