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 DICK LANCASTER ▸ John King

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Feu Ardent
Feu Ardent
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Messages : 682
Date d'inscription : 17/12/2009
Age : 28
Localisation : Sur le forum, en train de moderer vos paves de textes!

Feuille de Superheros/Supervillain - Mutant
Sexe: Masculin
Jauge de vie du Superheros/Supervillain - Mutant:
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MessageSujet: DICK LANCASTER ▸ John King   DICK LANCASTER ▸ John King EmptyDim 9 Déc - 4:07

Richard « Dick » Lancasterfeat. John King
Toujours Dante
( Ton personnage est...? ) Inventé de façon arbitraire
( Comment est-ce que tu as trouvé le forum ? ) Bazzart
( Pourquoi avoir choisi de t'inscrire ? ) Pourquoi pas ? Arrow
( Quelles sont tes disponibilités ? ) Tout le temps, je vis dans ton ombre.  :pedo:
( Si tu devais définir ton style, quel genre de joueur es-tu ? ) Timide, discret, expérimental.
( C'est quoi ton dinosaure préféré ? ) Védobitch.  :robert:
( Un dernier petit mot ? ) « NON, on dit pas "mot" ! »
Carte d'identité
Âge et date de naissance : 27 ans, le 19 mars.
Lieu de naissance : Brooklyn.
Origine et nationalité : Américain de chez américain, sa mère revendique tout de même un passeport Canadien.
Job ou occupation : Homme à tout faire.
Orientation sexuelle : Asexuel.  :robert:
Mensurations : 1m86.5 taille, 81.28 tour de taille, 45 pointure.
Son de sa voix : Forte et profonde, il ne se rend pas compte de la portée de ses cordes vocales – heureusement qu'il parle peu.
Statut civil : Célibataire.
Crédits : vainglorious.

Caractère : On est le calme avant la tempête, on est discret mais efficace. On se tapisse dans l'ombre, on s'y intègre, on la devient, jusqu'au jour où on parle et que sa voix tonitruante gronde. On est une souris dans un corps d'Éléphant, un pacifiste dans l'âme enfermé dans un soldat de plomb. On ne se ressemble pas, dehors et dedans, comme si on était deux personnes, l'une enfermée dans l'autre. En réalité, on ne sait plus vraiment à quoi on ressemble, car on n'a pas de miroir depuis que celui de la salle de bain est tombé et qu'on a jamais cherché à le remplacer, n'y ayant pas particulièrement vu d'intérêt. On ne soigne pas son apparence car la vie, à ses yeux, ce n'est pas quelque chose qui peut se résumer à une existence si ... superficielle. Et si on travaille, c'est uniquement afin de pouvoir survivre dans un monde sans aucun sens, ni aucune logique. Et si on s'enferme, c'est parce qu'on ne voit pas forcément beaucoup d'utilité à se confronter aux mêmes choses, à l'extérieur. Alors on reste à l'intérieur et on continue de travailler. On répare des choses. On créé des objets. Et quand on en a plus besoin, on les jette, pour faire de la place pour autre chose, car on ne vit pas dans un palace et que chez lui, il n'y a pas beaucoup de place. Mais on est heureux malgré tout, car on se contente de peu. C'est ainsi qu'on a été élevé et on était trop occupé à écouter pour vraiment remettre en question cette éducation. Alors on s'émerveille devant tout sans voir le mal là où on devrait le voir et on sourit généreusement comme s'il s'agissait d'une commodité illimitée, et non d'une denrée rare. Et la vie sourit en retour, car on ne lui a rien fait de mal. Difficile de faire de faux pas lorsqu'on ne demande jamais rien à personne.



je suis un voisin
Invisible
je possède un appartement plus ou moins rangé dans le old lady


Raconte ta vie
Une petite dizaine d'anecdotes ou manies

Et on fronce des sourcils, même quand tout va bien. On oublie, parfois, que les muscles de son visage se crispent, qu'ils ont une vie bien à eux, une histoire qu'ils cherchent à raconter, à travers les plis qui se dessinent sur son front. On oublie ou on s'en moque. Il est difficile de le déterminer, car on s'exprime peu.



