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 Oscar • disjointed societies

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Feu Ardent
Feu Ardent
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Messages : 682
Date d'inscription : 17/12/2009
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Localisation : Sur le forum, en train de moderer vos paves de textes!

Feuille de Superheros/Supervillain - Mutant
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Jauge de vie du Superheros/Supervillain - Mutant:
Oscar • disjointed societies Left_bar_bleue0/0Oscar • disjointed societies Empty_bar_bleue  (0/0)

Oscar • disjointed societies Empty
MessageSujet: Oscar • disjointed societies   Oscar • disjointed societies EmptySam 11 Fév - 13:20

Oz
« EVERYTHING YOU ARE MADE YOU EVERYTHING YOU AREN'T »

- #AG6.

Nom: Luccheti
Prénom: Oscar
Date de naissance: 31 octobre 1987
Nationalité: Italien
Origines: Italiennes

Statut financier: Classe moyenne basse
Diplômes: UCLA Bachelor of Sociology, UCLA Law Juris Doctor (incomplet)
Emploi: conseiller légal (junior) au centre LGBT de Los Angeles

Orientation sexuelle: Homosexuel en théorie, pansexuel en pratique
État civil: Célibataire

Aspiration: La justice, la paix intérieure, l'équilibre.
Meilleure qualité: La passion
Pire défaut: La passion
Plus gros secret: Son passé entier représente un secret, son arrivée à New York, le nouveau départ qu'il recherchait. Sa vie d'avant est bien gardée, il y veille au grain



1

Un avion, qui disparait dans le doux velours des nuages cotonneux.
Un envol, une évasion. Disparaître pour mieux renaître.
On s'oublie, le temps d'un instant. On s'autorise à souffler, de nouveau.

Un nouveau départ pour une nouvelle vie, loin des conséquences du passé.


Dehors, des nuages aux multiples formes, doux visages fluides et inconséquents. On dirait des souvenirs : sujets aux transformations que leur imposent les aléas de la vie, ils se contentent d'être, sans se soucier de leur apparence. Certains s'apparentent à des animaux, d'autres à des personnes. Parfois, le rendu est particulièrement laid. Vus de loin, ils ne sont qu'amas : un rassemblement d'idées indissociables, cacophonie orchestrale des songes et des pensées.

Dehors, des nuages. Dedans, la tempête. Elle gronde et rage, nourrie par l'incertitude et l'inquiétude. Dehors, des nuages. Dedans ... Dedans ...

Je crois que j'ai envie de vomir.

Et si ça avait été la mauvaise décision ?

* * *



Un !

Et non pas deux,
Mais bien un rein,
Qui a failli n'être que rien.

Deux sont devenues zéro,
Zéro est devenue un,
Il reste donc un rein,
Pas le mien, mais le tien.


Difficile d'oublier la partie de soi qui vient d'un autre. Une autre ? Qui sait. Quelle importance ? Difficile d'oublier, quelles qu'en soient les subtilités. Parfois le reflet offre une image qui ne convainc pas. On l'ausculte. On l'examine. On la met au défi. Les yeux, plantés dans ceux de l'image renvoyée, qui cherchent une faille dans cette façade.

Une partie de moi qui ne m'appartiendra jamais. Comment apprivoiser ce rein venu d'ailleurs ? Étranger, inconnu, mystérieux, mystique. Ce rein avec lequel je ne peux pas vivre. Ce rein sans lequel je ne peux vivre. Le paradoxe à son comble.

Parfois, le reflet offre une image qui n'est pas de moi.

* * *


Uno

« ... due, tre,
quattro, cinque, sei,
sette, otto, nove,

...

...

nove ...

...

...

rah, putain sa mère, cazzo ! Cazzo ! Cazzo ... »


Un par un et deux par deux, le B-A-ba qui recommence. Réapprendre, renaître, redevenir, re-exister. On ne questionne jamais la complexité du processus, enfant. On ne s'interroge jamais. Mais redécouvrir une identité qu'on s'ignorait posséder ? Plus cruelle farce attend encore d'être inventée.

Les mots sont là. On les voit. On les entend. On les sent. On les perçoit.

Mot.

U-no ... Du-e ... Tr ... Tre ...

Ils sont là, jamais partis, jamais envolés, mots, mots, mots mots mots qui sortent pas mots qui s'envolent pas qui tombent au fond et tombent encore et s'enfonce et refusent de m'alléger et refusent de partir et refusent de me laisser en paix.

