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 lentement engourdi sous les ilots endiablés

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Feu Ardent
Feu Ardent
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Feuille de Superheros/Supervillain - Mutant
Sexe: Masculin
Jauge de vie du Superheros/Supervillain - Mutant:
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MessageSujet: lentement engourdi sous les ilots endiablés   lentement engourdi sous les ilots endiablés EmptyVen 25 Oct - 3:58

Leslie Daggett
ft. Tom Hiddleston
informations
nom • Daggett

prénom • Leslie

surnom(s) • Dagger

âge • 41 ans

date et lieu de naissance • 18 février 1978, Cape Town

origine familiale • Britannique

orientation sexuelle • Sexuel

statut civil • Célibataire par choix

métier/études • Rédacteur de jour, poète à ses heures perdues, rien ne peut rivaliser avec sa plume habile.

à los angeles depuis • 8 ans.

groupe • écrire ici.

Histoire


L'encre qui se dépose contre la feuille dans un crissement rassurant. Les lettres qui s'écrivent sur l'écran après chaque déclic du clavier. Les mots qui s'enchainent, les uns après les autres, d'une insouciance insolente. Quel que soit le format, le résultat reste le même: une manipulation des plus douces et des moins sincères.

***

Un sourire semble se dessiner au coin de ses lèvres. On n'a jamais peur de revendiquer sa fierté. La vie lui a toujours souri, tant et si bien qu'on en finit parfois par oublier sa propre vulnérabilité.

Des parents riches et bien connectés. Un frère béat d'admiration. La petite amie la plus convoitée de tout le lycée. Une vie qui n'a rien à envier aux autres, et pourtant, on ne peut se forcer à ignorer la sensation étrange qui s'éprend de lui lorsque les autres ont le dos tourné.

Le sourire se déride. Les sourcils se froncent. Les muscles se relâchent. Un soupir s'échappe. Puis, un rire, nerveux, suivi d'un cri, amer. Il est parfois difficile de se sentir libre lorsqu'on s'est enfermé dans ses propres illusions.

Londres, 1998

Bienvenue au Guardian. Nous sommes ravis de t'accueillir au sein de notre équipe.

Son sourire demeure toujours aussi narquois que lorsqu'on était gamin. C'est le genre de sourire imbuvable que les gens cherchent systématiquement à effacer – le genre de sourire que les gens présentent lorsqu'ils sont félicités pour leurs accomplissements alors qu'en vérité, ils n'ont pas accompli grand chose de valeur. Le genre de sourire qui témoigne d'une fierté déplacée pour des succès dont on se revendique faussement être l'auteur.

Son sourire ne révèle pas quels amis ses parents ont dû appeler pour lui obtenir ce stage. La mémoire est une créature magnifique et farouche. Sélective, elle choisit ce dont elle préfère se souvenir, et ce qu'elle préfère oublier. Le concernant, on ne cherche pas à s'éterniser sur ce que les autres ont pu sacrifier pour lui. On ne voit les relations humaines que pour ce qu'elles sont, réellement: des transactions. Il y a une offre, il y a une demande, les deux se répondent, puis s'oublient.

Cape Town, 1996

Ne t'en fais pas, ce sera notre petit secret, à tous les deux.

Les serpents les plus dangereux sont ceux abusant de leurs langues perfides. Vicieux et sournois, ils se glissent lentement entre les brins d'herbe sans faire le moindre sifflement. Ce n'est que lorsque leurs cibles se retrouvent à leur point le plus vulnérable qu'ils passent réellement à l'attaque.

Une paire d'yeux globuleux, qui le fixe avec reconnaissance. On pose innocemment ses mains sur celles du jeune garçon qu'on venait de surprendre en plein acte. On lui caresse les doigts d'une bienveillance insincère, pour mieux pouvoir plonger ses iris verdâtres dans ses yeux effarés. Verdâtres. Verts. Comme la jalousie, qu'on dissimule tant bien que mal au fond de ses entrailles. Une frustration s'empare de lui sans qu'on ne puisse réellement comprendre pourquoi. On avait pourtant tout à portée de main. On a toujours su que le monde entier était son huître. Et pourtant, on ne peut s'empêcher de convoiter quelque chose qui ne lui est pas dû.

Peut être parce que ce quelque chose appartient au petit frère qu'on jalouse, secrètement. Il a beau n'être qu'empli d'adulation et de bonnes intentions, on ne peut s'empêcher de percevoir la menace qui grandit dangereusement en silence, jour après jour, sous ses airs d'ange et ses sourires innocents. Le petit frère, c'est celui qui apprendra de ses erreurs pour au final se révéler au monde comme étant un être supérieur. Et pour ça, on le méprise un peu.