On empeste le mâle, sans véritablement chercher à y remédier : on a mieux à faire que de passer une vie entière à essayer de se transformer en rose. Le travail qu'on fait, il est manuel. Il requiert de l'effort, de la discipline et, parfois, de la transpiration. Et on transpire. Oh, oui, qu'on transpire. Pas un peu, ni même un peu plus, mais beaucoup trop. Et comme on n'a pas forcément besoin de sentir bon tout le temps, car ce n'est pas ce qui est demandé de nous, au final, on sent comme la chair et la terre. Une odeur plus que naturelle pour un homme on-ne-peut-plus naturel. Son odeur, c'est son identité.



Quand on a faim, on mange mal, parce que les vieilles habitudes ne disparaissent jamais. On adore les hamburgers car ils rappellent ceux qu'on mangeait plus jeune, lorsque sa mère lui préparait à manger. Elle lui manque, parfois. On ne l'appelle pas assez souvent. Avec les aléas de la vie et les petits contretemps, on finit par trop la négliger, jusqu'à l'en oublier. On devrait davantage téléphoner à sa mère. Le jour où elle ne sera plus là, on n'aura rien de mieux à faire que d'amèrement le regretter.



On s'oublie, parfois. Non pas parce qu'on essaie de le faire, ni même parce qu'on en a envie, mais tout simplement car il est difficile de se garder lorsque l'on ne s'est jamais réellement trouvé. Sans réel but et sans réel objectif, on erre et on vagabonde, de journée en journée, d'année en année, sans jamais réellement remarquer le passage du temps.



La nuit, parfois, on a du mal à dormir. On tourne dans tous les sens, on transpire (encore un peu plus), on s'accroche à son oreiller, pour tenter de faire taire les ambulances, les klaxons ou encore les moteurs des voitures, mais rien n'y fait. Vivre au premier étage n'était jamais censé être la confirmation d'une situation plus que confortable, et c'est bien pour cela qu'on y vit : parce qu'on n'est pas très riche et que le peu de sous qu'on a nous permet à payer nos factures, tout simplement. Vivre à New York coûte déjà bien assez cher comme ça.



On les sent, les regards qui se posent sur ses bras nus, de temps en temps. Ils brûlent la peau comme des flammes affamées, désireuses de tout dévorer jusqu'à la dernière cendre. On les voit, on les remarque et on les ignore, volontairement. On espère que l'absence d'une réponse suffira pour agir en guise de réponse car, malgré son goût pour les travaux manuels, on aime pas forcément se battre. On a déjà fait des cours d'arts martiaux, mais c'était différent, ça. Même la boxe, qu'on pratique tous les vendredis soirs, c'est différent : c'est comme une performance, quelque chose qu'on fait pour se détendre et décompresser d'une semaine tendue. Le partenaire de « combat » est consentant, également : tous ceux qui montent dans le ring savent à quoi s'y tenir et à quoi s'attendre. Dans la vie, les combats sont plus perfides. On ne consent pas forcément à s'y engager : ils tombent sur leur cible, sans leur demander leur avis. Et quand on ne peut plus faire face au poids de ceux-ci et qu'on aimerait les terminer, il leur arrive même parfois de s'éterniser. Alors non. On ne répond pas aux regards. On n'engage pas une conversation. On ne remballe personne, on ne s'offusque devant rien, on ne réagit pas aux chuchotements et on espère que par la simple force de son ignorance, cette objectification cessera d'être.



On n'arrête pas de porter des débardeurs pour autant, en été. Il fait trop chaud pour se vêtir autrement, et on n'est pas de ceux qui aiment s'habiller de trop inutilement. On transpire déjà bien assez comme ça pour ne pas en rajouter une couche. À ce stade, il s'agit davantage d'un service public que d'un choix vaniteux. Si on pouvait se permettre de se promener en tee-shirt en permanence, si cela éviterait réellement qu'on se fasse observer par quelques regards mal-intentionnés, on le ferait sans hésiter. Heureusement qu'il y a l'hiver. On peut porter les sweats et les pulls en toute sérénité. On transpire quand même un peu en portant des caisses lors d'un déménagement ou en construisant un meuble en bois qui ne veut pas s'assembler correctement, mais ça reste discret. Heureusement qu'il y a l'hiver.



