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 SANDRA ▷ but just because it burns, doesn't mean you're gonna die.

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Feu Ardent
Feu Ardent
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Messages : 682
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Feuille de Superheros/Supervillain - Mutant
Sexe: Masculin
Jauge de vie du Superheros/Supervillain - Mutant:
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MessageSujet: SANDRA ▷ but just because it burns, doesn't mean you're gonna die.   SANDRA ▷ but just because it burns, doesn't mean you're gonna die. EmptyLun 29 Oct - 10:15

Citation :


CRÉDITS @masque-de-plume.


+ funny how the heart can be deceiving, more than just a couple times.
NOM: Jacquot. PRÉNOMS: Sandra. SURNOMS: Andy, Sandy ; Min pour les intimes ... ÂGE: Aha ... On ne pose pas ce genre de questions aux jolies demoiselles ... Disons 18 ... Non, 22 ... Oh et puis, pourquoi pas 19 ? Vous ne connaîtrez jamais la réponse de toutes manières donc ne vous excitez pas. DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 23/08/1993, Paris ; d'après son passeport. NATIONALITÉ: Française. ORIGINES: Non Répertorié. STATUT CIVIL: ~ Mariée. MÉTIER/OCCUPATIONS: Femme au foyer, visiblement ... SITUATION FINANCIÈRE: Non identifiée ; apparament, aisée. CARACTÈRE: pure - rayonnante - intriguante - curieuse - habile - silencieuse - susceptible - peut sembler froide GROUPE: i've always been a COSMO(politan).

yesterday's trash, tomorrow's news.
J'ai huit ans. J'ai peur. Je la regarde. Ses mains glissent aussi doucement contre cette peau qu'une couleuvre dans l'eau ... On se demande bien à quoi lui servent ces collants si elle s'en débarasse dès qu'on lui siffle dans l'oreille ... Un couteau dissimulé dans la jarretelle, une jupe immaculée aussi moulante que possible accompagnée d'un chemisier de soie et d'un tailleur élégant qui en disait long sur elle ... Ou pas. Une odeur, Dior Addict ; une montre, Rolex. Pas de petit-déjeuner pour la reine invisible, cachée dans l'ombre, personne ne sait ce qu'elle trâme. Sveltesse est son deuxième nom tandis que ses pieds arpentent gracieusement les couloirs de ce bâtiment. Elle est la seule à savoir qui elle est réellement. Et encore, le doute plane. Elle sait cuisiner. Ça la soule juste de devoir faire la vaisselle après. Elle aime Sam. Du moins, c'est ce que les autres lui répètent du matin au soir. Elle préfère juste dormir seule afin d'avoir plus de place.
La porte claque. Elle est sortie. Je sors de ma cachette, de sous le canapé, afin de partir à la recherche de mon père. Il était là lorsqu'elle est rentrée, je le sais. Je crie son nom. Je marche hativement. Je guette, je m'arrête. Je pouse un terrible cri. Du sang, encore et toujours du sang. Un poignard, un couteau. Et pas un brin de cheveux blonds pour couronner la scène du crime.


you know you love me.
Spoiler:
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MessageSujet: Re: SANDRA ▷ but just because it burns, doesn't mean you're gonna die.   SANDRA ▷ but just because it burns, doesn't mean you're gonna die. EmptyLun 29 Oct - 10:16

Citation :


CRÉDITS @masque-de-plume.


+ where there is desire, there is gonna be a flame.
hi, society.
- Mademoiselle ? Votre passeport, s'il vous plait.

Elle sourit - c'est une formule de politesse comme toutes les autres, après tout. Le léger livret brun qu'elle tient bien au chaud tel un objet de valeur dans sa légère saccoche blanche Chanel frôle la table au passage entre ses doigts et celle du douanier ; elle s'y connaît, en transmissions, à présent ... Ce n'est pas la première fois qu'il faut qu'une chose quitte ses mains pour celles d'autrui, et, lorsqu'elle y pensait vraiment, c'était sans doute l'une des situations les plus relaxantes dans laquelle elle s'était trouvée ces trois dernières années. Il prend le passeport, et elle, sourit. Pas un mot. Juste un regard, innocent, bleu, de sa part, à l'intention de l'homme âgé d'environ une quarantaine d'années chargé de décider quant à son entrée dans ce pays ... Quoi que, ça ne devrait pas lui prendre autant de temps : elle était française, après tout. Rentrer chez elle, dans son pays, devrait être facile ... Alors pourquoi regardait-il en souriant la photo de son passeport pendant tout ce temps ? Un, deux, trois quatre ... Trente, quarente, cinquante, soixante ... Une minute, puis deux. Ce n'est pas normal. Fronçant des sourcils, elle ne peut s'empêcher de laisser s'échapper d'entre ses deux lèvres quelques mots doux mais bien audibles :

