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 blake bartlett

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Feu Ardent
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MessageSujet: blake bartlett   blake bartlett EmptyDim 3 Juil - 0:38

Blake B.B. Bartlett
feat. SCOTT EASTWOOD

Nom Bartlett. Prénom Blake. Date et lieu de naissance 23 janvier, New York. Nationalité Américain. Origines Ancêtres britanniques, il y a fort longtemps. Statut Célibataire. Orientation sexuelle Fluide. Quartier habité Soho, dans le Manhattan (résidence temporaire). Activité professionnelle Photographe freelance. Milieu social Classe moyenne. Groupe Devious Maids. Casier judiciaire Vierge, malgré des infractions discrètes. Relation avec les forces de police Certains champions des forces de l'ordre savent se laisser séduire et charmer par un sourire trop chaleureux. Blake apprécie cette catégorie de gens-ci, car elle lui permet de faire comme bon lui semble sans jamais avoir à se soucier des conséquences. Les policier(e)s insensibles à ses regards l'agacent bien plus. En tant que témoin, Blake ne risque pas de faire entrave à la justice – sauf s'il est question de protéger une personne à laquelle il tient particulièrement. Relation avec le crime Lorsqu'il marche innocemment dans les rues, ce n'est pas pour se faire chiper son porte-feuille. Autant le dire: les petits cons qui s'amusent à lui piquer son fric, il aimerait bien leur refaire le portrait. Blake, ce n'est pas un homme sans foi ni loi. Si ses nombreux voyages lui ont offert une vision plus globale et moins unilatérale du monde, il ne compte jamais sombrer dans le crime pur et dur. Consommer de l'alcool ou des drogues illégalement ne le dérange aucunement. Mettre la vie d'autres gens en péril ? Ça, autant dire que ça ne l'intéresse clairement pas.

UN SOUVENIR
À chaque fois que j'essaie de me rappeler mon premier souvenir, la réponse change. Parfois, je me vois en train de construire un puzzle, calmement sur le sol du salon. Parfois, c'est sur un vélo à quatre roues que je suis, ou en train de pleurer, la jambe égratignée contre le sol. Le passé est aussi flexible que la mémoire. Elle le déforme et le modifie à sa guise, pour construire la narrative qui nous correspond le mieux. Qui aimerait se souvenir d'un passé qu'il n'aime pas ? Sans preuves et artefacts, tout n'est que subjectivité.

UN OBJET
En termes d'objectivité, il n'y a rien de mieux que l'appareil photo Nikon que j'ai pratiquement toujours autour du cou. Les trois objectifs que je possède me permettent de choisir l'angle et le zoom exact que je désire pour mes clichés, que j'effectue systématiquement dès que je sors de chez moi. Que ce soit la misère ou le luxe et l'opulence, rien n'échappe à mon troisième oeil aiguisé. Si certaines images semblent raconter une histoire particulière, il s'agit très certainement d'une illusion d'optique: une image ne peut qu'être objective, après tout. Du moins, c'est ce que l'histoire aimerait nous faire croire.

UNE ORIGINE
Certains pensent que l'existence est un produit de Dieu. D'autres ont été convaincus par la théorie du Big Bang. Et moi? Je ne sais pas. Je n'arrive pas à concevoir le Big Bang. Comment est-ce que "tout" peut naître à partir de "rien"? Ça n'a pas de sens, à mes yeux. Mais alors qu'y a-t-il? Qui sait? Est-ce réellement important? L'origine de la vie, on ne la découvrira jamais. Autant vivre pour le futur, plutôt que d'essayer de se perdre dans les énigmes du passé.

UNE DESTINATION
La Sibérie. Je veux découvrir les neiges interminables et les hivers glaciaux. La pureté immaculée de ce manteau blanchâtre et hivernal. Je veux entendre mes pas crisser contre ces cristaux microscopiques. Les sentir tomber sur le bout de ma langue, et me faire emporter par les foudres coléreuses des tempêtes et des ouragans. Vivre dans la simplicité, vivre dans l'isolement. Je veux vivre une nouvelle aventure qui me met en opposition avec la nature.

UNE AGONIE
La peur et l'appréhension de charger la page ; la douleur lancinante lorsque le regard tombe sur le relevé bancaire. L'incertitude du lendemain, contre les nécessités du présent ... La liberté des engagements ne possède pas que du bon. Je ne suis pas emprisonné par un emploi stable ni un lieu en particulier. Je ne suis pas protégé par un salaire fixe ou un métier bien rémunéré. Plus que tout... Je crois que c'est le goût du risque qui me permet d'avancer.

UN IDÉAL
Vivre par plaisir, et non travailler pour vivre. Voyager, éternellement, de ville en ville, d'amour en amour, sans jamais avoir à se soucier de frais ou de finances. Prendre des photos, constamment, perpétuellement, de partout et de nulle part à la fois. Toujours être en mobilité. Toujours avoir la liberté de bouger. Le voilà, mon idéal. Avoir le droit de ne pas être confiné par des limites, jamais.

