| | Auteur | Message |
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| Sujet: they're outside Lun 28 Oct - 4:39 | |
| Indigo Killinger feat. rodrigo calazans
ligne de vie 30 ans (14 avril, 1989) ligne de cœur (écrire le statut civil, l'orientation sexuelle et autre détails sur la vie sentimentale/sexuelle de votre personnage) provenance Américain, né à Exeter gagne-pain Homme à tout faire, il vit modestement en répondant aux petites annonces locales. Généreusement logé par le pasteur à l'église locale depuis la mort de ses parents, il tente de mériter son gîte et son souper en arrosant les fleurs, ramassant les feuilles mortes, et tondant la pelouse de l'église. ligne de tête Anti-conformiste, brave, calme, dynamique, enthousiaste, fantasque, gracieux, honnête, idéaliste, juste, loyal, modeste, naturel, observateur/opportuniste, pacifique, (pas) quelconque, rêveur, sensuel, tenace, utopiste, valeureux, wwoofer, xénophile, (adepte du) yolo, zélateur du développement durable. boule de cristal bargaining | |
phobie Ecclesiophobie – la peur des églises. Chose pratique lorsque l'on vit dans l'église. Un sentiment de malaise qui prend aux tripes à chaque fois que le seuil est franchi. Sa foi et l'amour de son Seigneur sont les seules choses qui maintiennent sa lucidité en place. (para)psychologie trompe-la-mort, on ne remarque pas souvent les menaces environnantes. baigné dans une insouciance des plus insolentes, on se met souvent involontairement dans des situations dangereuses sans vraiment avoir conscience de toutes leurs possibles conséquences. psychographie. Une malédiction qui attrape les mains et ne les rend que sporadiquement. Des messages sur la feuille qu'on ne comprend jamais. Parfois, on se demande si c'est vraiment des églises, qu'on a peur, ou si sa phobie ne serait pas réellement la phobie de lire les messages qu'on écrit sous l'influence.
croyance(s) Il y a quelque chose de beau et de merveilleux qui nous échappe, il en est convaincu. Le secret de l'existence est détenu par son créateur absolu. En contrepartie, le mal ne peut exister sans le bien: les démons existent également, et se portent à merveille. Depuis l'adolescence, on écrit des paroles indéchiffrables dans son sommeil. Au fond de lui, on a peur d'être possédé par les émissaires de Satan. Lorsque ses parents sont morts, on s'est immédiatement senti responsable. Ce n'est que lorsque ce généreux pasteur lui a tendu la main pour l'inviter dans la maison du Seigneur qu'on a commencé à pouvoir croire qu'il y avait peut être une force bénéfique qui veillait sur lui. On n'a cependant jamais cessé d'écrire dans la nuit. C'est un secret qu'on se garde bien d'ébruiter, par peur de se retrouver banni de son refuge.
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<s2>rodrigo calazans</s2> – indigo killinger
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| Sujet: Re: they're outside Lun 28 Oct - 4:39 | |
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Sur le poignet droit, une lune et une étoile, indélébiles, symboles de parents qu'il n'a jamais connus et de l'emprunte indélébile qu'à laissée leur absence sur son esprit.
Anti-conformisme • un mot composé, six syllabes, quinze lettres, et une vie condamnée aux petits boulots par rejet du système académique et universitaire.
Sur l'épaule gauche, une balafre qui mesure bien cinq centimètres de long, dont il n'a jamais voulu parler.
Idéaliste, rêveur, abstrait, optimiste ... Des traits de caractère qui marchent bien sur le papier mais qui ne fonctionnent pas autant dans la véritable vie.
Ses passions pour la cuisine vegan, le jardinage, le recyclage et l'écologie sont directement dérivées d'un amour pour la nature entièrement assumé. Il ne possède plus rien depuis l'incendie, ayant tout perdu dans le feu et dans les flammes.
Susceptible à des fredonnements discrets et apaisants, sa voix porte une mélodie douce comme la soie et aride comme la flamme.
Son regard expressif trahit sa souffrance et ses regrets. Venir ici, il ne l'avait jamais demandé.
Des brindilles abandonnées dans le vent. Au final, plus rien n'a de sens. Une lune rouge, affamée par le sang. La nuit, vorace, qui dévore les rêves pour semer ses cauchemars. On regarde par la fenêtre. On se perd dans l'absence de son reflet. Pourchassé par sa propre ombre, on trébuche sur ses insécurités. Il y a des monstres qu'on préfèrerait ne jamais rencontrer. Les pires sommeillent en lui. Ou elle. Ou encore moi et toi. Écrire, écrire, interminablement, à s'en gratter les doigts jusqu'au sang. Parchemins mystiques. Sortilèges secrets. Commandements sacrés. Condamnations brûlantes. L'encre qui se vide se remplace par le sang. La surdité assomme le cerveau affamé. C'est le seul moyen de faire taire les voix qui se battent en duel. Elles veulent toutes gagner. Au final, aucune ne prévaut. Assis au bord du lit, dos tourné à la porte, on tourne le dos au soleil qui commence à plier bagage. Face à la fenêtre, on regarde les nuages grondants qui menacent les cieux de leurs promesses de mort. Gambader dans les brindilles. Se noyer sous des averses de sang. S'endormir sur une motte humide. Je n'oublierais jamais la façon dont tu me regardais.
Comment on dansait, ensemble, sous les rayons de la lune.
Deux loups affamés qui se dévoraient en silence.
Maintenant, je ne suis plus qu'un agneau.La flamme qui brûle, au creux de la cheminée. Au creux de ma main. Au creux de nos coeurs. La flamme qui s'éteint sous le souffle du vent. La passion disparaît. De ses cendres renaît la tentation. Marcher dans les champs. Se perdre dans une forêt. Oublier le temps. Oublier la vie. Oublier les autres ... Mais jamais lui. Lui. Le sauveur, le salut. Lui, Le Seigneur. Appelez-le comme vous le désirez. Il accueille, sans poser de questions. Il héberge, sans fixer de délai. Sa générosité ne connaît aucune limite. Dans sa maison n'existe que la sécurité. Les croix. Les bancs. Les odeurs de poussières, de bois vernis et de cierges brûlés. C'est l'amour infini. Celui qui donne lorsqu'on ne fait que prendre. Sans rien demander en retour. L'amour du Seigneur. On s'en baigne comme dans une mare de lait d'amande. Mis à nu, avec toutes ses imperfections. Un reflet qui sourit et qui tend la main. Le parfum de fleurs de jasmin emporté par la brise légère qui caresse les joues. Puis les cris. Les crises. Les frénésies. Les mots griffonnés dans la feuille, sur le dos d'une main, dans la paume, sur le bras. Avec de l'encre. Avec des cendres. Avec du sang, parfois. Des messages cryptés dont le sens est à déchiffrer. La confusion de se réveiller dans un monde qui ne nous reconnaît plus. Tu as perdu tant de choses lorsque tu m'as perdu. L'amour que je te vouais n'était pas destiné à mourir. Sans lui, je ne sais plus ce que je deviens. J'ai peur de moi-même, la nuit. |
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