On aimerait bien pouvoir aller camper ou faire de la pêche avec son père, comme autrefois, mais ce n'est plus une option depuis qu'il a perdu la tête. On ne peut pas repenser à ce jour sans être épris d'une profonde amertume, mordue par un sentiment de nostalgie, lui, profondément enfoui. On se rappelle encore de lui comme s'il était encore là. Lui, le grand frère. Celui qui était censé nous protéger pendant toute une vie. Mais son père n'a pas été assez attentif, et il ne portait pas de ceinture. L'accident n'a connu qu'un survivant, ses parents ont divorcé presque immédiatement et on s'est retrouvé à vivre seul, avec la mère, sans père ni frère. Face à la solitude, rongé par la culpabilité, son père a fini par devenir sénile. Sa mère a essayé de le protéger de cette information en lui disant qu'il avait déménagé en Australie. Ce n'est qu'à l'adolescence qu'on a découvert la vérité. Depuis, on essaie d'aller le voir aussi souvent que possible. Pas aussi souvent qu'on le désirerait, mais plus souvent qu'on ne pense à appeler sa mère, car son père en a davantage besoin. On essaie de ne pas culpabiliser, car on ne savait pas toutes ces choses là, quand on était enfant. Mais on verse quand même la plus grande partie de ses revenus pour payer son internement, car on ne veut pas le voir dépérir et qu'il ne peut pas être géré en dehors d'un centre : il est encore trop fragile.

Parfois, on aimerait qu'il le reconnaisse lorsqu'il le regarde. On sait pourtant que ce n'est pas de sa faute si tout ce qu'il parvient à voir, dans son visage, c'est celui de Bill.



On essaie de se rappeler de Bill, tant bien que mal. De ses cheveux châtains, de ses yeux verts et de son sourire rieur. Les années ont essayé de l'effacer de la mémoire collective, mais on n'a jamais oublié d'aller poser un cadeau sur sa tombe, tous les ans, le jour de son anniversaire. On ne peut pas se résoudre à s'y rendre pour l'anniversaire de sa mort, car ça fait encore trop mal. On préfère s'imaginer Bill tel qu'il le serait s'il était encore en vie. On préfère s'imaginer le frère qu'on était toujours censé avoir, mais qu'on a fini par ne jamais obtenir. Mort trop jeune, le vide qu'il a laissé derrière lui avait été impossible à combler, même par le nouveau mari de sa mère et ses enfants, à lui. Ils avaient été gentils avec lui, pourtant, mais ça n'y avait rien fait. Bill était si jeune, en plus. Personne ne mérite de mourir à 9 ans. Aucun garçon de 6 ans ne devrait avoir à dire adieu à son aîné. Lorsqu'il aurait dû toucher ses vingt-et-un ans, on a rusé pour pouvoir lui offrir un six-pack de bières, parce qu'on s'est dit que ça lui ferait plaisir. Parfois, on a l'impression qu'une part de Bill continue de vivre en lui. Parfois, on fait des choses qu'on n'aime pas particulièrement, ou qui ne nous plaisent pas particulièrement, simplement car on se dit que c'est ce que Bill ferait. On devrait vraiment essayer d'arrêter de penser à lui, tout le temps, comme s'il était là, mais c'est impossible. Au final, on répare tout car on a jamais eu l'opportunité de pouvoir réparer sa famille : elle s'était brisée avant même qu'on n'ait atteint l'âge de comprendre pourquoi.