UNE INDIGNATION
J'en ai ras le bol de voir qu'un paquet de popcorns au cinéma coûte encore plus cher que la dernière fois. Parfois, j'oublie que le monde et ses dirigeants prennent un malin plaisir à nous extorquer afin de nous saigner de nos économies. Ce serait presque ironique de voir à quel point notre société de services est asservie par les plus influents.

CORRUPTION DE L'ÂME
Je suis le centre de mon univers. Mes actions, mes choix, mes décisions sont tous en fonction de moi. Les autres n'entrent que rarement dans mes projets. Au final, les gens, ça vient et ça s'en va – personnellement, je n'ai jamais vu l'utilité de sacrifier des rêves ou des ambitions pour des gens qui finiraient par m'oublier. Drastique? Disons, plutôt, pragmatique. On naît seul. On meurt seul. On vit seul. À quoi bon s'encombrer?

DES PAROLES
C'est une promesse. Avec moi, ce sont toujours des promesses. J'y crois en plus, dur comme fer. Je crois pouvoir faire une différence et tenir chacun de mes engagements. Je crois pouvoir être à la hauteur et ne jamais décevoir. Je devrais être habitué à mes propres limitations. La réalité, c'est que chaque nouvelle promesse est une résolution à ne plus répéter les erreurs de mon passé. Inévitablement, le naturel revient au galop, et ces mêmes faiblesses dont je cherchais à me débarrasser se remettent bien évidemment à me faire défaut. Un véritable cercle vicieux.

DES IMAGES
Un plongeon du 148ème étage de Burj Khalifa, à Dubai. Rien n'est plus époustouflant que la sensation vertigineuse obtenue en laissant son regard se perdre dans le vide. 555 mètres plus bas, la vie semblait bien minuscule et infime, en comparaison. Ça donne une nouvelle perspective ; ça remet les pendules à l'heure. Sans parler de la fontaine somptueuse qui apaise le regard et caresse l'imagination avec tendresse et affection. De ma vie entière, je n'ai jamais eu autant envie de faire un saut vers l'inconnu que lorsque j'étais vers le haut de cette tour titanesque.

Ce personnage a été créé et est joué par Feu Ardent. Il a 20 ans, vit au Royaume-Uni et a découvert le forum grâce à Bazzart. Ce personnage est un personne inventé et est un premier compte.  
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MessageSujet: Re: blake bartlett   blake bartlett EmptyDim 3 Juil - 2:16

me myself and I

Je voyage. Je vagabonde. J’erre de pays en pays, je disparais dès que la nuit tombe. Un nomade, un sauvage, je renonce aux lois de la société pour conformer à celles de la nature. Plus que tout... Je suis fidèle à moi-même.

Ils disent que c’est la ville qui ne dort jamais. Une ville si belle qu’elle a été nommée deux fois. Une “grande pomme”, la capitale du monde. Ils disent que c’est la ville des rêves ; le melting pot, un véritable paradis sur Terre. Ils disent beaucoup de choses, au sujet de cette ville. J’y suis né, et j’en suis parti. J’ai voyagé le monde et découvert des destinations exotiques. L’inconnu, l’étranger, c’était moi, à chaque fois. Pourtant... Je ne me suis jamais senti aussi étrange que lorsque je suis ici.

Ils disent qu’on y trouve de tout. La gloire, la célébrité. L’argent, la passion, l’amour. Ils peuvent bien dire ce qu’ils veulent, de toutes façons, tout le monde les écoutera. Moi, je me contente de regarder, caché derrière l’objectif de ma caméra. J’observe, je distingue, je décris, je note. Je détaille, je fixe, je dévisage, j’explore. Mon troisième oeil est un outil fabuleux. Il possède une mémoire photographique de tous ces lieux dans lesquels j’ai mis les pieds et où j’ai pu être plus ou moins heureux. Il n’oublie rien, même quand mes souvenirs s’effacent. Chaque voyage, chaque image est un témoignage.

Une caméra, trois objectifs, des centaines de rêves, des milliers d’ambitions. Je viens de NYC! On m’a appris à aimer le monde, la culture, la diversité. L’opulence, le luxe, la richesse, la célébrité. J’ai grandi dans une culture superficielle, d’image et d’apparence, où mon ami et ton ami et son ami et sont amis... La politique, on n’en parle pas, bien qu’elle soit partout. Politiquement correct, poli, politesse... Ces mots se ressemblent pas mal, au final. Ils ressemblent pas mal aux gens avec qui j’ai grandi, ces gens qui m’ont élevé.

Il y a des jours où j’avais l’impression de m’effacer dans mon propre reflet. Des jours où mes iris se posent sur mes pupilles sans réellement les voir, cachées derrière la brume de l’incertitude et de l’eau condensée. Je suis de retour.