Peut être qu'on désire uniquement ce quelque chose car il ne lui appartient justement pas. On lui reproche d'avoir l'audace de vouloir lui résister, alors qu'on a toujours obtenu tout ce qu'on désirait, sur le champ, sans jamais avoir à le réclamer à deux prises.

Peut être, tout simplement, qu'on désire quelque chose qui ne s'explique pas. Que l'âme du poète a été sensibilisé par la douceur de la peau. On se rappelle du premiers vers qu'on a écrit, le lendemain qu'il s'était endormi entre ses bras. Une situation hasardeuse qu'on n'aurait pu mieux planifier. On se souvient du film niais qui passait à la télévision et du frère malade qui était enfermé dans la chambre, pour que ses germes ne soient pas transmises à d'autres. On se souvient du meilleur ami, doux et innocent, qui s'était endormi entre ses bras avant même que le générique du début n'ait terminé. On se souvient de son odeur sucrée et des boucles tendres et soyeuses avec lesquelles on autorisait inconsciemment ses mains à jouer. Il y avait à ce moment là une délicatesse si fragile dans la salle qu'on craignait la briser par le simple fait d'expirer. Alors, on retenait son souffle, tant bien que mal, en ignorant la chaleur qui naissait au creux des reins. On avait alors treize ans.

Maintenant, on en a dix-huit. On continue d'écrire des poèmes sur ce jeune garçon qu'on semble connaître depuis toujours. D'abord, on parlait de son innocence juvénile. Maintenant, on parle de sa moustache naissante. On remarque sa maturation avancée: âgé du même nombres d'années que ce petit-frère qu'on jalouse secrètement, il semble pourtant le dépasser d'une ou deux belles années. On écrit des poèmes sur le timbre de sa voix qui change. La bosse qui semble grandir sous sa poche lorsque ledit petit frère est dans les parages. On écrit d'autres poèmes, bien évidemment, au sujet de la vie, de la mort, de la religion, de l'impossibilité de la religion ... On sort avec ses amis, on couche avec sa copine pour la première fois, on écrit des poèmes sur la texture de ses seins et ses tétons qui pointent, ses soupirs d'euphorie et de volupté ... Mais on n'arrête jamais d'écrire des poèmes sur le meilleur ami pour autant. On ne se rend pas compte à quel point ses cahiers en sont inondés.

L'atmosphère est lourde lorsqu'on reprend finalement conscience de la situation. Les engrenages s'activent, le cerveau se remet en marche, les sombres machinations s'engagent.

C'est complètement normal, tu sais.

On laisse glisser sa main droite distraitement vers une cuisse dénudée qu'on aurait plutôt dû recouvrir. On a dix-huit ans, il en a treize, mais on se convainc faussement qu'on fait un acte de bienveillance. On lui apprend à vivre. C'est comme ça qu'on s'en souvient, en tous les cas.

Si tu veux, je peux t'apprendre. Je peux te montrer ... Comment faire.

On ne peut jamais vraiment obtenir la permission d'un enfant qui n'a aucune conscience de ce à quoi il consent. On méprend ses gémissements et ses soupirs pour des invitations. On se nourrit de ses frissons et de ses cris étouffés par l'oreiller du canapé de chez ses parents. On brûle lorsqu'on sent les jambes s'enrouler autour de sa taille, on meurt, toujours un peu plus, lorsqu'on se sent jouir au fond de ses entrailles.

Les jours se succèdent, les rendez-vous avec sa petite-amie également. On continue de lui faire l'amour comme si rien n'avait changé, et on y prend toujours autant plaisir, bien qu'on ne l'oublie jamais, lui, pour autant. Un jour, on apprend qu'elle est tombée enceinte et, paniqué, on se rabat sur ses propres parents pour qu'ils l'aident comme à chaque fois. Les deux paires de parents finissent par se concerter. Ses parents à elle acceptent de l'emmener voir un médecin en échange d'une belle somme. Leur relation se termine immédiatement, et pour cause: elle lui en voudra à vie.

On s'en moque. On continue de dévorer le meilleur ami de son frère du regard. On l'encourage souvent à l'inviter pour des soirées pyjamas, afin de pouvoir le guider discrètement vers sa chambre lorsque son frère dort profondément. Le jour, on ignore sa proie, lui accordant peu de paroles et davantage d'indifférence. Lorsque tout le monde a le dos tourné, on dévisage cependant son corps, décidément de plus en plus irrésistible. Plus le temps passe, plus on peine à se retenir de lui sauter dessus.