Si on aime pas forcément se battre, c'est aussi car on a conscience de sa propre force. Mais ce qui lui fait encore plus peur, c'est la force des autres. Surtout celle de ceux qui n'ont aucune idée de ce qu'ils font. On a entendu des cris, venant de l'appartement d'en face, un soir. On comprenait pas trop ce qu'il se passait, mais ça semblait plutôt violent. Il y a eu des hurlements, des pleurs, du verre cassé. Au bout de quinze minutes, on n'arrivait plus à se concentrer. On a toqué, poliment, mais personne n'a répondu. Les cris se sont tus. Mais le lendemain matin, les cris ont recommencé. On a pas attendu quinze minutes, cette fois ci. On a toqué, et quand personne n'a répondu, on a enfoncé la porte. Et quand on a vu la femme recroquevillée contre le sol, en train de se cacher le visage, et l'homme avec la ceinture à la main, on s'est jeté sur lui. On a pas hésité à l'immobiliser, et quand il a essayé de l'attaquer, on n'a pas pensé deux fois avant de lui lancer un crochet droit. Il est tombé au sol comme une mouche, et il faut croire que le coup lui a suffi car il n'a pas essayé de se relever. C'est uniquement à ce moment là qu'on a pu demander à la madame si elle allait bien, mais elle était trop secouée pour répondre. Son corps tremblait comme un poisson sans eau et elle pleurait des larmes de terreur. On a appelé la police et on lui a mis une couverture autour des épaules. On a pas dit grand chose, car on ne savait pas quoi dire, mais on est quand même resté jusqu'à l'arrivée de la police afin de s'assurer qu'il ne tenterait rien de plus. Quand la police est arrivée, elles l'ont emmené, lui, l'homme-pourriture, le mari-poison. On a attendu qu'elle reparte avant de promettre à la madame que s'il lui faisait du mal à nouveau, on reviendrait lui toucher deux mots. Elle semblait reconnaissante, mais elle n'a pas dit grand chose. Puis, on est reparti manger sa pizza qui avait refroidie, depuis le temps. Mais au moins, on avait agi.

( C'est comment, chez toi ? ) On n'y reste pas très longtemps. Il s'agit de l'appartement fantôme pour l'homme fantôme. Il n'y a même pas un journal sur une table basse, ni même un livre sur une étagère. Les boites à outils, elles, se multiplient sur les plans de travail, ainsi que les boites à pizza. On les jette parfois, à la fin de la semaine. Parfois, il lui en faut deux pour s'en débarrasser. Il y a pas mal de poussière, aussi, car on travaille beaucoup le bois et qu'on a l'habitude de vivre avec. L'appartement perpétuellement en chantier, on refait tout, car tout y était miteux. Un nouveau comptoir de cuisine, bien qu'on ne compte jamais s'en servir. Une meilleure douche, bien qu'on n'y passe que cinq minutes tous les soirs. Une table en bois, construite par ses soins. À défaut de donner de la vie à son appartement à travers des objets qu'on achète, on y écrit son histoire à travers les objets qu'on y créé. ( L'immeuble d'en face, la rivalité tout ça, tu en penses quoi ? ) On ne s'intéresse pas trop aux histoires de voisinage car on est trop occupé avec ses outils pour regarder plus loin que le bout de ses dix doigts. On évite d'intervenir tant qu'il est encore possible de ne rien faire, tout en décidant de prendre parti lorsque les choses vont trop loin. Heureusement pour tout le monde, ça n'a pas encore été le cas. On n'aime pas trop avoir à casser des gueules. ( Tu penses finir ta vie ici ? ) Sa vie le guidera. Tant qu'on pourra rester, on restera. On n'a pas forcément l'objectif de finir ici ; on n'a pas forcément celui d'aller ailleurs. On ne compte pas gagner assez pour déménager un jour et, quand bien même cela serait le cas, on n'a pas besoin d'une belle maison ou d'un grand appartement pour être heureux. On se contente d'améliorer son habitation actuelle, conscient que cela fera bien des heureux après son départ.

En bref, ça donne quoi ?
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Dick, c'est l'homme simple. Sa vie se résume à travailler, pour rentrer et travailler encore. Amateur de restauration rapide à l'Américaine, son métabolisme carbure exclusivement à coups de pizzas et de burgers. Malgré son côté silencieux et pondéré, il est capable de s'imposer lorsque la vie le lui demande. Sa voix tonitruante porte plus loin qu'il ne le désire. Aussi l'utilise-t-il peu. Dick a un bon fond. Il ne demande rien à personne, et répond lorsque ces personnes viennent à lui demander des choses. Tant que personne ne lui cherche des noises, il n'y a rien à craindre.


Béton armé

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