- Monsieur ? Tout va bien ?

Son français sonne étrange. Elle a un accent, et elle en est consciente. C'est pour ça qu'elle parle le moins possible. Lui, ne la remarque pas. Il ne répond même pas. Monsieur ? essaya-t-elle à nouveau, soupirant légèrement. L'autre se réveille, d'un regard ahuri, l'air perplexe et gêné.

- Hein ? Ah, oui. Tout est en ordre, Made ... Madame. Vous pouvez passer.

- Merci. répond-elle sèchement. Il vient un point où la politesse n'est plus aussi efficace qu'un ton glacial ... Ça, elle le sait bien. Elle sait aussi que plus longtemps elle reste ici, moins bien c'est. Moins de photos d'elle qu'il y aurait, mieux ce serait. Traversant hâtivement jusqu'à l'autre côté de la douane, où "Alessandro" l'attend déjà, elle sort de sa poche une paire de lunettes de soleil qui lui assurera un confort au delà même que ce que le corps d'un amant pourrait bien lui offrir. Maintenant qu'il n'y avait plus de besoin de comparer son visage avec un cliché pris soigneusement par les meilleurs photographes de Sofia, Bulgarie, elle pouvait à nouveau cacher son regard perçant du reste de la société.

Les yeux sont le miroir de l'âme. Il vaut mieux cacher les siens, dans ce cas : son âme est un peu malade en ce moment. Laide. Dangereuse. Un regard distrait peut suffire à faire exploser l'image d'elle qu'elle avait soigneusement bâtie tous ces derniers mois ... Savez-vous, seulement, combien de différentes teintures de cheveux elle avait dû essayer afin de trouver l'une des seules couleurs capables de lui faire changer d'apparence tout en conservant sa beauté, son élégance, sa fierté ? Combien de rouges à lèvres croyez vous qu'il a fallu qu'elle teste pour trouver la couleur qui irait bien avec le teint de sa peau et sa nouvelle couleur de cheveux, mais qui serait également capable de donner envie aux autres de l'embrasser comme ils penseraient que jamais elle n'avait été embrassée ?

Tout avait été calculé, et bien calculé. Tout était prévu depuis le début. Lui s'occupait du technique. Elle, s'occupait d'être belle. C'était aussi simple que ça, c'était le plan, depuis leur rencontre, trois années auparavant. Un plan qui fonctionnait à merveille. Sam lui donnait tout ce dont elle avait besoin, il la rendait heureuse. Elle, donnait les clefs à Sam pour qu'il parvienne à lui offrir ce qu'elle voulait. Ils vivaient une tendre vie d'homicide et d'escroquerie, une tendre vie dont elle ne saurait se défaire. Mariés ? Eux ? Tout sauf par la véritable institution du mariage. Ce n'était qu'une somptueuse bague de chez Tiffany & Co., la plus belle bague qu'elle n'ait jamais vue, rien de plus ... Ce n'était qu'un lit partagé avec le même homme depuis maintenant trois ans. Ce n'était que trois lettres sur son passeport, trois petites lettres ... "Mme." Elle n'avait pas le même nom que lui ... Parce qu'elle n'aimait pas son nom. Elle avait préféré choisir le sien. Oui, vous m'avez bien entendu, elle l'a choisi. Combien de temps resteraient-ils dans la ville de l'amour ? Aussi longtemps que nécessaire.
Et puis, un beau matin, lorsque l'aurore pointera le bout de son nez, que les rossignols auront cessé de chanter, que les bras de Sam sentiront plus l'alcool que l'amour et que du sang tâcherait la moquette du pauvre infortuné qu'ils avaient pris pour cible cette fois-ci, ils décamperaient, à nouveau ; recommenceraient ailleurs. C'était ça, le plan. L'on en viendrait presque à penser qu'elle se masque le regard non pas pour que les autres ne puissent pas la voir, mais afin de se cacher d'elle même tant elle a peur de ce qu'elle est devenue.