Je croyais sincèrement que je ne reviendrais jamais. New York et moi ? Fini! Oublié. Terminé. Notre rupture, plate et sans conséquence, a elle aussi été documentée dans ce mémoire autobiographique de ma vie. C’est les clichés sombres d’un passé oublié. Les rues délabrées des mauvais quartiers.

Certains disent que c’est le Gomorre moderne. Une ville criblée de soucis, de problèmes, de dettes, de péchés. Du crime, omniprésent, des systèmes lourds, chargés, compliqués. Mieux vaut ne pas déambuler tard le soir à Harlem, mieux vaut éviter de croiser le regard d’un inconnu, mieux vaut se mêler de ses affaires, sans intervenir dans celle des autres. Vivre avec couardise, mais vivre quand même. C’est tout un crédo, au final. C’est une institution.

J’ai découvert Philly, un jour. Puis, Boston et le Massachusetts. Le sourire aux lèvres, l’espoir dans une malle, je suis monté sur cet avion pour Mumbai, avant de m’arrêter à Londres. J’ai visité Marseille, l’espace d’un weekend. Je suis allé à Madagascar et à Marrakech. En dix ans, je n’ai pas vu le monde, simplement des reflets de celui-ci. Des échos, timides et discrets, m’ouvraient les yeux afin de mieux m’éduquer. Je me suis paré avec les couleurs du monde, j’ai découvert le véritable Orient, et même la vraie définition de l’Occident. A Athènes, j’ai marché dans des palais taillés pour des rois avant d’errer sur les trottoirs sombres d’Amsterdam. C’était merveilleux. Les images et les saveurs du monde ne peuvent pas être enregistrées par un objectif, aussi puissant soit-il. Pourtant, j’ai pu en tirer profit, à vendre quelques clichés, à gauche et à droite. National Geographic m’a donné une belle somme pour ma série photographique sur les marchés de rue du Maroc. J’ai pu vendre des clichés de Lyon à leur office de tourisme, également. Mes images de Delhi et de Bombay ont été utilisée sur des publicités locales. Au final, je ne m’en suis pas trop mal tiré, lorsque j’y pense, toutes ces dernières années. J’ai pu voyager, et être payé pour ce que je faisais. Parfois, j’étais payé pour partir. Parfois, j’y gagnant en revenant.

Puis, l’email est arrivé. Je pensais que c’était une espèce de Newsletter, à la base ; quelque chose auquel je m’étais inscrit par mégarde, sans même m’en rendre compte. Une boite que j’avais oublié de cocher en remplissant un formulaire en ligne ou une compagnie qui s’était amusée à revendre mon adresse numérique au plus offrant. Je m'étais trompé. L'opportunité était simple: documenter une série d'évènements encadrés par une association caritative. Localisation? Central Park. Comment refuser?

Après des années de vagabondage, j'étais enfin prêt. A retourner chez moi. A retrouver ce que j'avais laissé derrière. A me réconcilier avec mon passé. J'ai fait mes bagages, mes adieux à Chypre, et je suis monté dans le premier avion bon marché. Quelques heures plus tard, j'étais rentré. J'ai manqué de m'étouffer sur l'air pollué et le ciel gris, mais j'étais rentré. Mon contrat dure jusqu'au mois de Septembre. Trois fois par semaine, j'irai à Central Park. Le reste du temps? Je vis ma vie. Je redécouvre mon passé, j'alimente cette caméra, avide de nouveaux clichés. Qui sait? Peut être que je parviendrai à vendre certains de ces nouveaux moments immortalisés.

* * *

janvier 2005 ; Moi aussi, j'ai une soeur. Je lui souris. Ce qu'elle est belle, celle-là. Je crois que j'en ai jamais vu une autre, comme ça. Yeux noisette, cheveux de soie ... On dirait qu'elle a été craché par les pages d'un livre sacro-saint tant son regard inspire la confiance et sa voix respire la pureté. Évidemment qu'elle ne pourrait jamais s'intéresser à un type comme moi. Qu'est-ce que je pourrais bien lui apporter de plus qu'un peu de folie et d'immaturité? Elle n'a pas besoin de choses inutiles comme ça, elle. Elle, ce qu'il lui faut, c'est une vie stable, un avenir certain.

