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 KEN va te faire KEN.

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Feu Ardent
Feu Ardent
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Feuille de Superheros/Supervillain - Mutant
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MessageSujet: KEN va te faire KEN.   KEN va te faire KEN. EmptyMar 15 Avr - 16:14



LOST IN THE SHADOWS - KEN ++ toi & toi.


Tu marches. Tu erres. Tu avances, encore et toujours. Pied gauche, pied droit. Incessamment. Inlassablement. Rien ne t'arrête. Rien ne t'empêche de continuer. Pas de remords, pas de regrets, pas de soupirs ... Pas de larmes. Tout ça, toutes ces merdes dont tu n'as rien à cirer, ces souvenirs dont tu ne peux que te défaire, ces emmerdes que tu ne cherches qu'à oublier ... Tout ça, ça reviendra plus tard, plus fort et plus violent qu'avant, même si tu refuses de l'accepter. Même si tu te dis que cela n'arrivera jamais ; que tu es fort, que tu es fait pour perdurer. T'as envie de croire que t'es né pour briller, mais tu le sais bien, au fond de toi, que la seule étincelle qui existe chez toi se cache dans tes yeux. Tes beaux yeux rieurs qui dissimulent bien tes pensées. Ton coeur, lui, est noir. Depuis longtemps enterré. À l'intérieur, rien n'existe. Pas d'amour, pas d'amitié. Pas de souvenirs, pas de pensées. Il se contente d'être les restes d'un passé trop merdique pour que t'aies envie de t'en souvenir. La masse d'un astre décomposé après avoir vécu la meilleure partie de sa vie. Ce qui s'y cache désormais n'est que silhouette élancée et écho lointain. Pas de substance. Pas de réalité. Pas de confirmation. Tu renies tous et tout et ce, pour l'éternité.

Tes pas te guident vers une destination inconnue. Ils sont partis de chez toi, ou plutôt, de chez elle ; ont continué pendant une bonne heure sur le chemin de ta maison ... Puis, ta trajectoire s'est déviée. Au dernier moment, comme ça. T'en sais pas plus qu'eux. Tu ne comprends pas non plus. Ça t'a pris, comme une envie de pisser ... Et avant que tu n'aies eu le temps de battre des cils, avant même que tu n'aies eu le temps de comprendre que t'étais en train de la fuir, et pour de vrai, cette fois-ci ... Voilà que t'empruntais un sentier que jamais tu n'avais jusqu'alors emprunté. Tu n'y avais même pas pensé, auparavant ... Tu ne l'avais même pas vu, ce chemin solitaire dissimulé parmi les arbres et les cris d'animaux. Comme quoi, il ne faut pas de grand chose pour mettre en route le destin. T'as encore du mal à t'en remettre, maintenant que t'y penses. Qu'il ne suffit que d'une pensée, que d'un acte, pour mettre en marche les engrenages de cette hideuse machine nommée "futur" ... Et voilà que tu erres, sans but ni lendemain. Tes pas se font lourds. Épuisé, tu hésites à te poser ... Mais non. Tu ne peux pas. Tu ne veux pas. Là bas, c'est le passé. Il ne reste désormais plus que l'avenir, cet avenir esclavagiste vers lequel tu ne peux qu'avancer, tel un prisonnier trainé dans la boue par de fiers geôliers. Cet avenir, tu rêves de le renier. De lui cracher à la gueule et de lui vociférer des menaces dans une langue que seul toi pourra comprendre ... Mais tu ne le feras pas. Ta vie en dépend, et tu le sais, car un homme sans avenir est un homme sans rien. Encore plus inutile qu'un homme mort. Un homme sans avenir, ça vagabonde sans but, un peu comme c'que t'es en train de faire maintenant, d'ailleurs ...

Putain. Toi aussi, t'as pas d'avenir. Ça te frappe, ta triste réalité que t'essayais d'ignorer. Ça te transperce, comme une dague dans le coeur, et, bien que tu sois un mec, t'as qu'une envie, là, maintenant : celle de te poser sur un rocher, le premier que tu trouveras, et de te mettre à chialer. De lâcher cette douleur qui te prend aux tripes depuis le début de la journée et que tu ne veux pas regarder dans les yeux. De l'accepter, de t'en envelopper, comme dans un manteau de luxe, pour la porter jusqu'à la fin de tes jours. Tu craques, une larme commence à perler dans le coin de ton oeil gauche tandis que tes lèvres se mouvent, légèrement, telles les vagues de l'océan indien lors de l'équinoxe d'été ... Mais ce serait être faible, et tu te refuses d'être faible. Alors tu marches, encore. T'as pas fait tout ce chemin pour rien, après tout, donc pourquoi ne pas continuer ? Tu ravales ta salive, range tes pensées, te remets en mode machine, et te voilà prêt à continuer, pendant des kilomètres, même, si nécessaire. Tant que tu te retrouves loin d'elle ... Peu importe la destination où tu te retrouveras au final. Tu ne sais même plus dans quel pays tu te trouves, pour dire vrai ... Il faut avouer que cela fait un moment que tu marches comme un con, sans réellement savoir où tu vas, guidé uniquement par les lumières autour de toi et le monde qui, lui, continue de vivre alors que toi, tu serais bien content de crever.

C'est là que même tes jambes commencent à te lâcher. Les salopes. T'avais bien cru, toute ta vie, que de toutes les choses que tu rencontrerais, ton propre corps serait bien la seule chose qui ne te trahirait jamais ... Mais il faut bien croire que non, puisque voilà que les lâches commencent, elles aussi, à se replier sur elles-mêmes. À refuser d'avancer, même. Mais tu persévères, parce que t'as vu un truc, au loin, qui a attiré ton regard. Un truc qui t'intrigue, un truc qui t'intéresse. D'un effort herculéen, tu te remets à marcher ... Et tu arrives devant ... Un village.

Un village dont tu n'as jamais entendu parler.

Et comme un con, tu y rentres, parce que ça ne t'a pas, mais alors pas du tout, l'air suspect. T'es comme ça, toi. Tu crois tout ce que tu vois, sans te poser de questions, sans y réfléchir à deux fois. Tu marches encore un peu, dans le village de Banff ... Avant de te retourner vers la première personne que tu croises, comme ça, par réflexe.

- Hep.

T'attends qu'elle se détourne afin de te regarder dans les yeux, car tu n'as pas non plus envie de lui faire chier et que t'es prêt à déguerpir si jamais cela s'avère être le cas. Lorsque tu sens que tu peux continuer sur ta lancée, cependant, tu poses ta première question. Une question de la plus haute importance. Une question de vie ou de mort.

- T'aurais pas une clope, par hasard ?

Ça fait tellement longtemps que tu n'as pas fumé. C'est presque criminel, maintenant que t'y penses ... Et tu comptes bien y remédier.
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MessageSujet: Re: KEN va te faire KEN.   KEN va te faire KEN. EmptyJeu 24 Avr - 16:27


Smoke mirrors, smoke shadows, smoke, smoke, everywhere, s'more smoke. Toxic, toxic smoke ... Intoxicate. Intoxicate my smoke ... Intoxicate my skin. Spill your poison in my veins, throw it over my soul. Burn my heart and burn my life, burn everything ... Take me, I'm yours.

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