On passe d'une jeune fille innocente à cette espèce de femme fatale. Comme ça. Personne ne l'avait prévenue, personne ne lui avait laissé le temps d'assimiler, et elle n'avait pas vraiment eu un choix, un mot à dire dans tout ça ... Gamine d'Amsterdam ; sale gosse de riche, sale petite bourge qui avait toujours eu tout ce qu'elle voulait et qui pourrait éventuellement fumer des joints gratuitement étant donné que son père en était un fier distributeur au sein de la capitale ... Sale fille de riche qui avait retrouvé un inconnu au dessus d'elle un matin au réveil et qui n'avait pas été assez intelligente pour hurler, crier, et le faire jeter derrière des barreaux.
Elle se rappellera toujours de ce premier échange. De comment son coeur s'était mis à battre vite et fort lorsqu'elle l'avait vu au dessus d'elle. Elle lui avait demandé ce qu'il faisait ici et il s'était contenté de la presser au silence d'un doigt posé sur ses lèvres rouges ... Il lui dira toujours que ce qui l'avait le plus surpris, ce jour là, c'était son regard : son regard curieux et intrépide. Ce regard aventurier dont il était tombé amoureux. Il avait tué son père, il le lui avait dit ... Et plutôt que de partir, tétanisée par la peur qu'il lui fasse de même, elle avait fermé la porte à clef, à double tours ... Et elle s'était jetée sur lui, son sauveur.

Elle haïssait son père, elle l'avait toujours détesté au plus point. Il la répugnait avec ses blagues salaces, ses manières de porc et son poids rival à celui de nombreux Sumos japonais. C'était un porc, un animal, une sale bête enragée qu'elle aurait aimé vu abattre depuis le premier jour ... Et enfin, quelqu'un l'avait fait pour elle. C'est facile d'ôter une robe de chambre lorsque l'on a un peu d'aide ... Une chose en entraîna une autre, jusqu'à ce qu'ils se soient retrouvés nus, côte à côté, à regarder le plafond.
Et maintenant ? Elle se rappellera toujours s'être posé cette question. Elle ne voulait pas qu'il parte. Elle ne voulait plus rester. Un cri de terreur avait retenti dans l'intégralité de la villa. Il fallait impérativement faire quelque chose. Il l'avait prise par la main après lui avoir demandé si elle le suivrait où il irait. Elle avait répondu qu'elle le suivrait n'importe où tant qu'il l’emmènerait loin de ce vide-ordures qu'était Amsterdam. Il lui avait demandé si elle avait peur. Elle avait réfléchi. Puis, elle avait dit que non. Qu'elle n'avait peur de rien.

Plus de cartes de crédit. Plus d'assurances, plus de certitudes ... Plus de banalité dans sa vie. Tout se faisait au jour le jour à présent. Tout s'était fait au jour le jour depuis. Ils avaient fait des plans, ils les avaient exécutés ... Mais il y avait toujours eu une part de mystère, de surprise, délicieuse dans leur manière de vivre.
He made her feel alive.

Rousse, blonde, brune ... Lentilles de contact, maquillage excessif, tous étaient de nouveaux aspects de sa vie, des nouvelles notions à ajouter à son lexique de vocabulaire. C'était plus grand qu'elle, dorénavant. Ce n'était plus comment battre des cils pour plaire au bel ouvrier d'à côté : c'était comment caresser sa cuisse afin d'éveiller le plus pragmatique des hommes d'affaires. Chaque geste, chaque acte, était une représentation d'une pièce de théâtre où elle était l'antagoniste - elle et Sam - et où le héros ne triomphait pas du mal. Elle avait, pour l'assister dans sa tâche, une panoplie d'extravagants costumes renouvelée à chaque nouvel acte de l'histoire de sa vie. On avait fait l'infirmière, l'étudiante de lycée, maintenant, la belle femme au foyer élégante, jeune mariée et déjà lasse de cette vie passée à se languir près du feu en attendant le retour de son homme, les poches pleines de ce qui paierait pour son gibier. Elle jouerait la femme belle et innocente, naïve, facilement influençable. Ils ne sauront pas que ce n'est pas elle qui va être corrompue, qu'elle l'est déjà, et qu'ils sont la centre de cette plaisanterie ambulante ... Ils ne se rappelleront que trop tard qu'à force de se rapprocher de l'agneau on en oublie que le loup n'est jamais bien loin.