Je la veux.

juin 2006 ; ... Tu es au courant que tu devras m'envoyer des cartes postales, partout où tu iras? Tu es obligé, tu n'as pas le choix. On ne le devinerait pas, mais elle est vexée, ça s'entend. Moi, ça me crève les yeux. Personne ne te connaît comme je te connais moi. Face à son dos, j'attends qu'elle se retourne, afin de confronter mon regard, une dernière fois. Qui aurait cru que cela pouvait être aussi difficile ? En renonçant à notre avenir, je renonce un peu à mon identité. Elle essaie de comprendre, bien que ce soit impossible. Plus personne ne peut me comprendre, désormais. Je reviendrai... J'y crois, dur comme fer. Probablement. Mais quand? Je ne sais pas quoi lui répondre. En réalité, je n'en ai aucune idée. Quand... Quand... Quand... Bientôt. Ça aussi, j'y crois, malgré moi. Ce ne sont que quelques mois, ça passera vite, tu verras. En silence, elle me marmonne quelques mots que j'entends malgré tout. C'est déjà bien trop long. Je reviendrai, pourtant. Je te le promets.

juin 2006 ; Tu es sérieux, là? Elle aussi, elle est amère. Pas de la même façon, cela dit. Elle, c'est une amertume coléreuse. Il y a les tensions des non-dits et des regrets, dans ses propos. Tu as toujours su qui j'étais. J'essaie de me défendre comme je le peux, et pourtant, son regard me montre bien que je suis complètement à côté de la plaque. Ce n'est pas que ce qu'elle veut entendre. Ce n'est pas ce que j'aurais dû dire. On ne va nulle part ; autant écourter nos pertes tant qu'il en est encore temps. J'essaie d'être pragmatique, mais en réalité, cette situation, ça me fait chier. Je le savais bien que j'aurais jamais dû m'engager, avec celle-là. Je savais bien qu'elle en attendrait beaucoup, de moi. Qu'elle m'en demanderait trop, également. Beaucoup, beaucoup trop. Et pourtant ... Je n'ai pas su résister. Elle et ses yeux noisette. Elle et ses cheveux soyeux. Plus que tout au monde, je la désirais. Attiré par son aura conflictuelle de virginité et de maturité, elle m'obsédait. Je me devais de lui plaire. Je me devais de l'impressionner. Tout ça pour qu'au final, tout finisse par se terminer, comme à chaque fois. Après tout ce qu'on a vécu ... Elle n'a pas besoin de finir sa phrase pour que tu saches exactement où elle veut en revenir. Ce road-trip, effectué ensemble, il y a quelques semaines, tu le vois encore, clairement. Les moments de bonheur, partagés ensemble, tu les vois encore, malgré toi. Chacun de ses sourires, chacun de tes baisers. Cela ne changera en rien ta décision, au contraire. Je ne veux pas que tu m'attendes. Tout ça parce que moi, je ne l'attends déjà plus.

septembre 2007 ; Yo, Charles, Charlie, bébé ... Putain ... hic ... Tu me manques tellement, t'as pas idée. Je ... hic ... J'suis à Rome là. Ta ville préférée. L'alcool est tellement bon. Le sexe c'est pas trop mal non plus. Je t'appelais parce que ... Tu me maaaanques. Tu devrais venir me voir. J'ai une chambre pas trop ... hic ... Mal en plus, je suis sûr que ça te plairait. Pourquoi tu décroches pas ? Je sais que je te manque. Euh ... Que tu me manques ... Ah putain je me sens pas trop bien, là, je crois que je vais être mala ... BWEKRKREKEGJFS ...

Fin de l'appel.

décembre 2009 ; Allez, allez, on se dépêche. Qu'il est con ce guide touristique, putain. Après avoir passé deux heures dans cette Mosque à trois francs six sous, dans laquelle nous n'avions clairement rien à faire, voilà qu'il s'empresse de nous éloigner le plus rapidement possible de l'attraction principale de toute cette visite: le fameux marché que je rêve d'immortaliser depuis mon atterrissage ici. J'ai à peine eu le temps de prendre cinquante photos que déjà, l'autre gusse veut qu'on remonte dans ce bus moisi. Autant dire que je ne suis pas particulièrement enchanté. Demain, c'est décidé: leur guide touristique peut retourner se frotter. Moi, je reviens ici pour remplir mon appareil photo.

mars 2011 ; Putain, j'ai faim.

Y'a rien dans ces placards, là. Je peux fouiller autant que je le désire, je trouve que du produit à vaisselle, trois éponges usées et du Cif jaune. Mon ventre gargouille et moi, j'essaie de l'ignorer. Il est fort, pourtant, le saligaud. Il me fait des reproches, encore. J'essaie de lui faire comprendre que ce n'est pas de ma faute, si personne ne veut me donner quelque chose à faire, là, maintenant. Sur la table du salon, les enveloppes scellées s'empilent, et je prends bien soin de ne pas les ouvrir, sauf les moins importantes. Je sais exactement ce qu'elles contiennent, sans même avoir à lire leur contenu. Des factures, des menaces, des merdes qui tombent du ciel, comme des cadeaux de Noël. J'en ai marre, putain. Ça fait trois mois que je suis terré ici, dans ce trou paumé. Je sais pas trop ce que je suis allé foutre en Provence, mais autant le dire: c'était une sacré connerie. Y'a rien à faire, ici. Je crois que je ne me suis jamais autant ennuyé de ma vie entière – même quand j'étais encore à l'école, c'est dire. On me menace de me mettre à la rue, parce que ça fait deux mois que je l'ai pas payé, ce loyer. Ça m'emmerderait bien, ça, quand même: je peux pas vraiment aller ailleurs, si je me retrouve à faire le manche. Je fais pitié à voir, là. Quand je me regarde dans le miroir, j'ai l'impression d'être dans une galerie de glaces, le type de choses qu'on ne voit que dans les fêtes foraines. Je sais pas d'où ils sont venus, ces kilos, mais ils ont pas l'air décidés de s'en aller. C'est dommage, quand même. C'est pas surprenant que personne veuille me donner du travail, en vrai: j'ai jamais autant fait peur que maintenant. C'est quand la dernière fois que je me suis douché? Je ne sais même plus si j'ai encore de l'eau courante.

