nothing is normal in this town
and we're all a part of it.

sebastian fletcher

âge, date et lieu de naissance · 35 ans, né le 15 juillet 1984 à Las Vegas. nationalité et origines · Américain pur et dur, comme le revendiquent ses parents racistes. Lui se demande encore s'il ressent véritablement de la fierté lorsqu'il pense à ce qu'est aujourd'hui devenue sa patrie. statut civil · Célibataire. occupation(s) · Scénariste et réalisateur. personnalité · Silencieux. C'est le calme avant la tempête. Dans les nuages, il se promène, entre les scènes effervescentes que ses rêves dessinent, la nuit, dans ses songes. Torturé: c'est ainsi que son oeuvre est décrite, bien qu'il se refuse à y apposer des étiquettes aussi réductrices. Réfractaire, il aura tendance à fuir les sentiers battus comme la peste, préférant s'écorcher les pieds sur ceux, plus épineux, qui sont restés tapis dans l'ombre. Réservé, c'est rarement qu'il se livre. Son coeur, fermé aux regards des curieux, ne s'ouvre pour personne. Il ne vit que par son ambition, ce désir qu'il possède de réussir, coûte que coûte. C'est avec fierté qu'il partage ses rêveries sur le grand écran, persuadé que son public mérite d'être provoqué par la vivacité de ses idées.---------------behind the mask
groupe · SILVER AND GOLD. faceclaim · Jamie Dornan.

i hear the secrets that you keep

si vous habitez windmont bay que pensez vous de la ville ? a contrario si vous êtes de passage, qu'est ce qui a motivé votre choix ? · En vadrouille depuis plusieurs mois, il se promène, de ville en ville, à la recherche du cadre idéal pour le cadre de son prochain long-métrage. Au final, ses pas le guident vers un tableau pictural des plus idylliques. Le regard que Sebastian jette sur Windmont Bay est un regard bien indulgent: il considère la commune avec tout l'optimisme d'un étranger, l'acceptant à sa valeur nominale, sans chercher à creuser plus loin. S'attarder trop longtemps sur le décor équivaudrait à l'inviter à lui révéler tous ses sombres défauts. Sebastian préfère nettement vivre dans l'illusion. Qu'il s'agisse de la ville ou de ses habitants, il se contentera de les découvrir en surface: n'étant que de passage, il ne possède aucun désir d'enraciner son destin dans celui de cette ville. Pour lui, elle représente un idéal qu'il ne retrouvera jamais ailleurs. Il lui est primordial de préserver cet idéal à tout prix.

quel est votre rapport quant aux potins ? est ce que cela vous intéresse, ou vous êtes plus du genre discret? Préférant laisser les autres vivre en paix et continuer son existence paisible, Sebastian a tendance à éviter de trop se livrer aux autres ou de s'attarder inutilement sur leur quotidien. Comme tout le monde, il a des squelettes dans son armoire qu'il préfère garder enfermés à double tour. Malgré tout, Bastian a l'oreille attentive: ce n'est pas parce qu'il participe peu aux conversations qu'il n'emmagasine pas les informations qui lui y sont révélées ... Pour le meilleur, et pour le pire. Observateur, il oublie rarement les détails qui lui sautent aux yeux, bien qu'il ne soit pas de ceux qui aiment enquêter au sujet de leurs compères.

it's a lie i catch you everytime

partie libre · 

Peu à peu, elle s'enfonce dans ces nuages rougeâtres aux reflets ambrés. Ses mains se perdent dans la masse spongieuse de la vapeur tandis que des silhouettes masquées se révèlent de part et d'autre de son chemin. Alors qu'elle se perd dans ce paysage bariolé, son visage emprunt de détresse fixe la caméra avec insistance. Lorsque les corps masqués cherchent à l'attraper, c'est en hurlant qu'elle les fuit.

Il se réveille en sursaut, pantelant, ruisselant de sueur.

Un énième cauchemar. Agité, sa main tâtonne nerveusement dans la pénombre à la recherche de l'interrupteur. Dans sa hâte, il reverse une boite de cachets au sol.

– Putain de bordel de merde.

Lorsque finalement, ses doigts trouvent l'interrupteur, c'est avec hâte qu'il s'empare du carnet et du stylo qu'il conserve religieusement sur sa table de chevet. Griffonnant frénétiquement les idées que son mauvais rêve lui a soufflé sur la feuille, il ne lésine pas sur les détails, bien décidé à retrouver tous les détails de ses songes oniriques une fois le soleil levé.

– ... Seb ?

Sa voix, à elle, s'élève de l'autre côté du lit.

– Mmh ?

– Qu'est-ce que tu fabriques ? Il est trois heures du matin ...

– Je sais. Rendors toi. Je te rejoins sous peu.

Il se retourne alors, désireux de l'embrasser une dernière fois avant qu'elle ne sombre de nouveau entre les bras de Morphée. Lorsqu'il constate que l'autre moitié du lit est vide, c'est lourdement qu'il soupire.

Son style glisse sur le papier lisse avec frénésie.