Cape Town, 1998

De retour en ville pour les festivités de Noël, on se pavane fièrement avec les belles lunettes de soleil et les montres scintillantes qu'on s'offre avec l'argent de poche qu'on gagne pendant son stage. On prétend avoir le mal du pays, et rentrer voir sa famille, alors qu'en réalité, on peine à quitter la vie cosmopolite de la capitale britannique. On participe à des évènements, tous plus éclectiques les uns que les autres: des matchs de foot dans le parc local, une soirée lecture chez des collègues du travail, ou encore des nuits passées à baiser la voisine d'en face, une vieille cougar qui connait du beau monde. Pendu à son bras tel un luxueux accessoire de mode, on sort en boite de nuit, on boit à n'en plus finir, grillant, nuit après nuit, la carte de crédit étonnamment remplie qu'elle lui met à disposition. Parfois, on aspire un rail avant de se mettre à rigoler bêtement à chaque chose qu'on lui dit, sans vraiment comprendre ce qu'on entend.

Mais malgré cette vie d'opulence et d'effervescence, malgré le beau monde qu'on rencontre sur place, les opportunités qui lui tombent entre les mains et l'adulation qu'on semble susciter dans ces rares moments précieux où on lit ses poèmes à de parfaits inconnus sous l'influence de la marie-jeanne, on ne l'oublie pas.

Alors on rentre à Cape Town pour Noël. On se ramène avec ses joints et ses cheveux savamment ébouriffés pour mieux lire ses nouveaux poèmes, défaitistes et nihilistes, à ses fans incontestés. Le frère et le meilleur ami du frère. On baigne dans la gloire versée par leurs yeux admiratifs. On offre des regards en coin au meilleur ami aux yeux fuyants. Lorsque le feu de camp s'éteint et qu'il n'en reste que des cendres enfumées, on lui prend la main pour aller tailler des pipes au fond du bois.

Au final, on en a pas grand chose à faire, de la famille. Si on revient sans cesse, c'est à cause de lui.

Londres, 2005

Et puis ... Il m'a dit que ... Putain de merde, Lee ... Je sais pas comment les gens sont censés parler de ça. Il m'a dit ... que tu lui avais fait du mal.

On pose une question innocente pour se retrouver confronté à une réponse qu'on n'attendait décidément pas. À chaque mot qui tombe, l'épée de Damoclès semble peser de plus en plus lourdement sur ses épaules en carton. L'indignation marque immédiatement le visage, suivi de cet air courroucé dont il sait si bien abuser lorsqu'il se sent acculé contre un mur. 

N'importe quoi. Ce pauvre gars n'a rien trouvé d'autre pour se rendre intéressant ? C'est pathétique.

Je ... Je sais, Lee, je lui ai dit que c'était impossible, mais ... Je sais pas ... Il y a quelque chose qui me perturbe dans tout ça.

On soupire profondément. On préfère se jeter du haut d'une tour que d'assumer un tort dont on est pourtant l'auteur.

Écoute, ton pote c'est un mythomane compulsif. Depuis qu'il a treize ans il arrête pas d'essayer de se jeter sur moi et je le repousse à coups de perche.

Ce n'était pas entièrement faux.

... Comme si j'avais pas mieux à faire que de batifoler avec tes potes à la con. J'ai des vraies gonzesses, moi, ici. Putain.

Lee ...

Casse toi. Si t'es venu ici juste pour m'accuser de choses aussi abjectes, tu peux repartir.

N'abuse pas, tu sais bien que ...

Dégage, j'ai dit.

...

Le frère n'a pas besoin de parler pour montrer que ses paroles l'ont heurté avec violence. Il attrape sa valise, qu'il n'avait toujours pas eu le temps de déballer, avant de claquer la porte derrière lui. On fait les cent pas avant de s'asseoir sur le canapé, incrédule.

Quelle petite salope. J'en reviens pas.

La rage s'éprend de lui. L'ingratitude dont ce môme fait preuve lui met la rage au ventre. Se rend-il seulement compte de ce qu'il pourrait lui coûter ? Il n'a pas trimé dur et abusé des contacts de ses parents pour se faire dégommer à la première occasion. Lui qui lui avait pourtant tout appris ... On pourrait l'étrangler si on l'avait en face de lui. Et pas de la façon sensuelle dont on l'étouffait, parfois, lorsqu'on le prenait par derrière. Une bonne, vraie, strangulation, jusqu'à ce qu'il en ait la peau bleue.

On commence à lui écrire une lettre, d'injures et de menaces, avant de la chiffonner et de la jeter à la poubelle. On recommence, plus tendrement, cette fois. On joue la carte de la nostalgie. Poubelle également. On tente encore une dizaine de fois, avant de capituler. On se met à l'évidence: il est inutile de ressasser le passé. 

Alors, au lieu de cela, on se met à écrire. Davantage de poèmes, tous à son sujets. Lettres d'un non-au-revoir. On parle de cette femme cruelle qui séduit pour mieux régner. Froide comme la neige, elle distribue des baisers chaleureux pour mieux glacer les coeurs. On parle de cette reine satanique qui attrape les hommes par les testicules pour mieux les transformer en purée. On parle de la succube qui les obtient à l'usure avant de les lapider sur la place publique.