Putain, je crains.

mai 2012 ; Ibiza? Viva España. L'office de tourisme recherchait quelqu'un pour prendre des clichés des plages et, moi, je cherchais des plages sur lesquelles me poser. Autant le dire: c'était une opportunité à ne pas rater. Tous les jours, je m'en vais cramer sous le soleil et admirer les beaux spécimens qui se promènent sur le sable brûlant d'été. Elles ne sont pas très peuplées, encore, ces plages, mais ça ne saurait tarder. La saison du tourisme est sur le point de débuter. Autant le dire: cet été, je vais tout séduire.

juin 2016 ; Adieu Chypre. C'était amusant, tout ce temps passé en ta compagnie. Elles vont me manquer, tes maisonettes pastel aux toits colorés. Tes lagons turquoises d'eau limpide et immaculée. Ces dernières semaines, coupé de tout, ont été un véritable régal ... Mais il est temps de retourner à la réalité, à présent. Je rentre chez moi. Enfin. Il était grand temps. Pour la première fois en dix ans ? Destination New York.

juillet 2016 ; Passez un bon voyage. Un clin d'oeil de remerciement plus tard, je file m'asseoir. Il est pas trop mal, le personnel sur ce vol. Cette compagnie aérienne a visiblement un service de ressources humaines très superficiel. C'est pas plus mal, vu la longueur du vol, ça nous donnera des choses intéressantes à regarder. C'est étrange, presque surréel, de me dire que je vais rentrer chez moi, à présent. Autour de moi, les gens sont déjà de retour dans le mode de vie cosmopolite banal mais omniprésent: écouteurs dans les oreilles, le regard rivés sur leurs écrans, ils vivent leurs vies, sans chercher à connaître les autres. Si je veux survivre, il m'en faudra faire de même. Je pose le casque sur mes oreilles afin de mettre le film en marche. American Psycho. Ouais, bon, je l'ai déjà vu trois fois, ce film, mais il me fait toujours autant marrer à chaque fois, c'est plus fort que moi.
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MessageSujet: Re: blake bartlett   blake bartlett EmptySam 27 Aoû - 15:08

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Des voix, des visages.

PARTOUT.
Partout ?

Partout.
Everywhere.
Eso es la verdad.

La chasse. Et le gibier. Je vais pouvoir tirer. Une cible, un coup ... Quelle différence y-a-t-il entre ces divertissements, vulgaires jeux auxquels l'on ne joue que pour s'amuser ? J'entre dans la salle, les chahuts s'arrêtent. Regards sur moi. On me remarque.


Il y a la blonde, assise au bar. Aux lèvres pulpeuses, et probablement refaite. Une robe rose, trop rose, à la plastique barbie. Elle a un grain de beauté au dessus de la lèvre et du maquillage bleu qui suinte le long de ses paupières. Elle se croit belle, indéniablement. Baisable. Elle est baisable, totalement. Le temps d'une nuit, contre le capot d'une voiture, ou un mur dans un chambre d'hôtel, ou même dans le hall ... Parce qu'elle a des formes, des courbes, des rondeurs. Il y a cette blonde qui me regarde.
Y'a la bimbo cliché, celle qu'on voit partout. Téléphone rose, cheveux bruns, soigneusement coiffés de façon distraite, pour se donner un air faussement négligée. Des vêtements simples, mais élégants. Des talons, pas trop haut ni trop bas, à la hauteur parfaite pour se donner une allure sans sembler vulgaire, ni trop prudente. Tout est considéré avec attention. La pétasse qui se croit tout permis ; celle qui jamais ne se laisserait séduire. Je l'ai déjà rencontrée, un millier de fois. Pas exactement la même, et pourtant, totalement la même.

Elles sont toutes les mêmes.