La bouche en coeur,
qui oeuvre, qui s'ouvre,
La bouche en coeur,
Lèvres de velours,
Au lieu des pleurs,
Paroles de sourd.


« Uno. Due. Tre. Quattro. Cinque. Sei. »

Un par un et deux par deux, le B-A-ba, qui jamais ne commence. Désapprendre. Dénaître. Mourir, même, s'il le faut. Tout sauf cette existence torturante à l'infantilité insultante.


* * *


o

n

e


On ne choisit pas ses réactions.
Ne choisit pas ses erreurs.
Errer sans savoir sur qui compter.

On ne devient pas qui l'on voudrait être.
Ne promet pas des promesses qu'on ne peut garder.
Etre et ne pas être. Être sans exister.


Shakespeare
serait
fier
.


On n'oublie pas, pourtant on le devrait.
Nuancer le bien et le mal était simple, auparavant.
Et si le problème est qu'il serait impossible d'oublier ?

On frissonne encore, des nuits dans le noir,
Noces de bitumes, fiançailles de gravier,
Épouser la rue dans un mariage arrangé.

On perdait espoir, un peu, sur la fin, dénudé de toute humanité.
Noires étaient les cendres des rêves du passé.
Existence rendue corvée, hygiène rendue santé.

Saisir la main tendue,
pour mieux la dévorer.


* * *


et de une !


pulsion ravageuse qu'on ne maîtrise plus,
instinct farouche et bestial, bourreau de ses idéaux,
famine inassouvissable qui dévore et ronge de l'intérieur.


Redécouvert par hasard, le compte grindr offre des reflets d'une vie passée. À travers les fantômes de vieilles conversations se retrouvent les relents des luxures passées. À défaut de pouvoir revivre les souvenirs, autant les recréer. Nuit après nuit, un défilé d'inconnus qui dérobent l'intimité en échange de tendresse.

Douce, délicieuse tendresse,
Toi, tu ne m'abandonneras jamais.
Promets le moi ?

Promets le.
Promets.

C'est ta promesse.

Puis l'aube arrive, et eux repartent, emportant tendresse et dignité dans leur sillage.
Ne reste que le vide qui refuse de se combler,
Et l'absence de souvenirs trop profonde pour se satisfaire des pales copies manufacturées.

* * *


et d'eux.


D'eux on parle, comme s'ils n'étaient plus là.
D'eux sont partagés histoires et remembrances, souvenirs et condoléances, secrets et promesses, douceurs caresses.
D'eux sont conservés le meilleur et effacé le pire,
D'eux sont composées des odes à la lyre.


Je pense à toi, parfois. Ça peut paraître étrange, je le conçois ... Mais je ne pense pas moins à toi pour autant. Cette étrange sensation de tout savoir de toi en ne t'ayant jamais réellement connu ne me quitte jamais, désormais. Les souvenirs, flous et étouffés, me donnent une vague idée de ce qu'il avait bien pu y avoir, avant. Mais il n'y aura dorénavant plus d'après.

Avant de monter dans l'avion,
À ta tombe, je me suis rendu.

Confronter mes démons ?
C'est ce que tu aurais voulu.

Évènement après évènement,
Je m'invente le frère que je n'ai jamais connu,
Tout en me demandant
Pourquoi tu as disparu.


Je pense à toi, parfois. Je me demande quels étaient tes derniers mots, et si tu savais, pour moi. Au vu du résultat ? Probablement pas.

* * *



2 - 2

En deux-deux, les valises sont pliées et le poste est accepté. Pas besoin de retourner le problème dans tous les sens : vingt-deux bonnes raisons pour partir suffisent toujours à formuler une décision.