Son beau manteau couleur crème est entrouvert et flotte avec une élégance prononcée au dessus de ses genoux ... Elle traverse une porte coulissante automatique, puis une deuxième, sans jamais un instant regarder en arrière, ni ralentir le pas. Plus vite elle quittera cet aéroport, mieux ce sera. Il l'attend encore, de l'autre côté, et elle, elle hausse d'un sourcil en voyant les deux cafés qu'il tient, un dans chaque main. Mais elle ne pose pas de questions et elle le prend avec joie ; après la courte nuit qu'elle venait de passer, à attendre cet avion qui avait pris plus de retard qu'il n'aurait été préférable pour ensuite avoir tant de difficultés à trouver le sommeil, Sandra ne dit pas non à un petit remontant. Sandra ... Un nom qu'elle a choisi pour une raison bien particulière. Et ce n'était pas parce qu'on pourrait ainsi la surnommer Andy. C'était plus poussé ... plus sombre. Sang. drap. Un acte. Inoubliable mais effectué. Apeurant mais justifié ... Du moins, à ses yeux ... Et encore, elle savait pertinemment qu'ils ne faisaient rien de bien.

Mais ils vivaient ainsi. Et elle ne voudrait vivre autrement. Son innocence lui avait été volée, et si on la lui rendait, à présent, elle la renierait : elle n'en voulait plus, de cette foutue innocence. Elle était bien, dans cette vie de crime et de débauche, dans ces beaux bras musclés et forts ... Sam, sam. Elle aimait les bras de Sam.

- Qu'est-ce qui t'as pris si longtemps ? lui demande-t-il, nerveux.

Elle lui répond, d'un ton neutre :

- Va donc demander ça au douanier. Je pense qu'il n'a pas l'habitude de voir des jolies filles.

Elle boit une gorgée du café chaud, un parfait contraste avec la fraîcheur de la ville. Paris, Paris ... Si elle avait su que la première fois qu'elle verrait la ville, ce serait en de telles circonstances ... Son regard distrait se ballade le long des allées. Des familles parfaites, des couples heureux, des mères bon chic bon genre dont elle ne fera désormais jamais partie ... Des enfants qui courent, heureux et insouciants. Des vies normales comme la sienne ne le sera plus. Ça lui manque. Ça ne lui manque pas. Elle a du mal à comprendre, réellement, ce qu'elle ressent. Elle ne veut sans doute pas. Il la tire de sa rêverie avec sa voix nerveuse :

- C'est foutu, ils vont avoir plein d'images de toi sur leurs caméras maintenant ... Putain ...

- Calme toi. lui répondit-elle simplement, Ils n'ont pas pu avoir autant de clichés de moi en si peu de temps. Et si besoin est, j'irais me faire refaire le nez, ou un truc dans le genre. Tout ira bien.

Enroulant son bras autour de celui de Sam, ils quittèrent l'aéroport, leurs bagages en main. Un taxi les attend déjà au dehors. Ils y pénètrent, que trop contents de se retrouver à nouveau au chaud.

- C'est pour où ? demande machinalement le chauffeur.

- Vers l'infini et l'au delà ... Elle murmure, déjà. Sa nuit a été plus épuisante qu'elle ne voulait se le convaincre. Laissant sa tête tomber contre l'épaule de Sam, elle le laisse régler leur trajectoire avec le chauffeur ... C'est son truc et il s'y connaît. Il est parfait, ce Sam. Se laissant bercer par les vibrations du véhicule et humant distraitement l'odeur de son "mari", elle s'endort, paisiblement ... Curieuse de voir ce que l'avenir lui réserve.
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