Elle, elle ne me regarde pas. Son téléphone, clairement, me vole la vedette. Ça ne me dérange pas.
Le barman est tout vêtu de noir. Vient-il de rentrer d'un enterrement ou s'y rendra-t-il après son service ? Une gueule d'enterrement. C'est exactement ce qu'il a. Sourcils froncés, lèvres retroussés, yeux pétillants de malice et d'émoi. On dirait qu'il est sur le point de s'agenouiller pour prier à la Sainte Vierge et expier ses péchés. Il est triste à voir. On pourrait presque en avoir pitié. Il serait facile de se demander ce qu'il fout, ici, ce soir. Clairement, si son corps est là, son esprit est ailleurs. Il aimerait bien être ailleurs, ce type. Lui aussi, il me regarde.


Ils ne me regardent pas tous, mais ce n'est pas grave. Je viens avec mon arrogance, je sème la salle avec ma confiance et je récolte l'attention qu'on veut bien m'offrir. Parfois, la moisson échoue, infructueuse. Parfois, elle porte ses fruits et je rentre avec une ou plusieurs fleurs de cueillies. Je ne suis pas venu ici depuis des lustres.

Ici.
Ici.
Ici.
Ici.
Ici.
Ici.
Pas
ici
ici
ici
ici
ici
ici

mais là-bas.

Là-bas,
Cet univers de mon passé.
Ce lieu d'antan,
Cet espace sacrosaint, oublié.

Ici.
Un nouveau monde, un nouvel univers.
Une nouvelle vie. Je ne suis pas d'ici.

Moi je suis de là-bas.
De ce passé oublié, de ce passé éloigné,
Un autre New York. Brooklyn, je n'y avais jamais mis les pieds.

Moi je suis de là bas.
D'un Manhattan coloré, près d'un parc, verdoyant, chatoyant.
Je suis né ici, je ne suis New Yorkais.

Ici, c'est tout beau, tout neuf, tout frais.
Un bar, un pub,
Un lieu superficiel, artificiel, façonné pour recréer un charme étranger.

Le charme irlandais.



Finalement, je me pose au bar.

Je ne compte pas rester très longtemps. Demain, je me lève tôt. Demain, je dois retourner au parc. Comme si souvent. Reprendre ces enfants en photographie. Reprendre ces adultes en photographie. M'amuser, sourire aux charmantes demoiselles, ou encore, aux pères murs et expérimentés. Être sage, être professionnel. Ça, c'est demain. Ce soir ... Je peux me défouler.



Défoulé, déchaîné, délivré, découvert, déglingué, délinquant, délit, délice, délicieux, dé, décoder, décodage, dérober, dévêtir, défaire, détruire, déconseiller, décomposer, déshabiller, démaquiller, démentir, dériver, dérider, débrider, déshydrater, délaver, délabrer, déconfit.

Ce soir, je peux découvrir le monde, comme à chaque fois, mais autrement. Une autre facette, un autre visage. Celui d'autrui, celui des gens. Me noyer dans les yeux, découvrir les saveurs de leurs pays à travers leurs lèvres. Vivre pour séduire, vivre par la séduction. Vivre pour plaire, vivre pour satisfaire.

Finalement, c'est sur la rouquine au bar que je jette mon dévolu. Sa crinière frisée me murmure une histoire qu'il me tarde de découvrir. Tous les secrets de ses origines sont cachés parmi ses boucles riches et divines, il ne me reste qu'à tendre de la main pour les saisir. Je me dois de la charmer. Je me rapproche de cette beauté sauvage, cette beauté farouche, avec silence et calculation. Je sais m'y prendre, à présent. De l'expérience sous la ceinture, des habitudes de forgées. J'ai su prendre le pli, au fil des années. Elle semble attendre quelque chose.

– À ta place, je ne l'attendrais plus. Je remarque finalement, en m'asseyant à ses côtés. Ça avait l'air d'être un sacré goujat, si tu veux mon avis. Je ne sais même pas s'il y a un mec en question, mais bon, tant pis pour lui. On dit plusieurs choses, par chez moi: à l'amour comme à la guerre, mais surtout, qui part à la chasse perd sa place. J'ai posé mes fesses sur ce tabouret bien chaud et je ne compte pas les relever de sitôt.

À moi, la rousse. À moi.
Parle moi, que je te vole toutes les richesses de ton héritage. Tous les charmes de ton passé.



Tu crois me connaître lorsque je ne me connais pas moi-même. Je ne suis pas cruel, je ne suis pas monstrueux. Je ne suis qu'un homme, occupé à vivre au mieux. Je suis moi, je suis en vie. Je me cherche encore, parfois, ça dure toute la nuit.
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MessageSujet: Re: blake bartlett   blake bartlett EmptySam 27 Aoû - 15:09

« SAUVONS LES CHATS »


1.  Mammifère carnivore (félidé), sauvage ou domestique, au museau court et arrondi.
2.  Familier. Terme d'affection, de tendresse adressé à quelqu'un.
3.  Jeu d'enfants dans lequel un des joueurs, le chat, poursuit les autres et tente de les toucher.
4.  Zoologie – Nom commun à divers poissons, dits aussi poissons-chats. (→ silure.)

Central
Park.