Les poèmes constituent un recueil, qui trouve un succès modeste. Un tirage à trois cent exemplaires.

Je n'oublierai jamais
Le regard vide que tu me lançais
Lorsque je me vidais en toi.

Je voyais que tu étais parti ailleurs.
Je savais que tu ne voulais plus de moi.

Tu te cramponnais à l'illusion
De son corps au-dessus du tien

Tandis que je m'accrochais au souvenir
De ton bassin assis sur mes reins.

Tu gémissais son nom 
alors que je criais le tien.
J'en pleurais toujours, le lendemain matin.


À travers ses mots, on peint un homme sensible qu'on peine pourtant à connaître. On écrit d'expérience sans réaliser que l'expérience décrite est celle de l'écrivain. On raconte des moments vécus, volés, perdus, brisés. Ces moments qu'on a trop vite oublié en abandonnant le passé.

Los Angeles, 2011

Il faut que je te laisse, j'ai un avion à prendre.

Au final, la réconciliation avec le frangin a été moins éprouvante qu'on l'imaginait. L'abruti s'était montré tout autant compréhensif et docile qu'à son habitude. S'il y avait bien une chose dans la vie qui était imprévisible, ce ne serait pas lui. Quelque part, on apprécie cette constance dont il fait preuve. On le méprise moins, également, depuis qu'il ne menace plus son succès.

On déménage à Los Angeles car on y a trouvé un poste dans un journal local. Un poste de rédacteur dans le département de la culture. De quoi se permettre de découvrir les nouvelles actualités pour mieux s'inspirer d'elles (et les démonter après). La cougar a su se montrer bien utile, au final. On a beau l'avoir délaissée des années auparavant, il semblerait qu'elle ne soit jamais réellement parvenue à tirer un trait sur leur histoire. Au temps pour lui.

C'est un nouveau chapitre qui démarre, pour lui. On l'attend avec impatience. D'après son éditeur, le déménagement fera des merveilles pour sa carrière. On prévoit déjà d'enchainer les séances de dédicaces.

Los Angeles, 2019

On boit toujours autant en s'amusant nettement moins.
On continue de travailler sans faire preuve de conviction. Mais au moins, on gagne de l'argent. Du vrai argent. Celui qui permet de se payer putes et gigolos pour éviter de devoir satisfaire l'autre. Le monde ne devrait exister que pour son propre divertissement, après tout: pourquoi devrait-on perdre son temps à fournir du bonheur aux autres?

On écrit, également, toujours. Des poèmes bercés de cynisme, teintés d'amour, empestant la haine. Ils ont leur public qu'on peine à respecter. Ses admirateurs ont beau être rares, on daigne à peine les remarquer lorsqu'ils le reconnaissent au détour d'une rue. On a d'autres chats à fouetter, plus beaux et meilleurs.

On est fiancé, maintenant. À une starlette au début de carrière prometteur, car on ne sait pas ce que c'est que de vraiment aimer quelqu'un pour autre chose que ce qu'il (ou, en l'occurence, elle) a à lui apporter. Jeune et jolie, elle se pavane rarement sur les tapis rouges sans trainer son fiancé derrière elle. On déteste ces sorties mondaines, mais le beau monde qu'on y rencontre l'encourage à les tolérer encore quelques instants. On cherche à percer dans le milieu du film, à présent: l'écriture de scénarios.

Et lorsqu'enfin, on sera parvenu à ses fins, on se débarrassera d'elle comme de tous les autres parasites de son passé. Bonne qu'à baiser, user, et délaisser. Ce n'est pas comme si on avait arrêté de payer ses putes sur le côté. On se soucie tellement peu de la situation qu'on ne cherche même pas à le lui cacher. Elle doit certainement avoir ses raisons de rester avec lui, mais elles ne l'intéressent pas plus que ça.

On vie une vie d'apparences et d'illusions. La vie qu'on a toujours mérité d'avoir. On ne l'échangerait pour rien au monde.

Hors-jeu
PSEUDO/PRÉNOM • magic!banana. ÂGE • 23 ans. PAYS/RÉGION • Le monde réel. COMMENT AS-TU DÉCOUVERT GITA • par lilousilver. TON AVIS SUR LE FORUM • aussi magique q'une banane. TON PERSONNAGE EST UN • Scénario d'@"Armenio Reynolds". AUTRES COMPTES • nada. LE PETIT MOT DE LA FIN • Split.
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MessageSujet: Re: lentement engourdi sous les ilots endiablés   lentement engourdi sous les ilots endiablés EmptyMer 30 Oct - 22:00

Leslie Daggett
ft. Tom Hiddleston
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nom • Daggett

prénom • Leslie

surnom(s) • Dagger

âge • 41 ans

date et lieu de naissance • 18 février 1978, Cape Town

origine familiale • Britannique

orientation sexuelle • Aromantique (et non asexuel)

statut civil • Fiancé avec une étoile montante, à qui il fait impunément des infidélités, sans même chercher à se cacher.

métier/études • Psychologue de renom, poète à ses heures perdues, rien ne peut rivaliser avec ses paroles habiles. Il y a 2 ans, il a publié son premier best-seller: "Comment devenir un meilleur "soi" sans faire le moindre effort". Depuis, il fait de nombreuses conférences, ainsi que des séminaires ou conférences universitaires. En ce moment, il travaille sur son prochain ouvrage: "Comment se faire accepter avec ses défauts".