1. besoin de changement
2. envie de voir autre chose
3. plus rien ne me rattache ici
4. le poste a l'air plutôt pas mal, là bas. je pourrai peut être faire une plus grande différence
5. ce serait comme un nouveau départ, le début d'une deuxième vie
6. il n'y a plus grand monde d'intéressant sur grindr, ici
7. les garçons là bas sont plutôt mignons
8. envie de prendre le petit déjeuner à tiffany's
9. il y a broadway
10. et central park
11. je pourrai chanter « new york, new york » en me promenant dans la rue sans culpabilité
12. les musées ont l'air vraiment cool là bas (guggenheim)
13. mon instagram aura la classe
14. je pourrai peut être revoir des anciens amis, s'ils sont toujours là bas
15. je vais bientôt devoir déménager de ma chambre de toutes façons
16. mes futurs colocataires n'ont pas encore de raisons de me détester
17. avec un peu plus d'argent, on peut faire un peu plus de choses, et j'aurai un peu plus d'argent
18. peut être qu'il neigera enfin
19. ça me permettra d'avoir une belle garde-robe d'hiver
20. je ne me sens pas en sécurité, ici
21. chaque fois que je vois quelqu'un, je me demande si
    a - j'ai couché avec
    b - je l'ai arnaqué(e)
    c - je me suis battu avec pour un morceau de pain
    d - j'ai dormi sous un pont avec
et c'est pas franchement super cool
22. les opportunités comme celles-ci ne tombent pas du ciel

* * *


de

De là d'où je viens, on n'a pas la même chance qu'ici. La ville est moins grande, la vie, moins tolérante ...

De là d'où je pars, la chance n'a jamais vraiment souri. On les voit, sur les rues, les rêves brisés. Les miens ne se sont jamais vraiment reconstruits.

De là où je vais, je n'entends que des bonnes choses.


Ça revigore, l'espoir. Il vient lorsqu'on s'y attend le moins – un peu comme l'amour – et qu'on a arrêté de tâtonner pour la main tendue qui ne vient jamais. Une sensation chaleureuse, qui grandit de l'intérieur, se renforçant avec le temps et le pouvoir de ses convictions.

Ça revigore, l'espoir, après que tout effort ait pu sembler vain et que toute issue semblait éternellement perdue.

Y ai-je seulement le droit ? Cette porte qui s'ouvre, si invitante, m'est-elle ouverte ... ?

Ou fermée
à tout
j
a
m
a
i
s
?



* * *




un équilibre qu'on oublie parfois
entre le « moi intérieur », celui qu'on incarne,
et le « moi extérieur », celui qu'on projette.

quand la vie te dicte qui être en permanence,
il est difficile de devenir qui on se révèle être véritablement.


C'est en tirant une croix définitive sur le passé qu'on parvient véritablement à avancer. Lorsque la confusion entre souvenirs et mensonges se rend trop accablante, la chose la plus saine reste de passer à autre chose.

Regarde, ça, c'est nous, quand on révisait les cours ensemble. Je t'ai beaucoup aidé à t'améliorer, sans moi tu n'aurais probablement pas eu ton année.

Quels sont donc ces souvenirs des nuits passés à la bibliothèque,
À relire au peigne fin chacun de tes écrits ?
Ais-je imaginé cette vie où il dépendait de moi,
Ou as-tu façonné celle où je n'avançais pas sans lui ?

Les chateaux de cartes s'effondrent lorsqu'une d'entre elles se réduit en cendres.
Dans le mien, les parois immaculées se sont mises à flamber simultanément,
réduisant la construction en un amas de poussières carbonisées.

* * *


due


Due amanti,
Due genitori
Due fratelli,

E solo un Oscar.

Malgré les promesses de soutien éternel, la vie n'est pas faite pour être vécue à deux. La mort, jalouse dans son amour, épouse rarement deux âmes dans le même baiser. La vie, quant à elle, est le combat qui mène à la mort. Des années gaspillées à danser ne font que repousser l'échéance : une dernière bataille entre la terreur et la solitude. Et lorsqu'enfin le froid prend le dessus et engourdit les sens, on se retrouve ramené dans le berceau de l'enfance.

Si le combat est à mener seul, on ne m'empêchera pas d'essayer de l'alléger pour d'autres : ce que j'ai traversé a beau m'avoir renforcé, je ne le souhaiterais à personne pour autant.

Thom Morell est joué par
Feu Ardent
Prénom: Regina George Âge: 22 ans Pays: Londres, Royaume-Uni Présence: 4/7 ? Comment t'as connu le forum: la Russie, camarades.  *OSCAR* - OSCAR LUCCHETI • Thom Morell 1245573663  *OSCAR* - OSCAR LUCCHETI • Thom Morell 4041548690  Tes attentes envers DS: Du chocolat à volonté partout ?  *OSCAR* - OSCAR LUCCHETI • Thom Morell 882806603  Commentaire: Ich bin eine große Kartoffel.


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Oscar • disjointed societies

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