Le parc central. Celui au milieu de ... L'univers ? Parfois, il donne l'impression d'être au milieu de l'univers. Pour les désireux de se retrouver dans un melting pot, autant le dire, ici, c'est comme le paradis. Entre les enfants qui courent dans l'herbe, les pervers cachés derrière les arbres, les amoureux sur les bancs, les vendeurs de hot-dog immigrés et les athlètes aux fesses rebondies ou à la poitrine généreuse, ici, il y en a de toutes les couleurs et pour tous les goûts.

Il fait beau, aujourd'hui, au final. C'est agréable. Je vois cette herbe verte, et j'aurais presque envie de m'y perdre, pieds-nus, comme la fille blonde là bas, là, tiens. Sentir l'herbe caresser mes orteils ; la fraicheur humide de la terre contre ma peau.

Une terre
reliée, personnelle
Une terre, un monde, qui
nous appartient, indéniablement,
Une terre, la terre, nous en venons tous,
Elle informe nos mouvements, et guide nos envies,
Humains, terrestres, c'est d'ici que l'on vient, et non d'ailleurs.


Y'a des enfants qui se battent dans la boue, carrément. Ah, les gosses ... Je souris. Ça me rappelle ma jeunesse, tout ça. Les batailles de boue, les concours de "celui qui arrivera à manger le plus de vers de Terre". Elles ont oublié tout ça, les nanas qui encadrent le truc. Les voilà qui sautent déjà sur les gamins pour les séparer. À les voir, on pourrait croire qu'elles n'ont pas de jeunesse. C'est facile à dire pour moi, cela dit: je n'ai jamais pris la peine de grandir.


Je prends des photos, aujourd'hui. C'est mon boulot, après tout. Il faut des gros plans, il faut des prises d'ensemble. Des clichés artistiques, d'autres plus classiques. Avec et sans facteurs de flare.

Le facteur de flare (« lens flare » en anglais) est une aberration optique due à une diffusion parasite de la lumière à l'intérieur d'un objectif. Cette diffusion entraîne une baisse générale du contraste de l'image obtenue. Ce facteur est quantifié au moyen d'une mire spéciale composée d'un carré noir sur fond blanc.


Ces images décrivent mon existence. Elles enregistrent ce que mes yeux ne peuvent que voir l'espace d'un instant. Elles immortalisent ces moments temporaires, furtifs, en devenir d'être inexistants. Peu à peu, je m'égare de ces enfants qui jouent en riant, qui pleurent en tombant, qui lisent avec attention, ou mangent avec affamation. Je prends des images d'autre chose. Les arbres. Les oiseaux. Le soleil. Pas beaucoup, non plus, mais assez pour rentrer et faire un tri, potentiellement afin d'y retrouver quelque chose d'intéressant. Ça fait un moment que je n'ai pas mis les pieds ici ; à New York. Autant en profiter. Il faudrait que je songe à repasser un de ces soirs. Central Park, la nuit, devient un tout autre univers.




Murmures discrets, chuchotements passagers,
La nuit porte conseil, ou, au contraire, prête à confusion.
Il y a du beau monde le jour, il y en a du moins beau le soir,
Après la tombée du soleil et l'ascension de la lune,
Après les derniers rayons de clarté, avant la naissance du jour.

Il y a des gens particuliers, le soir, qui dansent dans les parages,
Des femmes pieds-nus sur les bancs, des ivrognes aux bouteilles de verre cassées,
Il y a des truands, des brigands et pire encore.
Il y a de ces hommes qui font du mal aux femmes, et des femmes qui font du mal aux hommes.
La drogue, les dettes, l'argent, les armes.
Il y a un autre monde, la nuit. Il y a d'autres règles.

Mais jamais de loi.




La loi. C'est ce truc rassurant qui donne un bon indicateur de sa vie. Si on fait les choses correctement. Si on ne se trompe pas trop. Ça permet de savoir si on se trouve dans le bien ou dans le mal. J'aime bien la loi, même si parfois, elle est un peu abusée. Ça permet de rester sur le bon chemin. C'est bien, au final.

Je continue de prendre mes photos lorsqu'une voix m'interrompt.

– Hé toi! Ouais le mec avec la tronche de Dicaprio c'est à toi que je parle...tu fous quoi là?

Je me retourne subitement vers la blonde avant de la regarder dans les yeux. Elle est plutôt pas mal, tiens. Assez canon, même. C'est presque dommage que je sois en train de bosser, parce qu'elle et moi, je suis sûr qu'on aurait pu se trouver pas mal de points communs. Mais soit.

– Je prends des photos. Je pensais que c'était assez évident, mais peut être que non, au final. Lorsque je photographie, j'ai la fâcheuse manie de me perdre dans une bulle de concentration. J'en oublie l'extérieur, ainsi que les gens autour de moi. Je me perds dans l'objectif, et le temps file entre mes doigts, sans se faire remarquer. Je suis heureux.
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MessageSujet: Re: blake bartlett   blake bartlett EmptySam 27 Aoû - 15:09

“flash.”