à los angeles depuis • 8 ans.

groupe • fucking idiot.

Histoire


L'encre qui se dépose contre la feuille dans un crissement rassurant. Les lettres qui s'écrivent sur l'écran après chaque déclic du clavier. Les mots qui s'enchainent, les uns après les autres, d'une insouciance insolente. Quel que soit le format, le résultat reste le même: une manipulation des plus douces et des moins sincères.

***

Un sourire semble se dessiner au coin de ses lèvres. On n'a jamais peur de revendiquer sa fierté. La vie lui a toujours souri, tant et si bien qu'on en finit parfois par oublier sa propre vulnérabilité.

Des parents riches et bien connectés. Un frère béat d'admiration. La petite amie la plus convoitée de tout le lycée. Une vie qui n'a rien à envier aux autres, et pourtant, on ne peut se forcer à ignorer la sensation étrange qui s'éprend de lui lorsque les autres ont le dos tourné.

Le sourire se déride. Les sourcils se froncent. Les muscles se relâchent. Un soupir s'échappe. Puis, un rire, nerveux, suivi d'un cri, amer. Il est parfois difficile de se sentir libre lorsqu'on s'est enfermé dans ses propres illusions.

Londres, 1998

Bienvenue à Oxford. Nous sommes ravis de t'accueillir au sein de notre établissement.

Son sourire demeure toujours aussi narquois que lorsqu'on était gamin. C'est le genre de sourire imbuvable que les gens cherchent systématiquement à effacer – le genre de sourire que les gens présentent lorsqu'ils sont félicités pour leurs accomplissements alors qu'en vérité, ils n'ont pas accompli grand chose de valeur. Le genre de sourire qui témoigne d'une fierté déplacée pour des succès dont on se revendique faussement être l'auteur.

Son sourire ne révèle pas quels amis ses parents ont dû appeler pour lui obtenir une place au sein de cet établissement – ses résultats, certes louables, n'ayant cependant pas suffi à lui garantir l'accès à cette institution de renom. La mémoire est une créature magnifique et farouche. Sélective, elle choisit ce dont elle préfère se souvenir, et ce qu'elle préfère oublier. Le concernant, on ne cherche pas à s'éterniser sur ce que les autres ont pu sacrifier pour lui. On ne voit les relations humaines que pour ce qu'elles sont, réellement: des transactions. Il y a une offre, il y a une demande, les deux se répondent, puis s'oublient.

Cape Town, 1996

Ne t'en fais pas, ce sera notre petit secret, à tous les deux.

Les serpents les plus dangereux sont ceux abusant de leurs langues perfides. Vicieux et sournois, ils se glissent lentement entre les brins d'herbe sans faire le moindre sifflement. Ce n'est que lorsque leurs cibles se retrouvent à leur point le plus vulnérable qu'ils passent réellement à l'attaque.

Une paire d'yeux globuleux, qui le fixe avec reconnaissance. On pose innocemment ses mains sur celles du jeune garçon qu'on venait de surprendre en plein acte. On lui caresse les doigts d'une bienveillance insincère, pour mieux pouvoir plonger ses iris verdâtres dans ses yeux effarés. Verdâtres. Verts. Comme la jalousie, qu'on dissimule tant bien que mal au fond de ses entrailles. Une frustration s'empare de lui sans qu'on ne puisse réellement comprendre pourquoi. On avait pourtant tout à portée de main. On a toujours su que le monde entier était son huître. Et pourtant, on ne peut s'empêcher de convoiter quelque chose qui ne lui est pas dû.

Peut être parce que ce quelque chose appartient au petit frère qu'on jalouse, secrètement. Il a beau n'être qu'empli d'adulation et de bonnes intentions, on ne peut s'empêcher de percevoir la menace qui grandit dangereusement en silence, jour après jour, sous ses airs d'ange et ses sourires innocents. Le petit frère, c'est celui qui apprendra de ses erreurs pour au final se révéler au monde comme étant un être supérieur. Et pour ça, on le méprise un peu.

Peut être qu'on désire uniquement ce quelque chose car il ne lui appartient justement pas. On lui reproche d'avoir l'audace de vouloir lui résister, alors qu'on a toujours obtenu tout ce qu'on désirait, sur le champ, sans jamais avoir à le réclamer à deux prises.