Nuages rouges et or. Un peu comme un coucher de soleil. Cheveux ondulés, robe blanche. Deux rangées de masque, de part et d'autre d'un chemin. Elle cherche à fuir.

Peu à peu, les mots se succèdent, enfilés les uns après les autres comme les perles d'un collier.

Effondrée au sol, elle crie. Le caissier la regarde avec inquiétude.

– Madame, ça va bien ?

Elle se redresse alors.

– Je ... Oui, je vais prendre ça.

Elle ramasse au hasard quelque chose devant la caisse. Un paquet de chewing-gums. Elle paie. Un dernier regard lancé au caissier, qui porte désormais un masque, comme dans la scène précédente. Désorientée, elle s'enfuit sans récupérer sa carte de crédit, ni la monnaie. Le caissier se gratte la tête.

[FIN DE LA SCÈNE]

Lorsqu'il finit d'écrire, il est six heures passées. Un râle d'agacement s'échappe d'entre ses lèvres. Il demeure, stoïque et silencieux, quelques instants, avant de se lever d'un bon pour se diriger vers la cafetière. Quelques minutes plus tard, celle-ci est vidée au fond d'une tasse qu'il remue distraitement dans sa main, par habitude. Puis, il soulève la tasse vers ses lèvres pour tout boire d'une traite. Bruyamment, elle est reposée sur la table.

Dehors, elle disparaît entre deux arbres. Il soupire, las, avant de se gratter la tête.

Sous la douche, il prend bien soin de recouvrir tout son corps de savon, frottant férocement ses coudes et ses poignets.

Devant le miroir, il se rase avec précision et minutie. Puis, il se coiffe, attentivement, ne laissant aucun détail au hasard. Un pschit de parfum de chaque côté de sa nuque plus tard, le voilà prêt pour sa journée.

Face à son armoire, il attrape le premier jean qu'il trouve, ainsi qu'un tee-shirt à manches longues bleu marine et un pull en laine rousse.

Le résultat est un homme qui semble ne pas prêter grande attention à son apparence, mais qui, inexplicablement, semble méticuleusement mis en valeur. Un homme qui semble presque normal, mais qui détient un petit quelque chose de plus. Sa mère le disait souvent: le diable est dans les détails.

Le reste de la journée, il se promène. Des visions d'elle lui viennent parfois, qu'il se décide à ignorer ou, au contraire, à suivre. Elle lui raconte son histoire et il la laisse faire, persuadé qu'il sera inévitablement récompensé par la diligence avec laquelle il la poursuit. Il visite la ville. Sourit à quelques habitants. La suit, jusqu'à un magasin de bric à brac, avant de la voir disparaître au coin de la rue. Il ne s'inquiète pas trop, dans ces moments là: elle lui revient toujours.

Elle est nue, face au miroir.

Son reflet la regarde avec insistance, embrumé par la buée de sa douche.
Puis, le reflet grimace. Elle recule, de frayeur. Le reflet commence à fondre, glissant hors du miroir pour se recomposer, face à elle.
Une jumelle identique. Un sosie. Mais pas tout à fait. La réflection est plus assurée, plus confiante, également. Elle la regarde avec mépris avant de s'avancer vers elle. Prise de panique, elle continue, avant de trébucher sur le bord de la baignoire. C'est alors que le reflet en profite pour porter ses mains à son cou et l'étrangler.

Elle se débat.

Puis elle arrête.

En sursaut, elle se réveille, portant deux mains à son cou.

Ce n'était qu'un rêve.

Mais dans le miroir en face du lit, elle n'a désormais plus de reflet.

Son reflet, à lui, ne le menace pas. Peut être est-ce pour cela qu'il le méprise tant. Face au miroir, il demeure là, en silence, avant de détourner son regard et de quitter la salle de bains.

Il allume la télévision avant de se poser, encore pleinement habillé, sur le lit. Il ne prend même pas le temps de se déchausser.

– En d'autres nouvelles, le cadavre de la jeune Sophia a été retrouvé dans les ...

Il éteint la télévision. En silence, il demeure affalé sur le lit, à contempler le mur d'en face. Il sent une pression au creux de sa main, et le voilà quelque peu rassuré. Il n'ose pas se retourner, de peur de la voir disparaître sous ses yeux. Au lieu de cela, il continue de fixer le mur d'en face, en laissant ses doigts glisser le long de sa main.

Lorsqu'il se réveille, le lendemain matin, il est seul dans le lit. Consultant l'heure sur son téléphone, il se lève avec hâte, se rendant compte qu'il manque d'être en retard. Il ne remarque pas que le lit est défait de l'autre côté, ce matin là.

Refermant la porte du chalet derrière lui, il se dirige vers son premier rendez-vous de la journée.

when you're talkin' in your sleep

prénom/pseudo · Juste Seb. âge · 24 ans. présence · 3 jours sur sept ? Peut être plus, si le temps le permet. avez-vous pris un scénario ? · Non. commentaires · Ce forum est tellement bien codé que j'en tombe à la renverse. crédits · PHILTATOS. (bazzart).