Son corps se tortille
Comme celui d’un serpent
Gauche … Droite …
Gauche … Droite …
Gauche … Droite …
Un mouvement, un geste,
Un coup de bassin.
L’élégance de tout un sexe
Résumé par sa démarche
Une femme, une femme, une véritable femme.

Impossible de se méprendre sur l’issue de la soirée. Son regard me parle presque autant que son sourire. Un sourire qui n’a pas peur d’exprimer toute l’étendue de son désir, dans des propos plus qu’explicites. Des dents blanches, luisantes et étincelantes, comme des perles précieuses ou la lame d’un couteau.

Un couteau, armé dans la nuit,
Ça menace, ça effraie, c’est l’arme du bandit.
Le brigand, le voleur.
Qu’est-ce qu’un voleur?
Ça effraie, ça pille,
Entrant par effraction pour prendre ce qui n’est pas à lui.


Le monde m’appartient. Ma vie m’appartient. Mon destin m’appartient. Je n’ai qu’à me décider sur ce que je veux afin de pouvoir l’obtenir. Rien n’est laissé au hasard. Rien n’est hors de ma portée. Posé contre le bar, aux côtés de la mannequin, je prends un instant pour sonder la salle en attendant mon scotch. Un endroit assez simple, au final. Un peu rustique. Le Bronx … Un quartier que j’ai trop souvent négligé, par le passé. Lorsque l’on vient du Manhattan, l’on a déjà tout ce que l’on pourrait désirer.

Délecte-toi dans la pensée d’une liaison impensable
Et interdite.
Savoure chaque moment, chaque caresse, chaque instant, en ma compagnie.
Intrigue et envoute moi avec chacun de tes pas. Je
Respire la légèreté de ta joie de vivre.


– Scotch.
Ton sourire de charmeur veut tout dire pour ce barman au regard sombre qui te regarde avec un mépris à peine dissimulé derrière sa courtoisie simulée. Tu lui déclares que tu rentreras victorieux, un chasseur muni d’une belle proie. Lui t’informe que le révulse, avec ta confiance et ton arrogance. Son regard, tu ne l’enregistres pas. Pour toi, cet homme n’existe pas. Il n’y a que la belle Joy. Et les autres belles de la soirée. Joy, et ses jambes fines et élancées. La mannequin à la taille svelte, aux yeux irrésistibles, au corps enchanté.

– Je n’en doute pas. Tu lui affirmes, finalement, enjoué. Des soirées comme celles-ci, tu en avais connues plein. Elles se terminaient toujours de la même façon. C’était devenu inévitable, au fil des années. Ses lèvres soufflent dans ton oreille ; un frisson qui te redescend le long du dos, te glaçant le sang au passage.

Ton esprit s’évade, s’amusant à s’imaginer le reste de la soirée.

Une culotte ôtée par ici, un vêtement oublié par là.
Un mur, stable et fragile,
Des baisers, de la passion,
De la fougue,
De la bestialité.


Tes doigts se promènent contre sa peau, fraiche comme l’été, légère comme la brise.
Tu es professionnel.

Pas avec elle, non.
Tu devrais.
Un écart, de temps en temps …

La loi et toi, c’est un peu comme une histoire de famille, au final; vous êtes là l’un pour l’autre, mais cela ne vous empêche pas de vous disputer en permanence. As-tu réellement le droit de profiter ainsi de ta situation ? Tu as le droit de ce que tu veux. Tu es maître, ici. Le roi. Le dieu.

Je lui souris lorsqu’une nana se pose à côté d’elle. Je ne la remarque pas, au départ. Mon regard s’accroche sur elle un instant avant de se détourner à nouveau. Je préfère ma blonde, ce soir. Elle est plus intéressante parce que j'ai plus de chances d’obtenir ce que je veux d’elle, à mes yeux. Lorsque la brune me tend un verre, je lui lance cependant un regard froid Avant de ramasser le récipient et de l’examiner.

– Merci. Tu devrais plutôt t’inquiéter pour le tien. C’est pas un alcool pour les gamines. Je lui fais finalement remarquer.

Au final, elle me rend un peu service. Non pas que je n’ai pas les moyens de me payer un verre. Mais pourquoi gaspiller mon fric lorsqu’elle gaspille le sien si généreusement ? Pour pouvoir insulter gratuitement, au final. La petite pique que la brune vient de lancer en ta direction te fait légèrement sourire. Qu’elle est pathétique.

– T’as une grande gueule pour une meuf sans cervelle.

Ton regard se plonge dans le sien, amusé et moqueur. Tu n’as pas peur de jouer, bien qu’habituellement, tu as quatre pas d’avance. Improviser, ça ne t’a jamais fait peur. Elle non plus, elle ne te fait pas peur.
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