Peut être, tout simplement, qu'on désire quelque chose qui ne s'explique pas. Que l'âme du poète a été sensibilisé par la douceur de la peau. On se rappelle du premiers vers qu'on a écrit, le lendemain qu'il s'était endormi entre ses bras. Une situation hasardeuse qu'on n'aurait pu mieux planifier. On se souvient du film niais qui passait à la télévision et du frère malade qui était enfermé dans la chambre, pour que ses germes ne soient pas transmises à d'autres. On se souvient du meilleur ami, doux et innocent, qui s'était endormi entre ses bras avant même que le générique du début n'ait terminé. On se souvient de son odeur sucrée et des boucles tendres et soyeuses avec lesquelles on autorisait inconsciemment ses mains à jouer. Il y avait à ce moment là une délicatesse si fragile dans la salle qu'on craignait la briser par le simple fait d'expirer. Alors, on retenait son souffle, tant bien que mal, en ignorant la chaleur qui naissait au creux des reins. On avait alors treize ans.

Maintenant, on en a dix-huit. On continue d'écrire des poèmes sur ce jeune garçon qu'on semble connaître depuis toujours. D'abord, on parlait de son innocence juvénile. Maintenant, on parle de sa moustache naissante. On remarque sa maturation avancée: âgé du même nombres d'années que ce petit-frère qu'on jalouse secrètement, il semble pourtant le dépasser d'une ou deux belles années. On écrit des poèmes sur le timbre de sa voix qui change. La bosse qui semble grandir sous sa poche lorsque ledit petit frère est dans les parages. On écrit d'autres poèmes, bien évidemment, au sujet de la vie, de la mort, de la religion, de l'impossibilité de la religion ... On sort avec ses amis, on couche avec sa copine pour la première fois, on écrit des poèmes sur la texture de ses seins et ses tétons qui pointent, ses soupirs d'euphorie et de volupté ... Mais on n'arrête jamais d'écrire des poèmes sur le meilleur ami pour autant. On ne se rend pas compte à quel point ses cahiers en sont inondés.

L'atmosphère est lourde lorsqu'on reprend finalement conscience de la situation. Les engrenages s'activent, le cerveau se remet en marche, les sombres machinations s'engagent.

C'est complètement normal, tu sais.

On laisse glisser sa main droite distraitement vers une cuisse dénudée qu'on aurait plutôt dû recouvrir. On a dix-huit ans, il en a treize, mais on se convainc faussement qu'on fait un acte de bienveillance. On lui apprend à vivre. C'est comme ça qu'on s'en souvient, en tous les cas.

Si tu veux, je peux t'apprendre. Je peux te montrer ... Comment faire.

On ne peut jamais vraiment obtenir la permission d'un enfant qui n'a aucune conscience de ce à quoi il consent. On méprend ses gémissements et ses soupirs pour des invitations. On se nourrit de ses frissons et de ses cris étouffés par l'oreiller du canapé de chez ses parents. On brûle lorsqu'on sent les jambes s'enrouler autour de sa taille, on meurt, toujours un peu plus, lorsqu'on se sent jouir au fond de ses entrailles.

Les jours se succèdent, les rendez-vous avec sa petite-amie également. On continue de lui faire l'amour comme si rien n'avait changé, et on y prend toujours autant plaisir, bien qu'on ne l'oublie jamais, lui, pour autant. Un jour, on apprend qu'elle est tombée enceinte et, paniqué, on se rabat sur ses propres parents pour qu'ils l'aident comme à chaque fois. Les deux paires de parents finissent par se concerter. Ses parents à elle acceptent de l'emmener voir un médecin en échange d'une belle somme. Leur relation se termine immédiatement, et pour cause: elle lui en voudra à vie.

On s'en moque. On continue de dévorer le meilleur ami de son frère du regard. On l'encourage souvent à l'inviter pour des soirées pyjamas, afin de pouvoir le guider discrètement vers sa chambre lorsque son frère dort profondément. Le jour, on ignore sa proie, lui accordant peu de paroles et davantage d'indifférence. Lorsque tout le monde a le dos tourné, on dévisage cependant son corps, décidément de plus en plus irrésistible. Plus le temps passe, plus on peine à se retenir de lui sauter dessus.

Cape Town, 2001

De retour en ville pour les festivités de Noël, on se pavane fièrement avec les belles lunettes de soleil et les montres scintillantes qu'on s'offre avec l'argent de poche qu'on gagne pendant son stage dans un cabinet de psychologie. On prétend avoir le mal du pays, et rentrer voir sa famille, alors qu'en réalité, on peine à quitter la vie cosmopolite de la capitale britannique. On participe à des évènements, tous plus éclectiques les uns que les autres: des matchs de foot dans le parc local, une soirée lecture chez des anciens camarades de classe, ou encore des nuits passées à baiser la voisine d'en face, une vieille cougar qui connait du beau monde. Pendu à son bras tel un luxueux accessoire de mode, on sort en boite de nuit, on boit à n'en plus finir, grillant, nuit après nuit, la carte de crédit étonnamment remplie qu'elle lui met à disposition. Parfois, on aspire un rail avant de se mettre à rigoler bêtement à chaque chose qu'on lui dit, sans vraiment comprendre ce qu'on entend.

Mais malgré cette vie d'opulence et d'effervescence, malgré le beau monde qu'on rencontre sur place, les opportunités qui lui tombent entre les mains et l'adulation qu'on semble susciter dans ces rares moments précieux où on lit ses poèmes à de parfaits inconnus sous l'influence de la marie-jeanne, on ne l'oublie pas.

Alors on rentre à Cape Town pour Noël. On se ramène avec ses joints et ses cheveux savamment ébouriffés pour mieux lire ses nouveaux poèmes, défaitistes et nihilistes, à ses fans incontestés. Le frère et le meilleur ami du frère. On baigne dans la gloire versée par leurs yeux admiratifs. On offre des regards en coin au meilleur ami aux yeux fuyants. Lorsque le feu de camp s'éteint et qu'il n'en reste que des cendres enfumées, on lui prend la main pour aller tailler des pipes au fond du bois.

Au final, on en a pas grand chose à faire, de la famille. Si on revient sans cesse, c'est à cause de lui.

Londres, 2005

Et puis ... Il m'a dit que ... Putain de merde, Lee ... Je sais pas comment les gens sont censés parler de ça. Il m'a dit ... que tu lui avais fait du mal.

On pose une question innocente pour se retrouver confronté à une réponse qu'on n'attendait décidément pas. À chaque mot qui tombe, l'épée de Damoclès semble peser de plus en plus lourdement sur ses épaules en carton. L'indignation marque immédiatement le visage, suivi de cet air courroucé dont il sait si bien abuser lorsqu'il se sent acculé contre un mur. 

N'importe quoi. Ce pauvre gars n'a rien trouvé d'autre pour se rendre intéressant ? C'est pathétique.

Je ... Je sais, Lee, je lui ai dit que c'était impossible, mais ... Je sais pas ... Il y a quelque chose qui me perturbe dans tout ça.

On soupire profondément. On préfère se jeter du haut d'une tour que d'assumer un tort dont on est pourtant l'auteur.

Écoute, ton pote c'est un mythomane compulsif. Depuis qu'il a treize ans il arrête pas d'essayer de se jeter sur moi et je le repousse à coups de perche.

Ce n'était pas entièrement faux.

... Comme si j'avais pas mieux à faire que de batifoler avec tes potes à la con. J'ai des vraies gonzesses, moi, ici. Putain.

Lee ...

Casse toi. Si t'es venu ici juste pour m'accuser de choses aussi abjectes, tu peux repartir.

N'abuse pas, tu sais bien que ...

Dégage, j'ai dit.

...

Le frère n'a pas besoin de parler pour montrer que ses paroles l'ont heurté avec violence. Il attrape sa valise, qu'il n'avait toujours pas eu le temps de déballer, avant de claquer la porte derrière lui. On fait les cent pas avant de s'asseoir sur le canapé, incrédule.

Quelle petite salope. J'en reviens pas.

La rage s'éprend de lui. L'ingratitude dont ce môme fait preuve lui met la rage au ventre. Se rend-il seulement compte de ce qu'il pourrait lui coûter ? Il n'a pas trimé dur et abusé des contacts de ses parents pour se faire dégommer à la première occasion. Lui qui lui avait pourtant tout appris ... On pourrait l'étrangler si on l'avait en face de lui. Et pas de la façon sensuelle dont on l'étouffait, parfois, lorsqu'on le prenait par derrière. Une bonne, vraie, strangulation, jusqu'à ce qu'il en ait la peau bleue.

On commence à lui écrire une lettre, d'injures et de menaces, avant de la chiffonner et de la jeter à la poubelle. On recommence, plus tendrement, cette fois. On joue la carte de la nostalgie. Poubelle également. On tente encore une dizaine de fois, avant de capituler. On se met à l'évidence: il est inutile de ressasser le passé. 

Alors, au lieu de cela, on se met à écrire. Davantage de poèmes, tous à son sujets. Lettres d'un non-au-revoir. On parle de cette femme cruelle qui séduit pour mieux régner. Froide comme la neige, elle distribue des baisers chaleureux pour mieux glacer les coeurs. On parle de cette reine satanique qui attrape les hommes par les testicules pour mieux les transformer en purée. On parle de la succube qui les obtient à l'usure avant de les lapider sur la place publique.

Les poèmes constituent un recueil, qui trouve un succès modeste. Un tirage à trois cent exemplaires.

Je n'oublierai jamais
Le regard vide que tu me lançais
Lorsque je me vidais en toi.

Je voyais que tu étais parti ailleurs.
Je savais que tu ne voulais plus de moi.

Tu te cramponnais à l'illusion
De son corps au-dessus du tien

Tandis que je m'accrochais au souvenir
De ton bassin assis sur mes reins.

Tu gémissais son nom 
alors que je criais le tien.
J'en pleurais toujours, le lendemain matin.


À travers ses mots, on peint un homme sensible qu'on peine pourtant à connaître. On écrit d'expérience sans réaliser que l'expérience décrite est celle de l'écrivain. On raconte des moments vécus, volés, perdus, brisés. Ces moments qu'on a trop vite oublié en abandonnant le passé.

Los Angeles, 2011

Il faut que je te laisse, j'ai un avion à prendre.

Au final, la réconciliation avec le frangin a été moins éprouvante qu'on l'imaginait. L'abruti s'était montré tout autant compréhensif et docile qu'à son habitude. S'il y avait bien une chose dans la vie qui était imprévisible, ce ne serait pas lui. Quelque part, on apprécie cette constance dont il fait preuve. On le méprise moins, également, depuis qu'il ne menace plus son succès.

On déménage à Los Angeles car on lui a offert un poste dans un cabinet local. Un poste de psychologue pour les stars. De quoi s'enrichir les poches en entendant les vedettes en vogue geindre sur leurs problèmes insignifiants. La cougar a su se montrer bien utile, au final. On a beau l'avoir délaissée des années auparavant, il semblerait qu'elle ne soit jamais réellement parvenue à tirer un trait sur leur histoire. Au temps pour lui.

C'est un nouveau chapitre qui démarre, pour lui. On l'attend avec impatience. D'après ses collègues, le déménagement fera des merveilles pour sa carrière. On prévoit même de profiter de ce nouveau départ pour écrire un premier roman.

Los Angeles, 2019

On boit toujours autant en s'amusant nettement moins.
On continue de travailler sans faire preuve de conviction. Mais au moins, on gagne de l'argent. Du vrai argent. Celui qui permet de se payer putes et gigolos pour éviter de devoir satisfaire l'autre. Le monde ne devrait exister que pour son propre divertissement, après tout: pourquoi devrait-on perdre son temps à fournir du bonheur aux autres?

On écrit, également, toujours. Des poèmes bercés de cynisme, teintés d'amour, empestant la haine. Ils ont leur public qu'on peine à respecter. Ses admirateurs ont beau être rares, on daigne à peine les remarquer lorsqu'ils le reconnaissent au détour d'une rue. On a d'autres chats à fouetter, plus beaux et meilleurs.

Son travail rigoureux a cependant fini par porter ses fruits: un premier best-seller, vendu à travers le pays. Son éditeur lui prévoit déjà un avenir comme étant l'un de ces illustres psychologues qu'on retrouve à la télévision. On n'est pas convaincu que cette voie soit particulièrement intéressante ... Mais les chèques à encaisser représentent une belle motivation.

On est fiancé, maintenant. À une starlette au début de carrière prometteur, car on ne sait pas ce que c'est que de vraiment aimer quelqu'un pour autre chose que ce qu'il (ou, en l'occurence, elle) a à lui apporter. Jeune et jolie, elle se pavane rarement sur les tapis rouges sans trainer son fiancé derrière elle. On déteste ces sorties mondaines, mais le beau monde qu'on y rencontre l'encourage à les tolérer encore quelques instants. On cherche à cimenter sa réputation, à présent, pour mieux élargir sa liste de clients. Sans foi ni loi, on les délaisse rapidement lorsqu'on se retrouve face à plus offrant.

Et lorsqu'enfin, on sera parvenu à ses fins, on se débarrassera d'elle comme de tous les autres parasites de son passé. Bonne qu'à baiser, user, et délaisser. Ce n'est pas comme si on avait arrêté de payer ses putes sur le côté. On se soucie tellement peu de la situation qu'on ne cherche même pas à le lui cacher. Elle doit certainement avoir ses raisons de rester avec lui, mais elles ne l'intéressent pas plus que ça.

On vie une vie d'apparences et d'illusions. La vie qu'on a toujours mérité d'avoir. On ne l'échangerait pour rien au monde.

Hors-jeu
PSEUDO/PRÉNOM • magic!banana. ÂGE • 23 ans. PAYS/RÉGION • Le monde réel. COMMENT AS-TU DÉCOUVERT GITA • par lilousilver. TON AVIS SUR LE FORUM • aussi magique q'une banane. TON PERSONNAGE EST UN • Scénario d'@"Armenio Reynolds". AUTRES COMPTES • nada. LE PETIT MOT DE LA FIN • Split.
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lentement engourdi sous les ilots endiablés

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